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Retrouvailles avec Alice Animal au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Regarde Ailleurs » !

Publié le par Steph Musicnation

©Yann Orhan

©Yann Orhan

Quels « enseignements » as-tu retenu de « Tandem » paru en 2021 ?

On tire des enseignements de tout ! Au moment de la parution de ce disque, je me suis dit que chaque album allait avoir sa propre histoire ; une histoire qui sera différente dans son écriture car les gens avec qui je travaillerai seront sûrement différents et comme la création sera différente, il en sera de même de la réalisation, de l’enregistrement et de la promotion également. Entre « Théogonie » et « Tandem », ça a été radicalement différent. Mon tout premier album qui n’était pas sorti avait été enregistré dans un grand studio alors que « Tandem » l’avait été dans des conditions extrêmement modestes mais nous avions vraiment commencé à trouver le son et avec le disque à paraître à l’automne, nous avons été encore plus loin ; nous sommes partis de la base de « Tandem » qui pour moi était un premier vrai pas vers Alice Animal mais je ne me suis pas dit qu’il c’était passé ça ou ça avec mon précédent disque et que je n’allais pas refaire les mêmes erreurs. J’ai l’impression que chaque album est un univers, une manière de penser à cet instant-là, un process, une espèce de pacte avec les personnes avec lesquelles on a travaillé et là, c’en est un autre.

De quoi parle ton nouveau single baptisé « Regarde Ailleurs » ?

« Regarde Ailleurs » aborde le moment où les regards commencent à partir dans des directions différentes au sein d’un couple.

Qu’est-ce que te fait regarder ailleurs au quotidien ?

Les conflits car je n’aime pas rentrer là-dedans. Je préfère tisser du lien plutôt que le détruire. Même si c’est potentiellement conflictuelle avec une personne à la base car les regards ne sont pas pareils, je pense que je vais chercher à ne pas regarder ce conflit en face et à tisser quelque chose malgré tout.

©Yann Orhan

©Yann Orhan

Pourquoi as-tu choisi cette chanson pour amorcer ton retour trois ans après la parution de « Tandem » ?

J’ai écrit tous les textes de l’EP à venir sauf celui-ci puisque les paroles de « Regarde Ailleurs » sont de Kent. J’avais besoin de faire le liant entre ce j’avais sorti auparavant et ce qui va arriver et je pensais que cette chanson était celle qui tendait le plus la main entre « Tandem » et « Animal ».

« Regarde Ailleurs » synthétise-t-il bien musicalement ce qui va le suivre ou ce titre n’est-il qu’une petite facette de « l’iceberg » ?

Un EP, c’est très court et c’est donc difficile de s’installer dans une couleur homogène comme sur un album de douze titres. Tous les artistes ont plein de couleurs et chacun décide d’en poncer une à fond ; dans ce cas-là, on peut parler d’album concept ; ou de montrer un éventail et « Animal » est dans cet éventail-là. Sur l’EP à paraître, il y aura cinq cartouches de couleurs différentes même si on sera dans une bonne couleur bien rouge. « Regarde Ailleurs » créé le liant entre tout cela mais après, on va partir sur des choses plus extrêmes.

De manière générale, regardes-tu plus le présent, vers le passé ou au contraire droit devant vers l’avenir ?

Je suis à fond dans le présent. Je trouve que l’on savoure pleinement la vie quand on est là, ici et maintenant, à chaque seconde mais c’est dur et je ne dis pas que j’y arrive tout le temps ; en tout cas, c’est mon objectif. Plus j’avance et plus j’aspire à être pleinement présente dans chacune de mes cellules là où je suis et avec qui je suis.

©Yann Orhan

©Yann Orhan

Ton prochain disque s’intitulera sobrement « Animal », serait-ce parce qu’il sera encore plus proche de toi ou parce qu’il sera animal dans l’énergie ?

Les deux mon capitaine ! Quand j’ai choisi ce titre, je me suis dit qu’il était terriblement simple mais ça a été une évidence, tout simplement. Pour l’anecdote, mon éditeur ; Philippe Manivet ; qui est là depuis 2017 et qui est vraiment un partenaire très important pour moi ne m’appelle pas Alice mais carrément Animal.

Pourquoi n’as-tu pas enregistré plus de chansons pour ton nouveau disque à paraître à l’automne ? Serait-ce par manque de temps du fait que tu es beaucoup sur les routes ou par envie de proposer une première sélection de chansons avant de dévoiler un format plus long en 2025 ?

J’ai vraiment cru que tu allais me demander si c’était par paresse (rires). Ni l’un ni l’autre. Depuis mai 2021, le temps est passé très vite. Effectivement, j’ai beaucoup été sur scène mais il a fallu aussi le temps de trouver les bons partenaires, d’être sûre des chansons, de bien les réaliser…et à un moment donné, il y a une évidence et on se dit qu’on y va avec ces bons titres-là. Par ailleurs, je crois que je préfère m’installer dans le temps en sortant un single par mois jusqu’à la parution de l’EP plutôt que de sortir en une fois un album de douze titres qui va me prendre beaucoup plus de temps à la création. Aujourd’hui, je suis une artiste indé et il y a une question de budget car réaliser douze titres au lieu de cinq, c’est deux fois plus cher ; c’est une réalité. Au-delà de ça, on est dans une vie où il faut être présent tout le temps et le fait de sortir des singles permet cela. Le fait de publier les chansons les unes après les autres en tourbillon assez rapidement, cela va créer des choses, des rencontres et des envies. La suite se dessine déjà alors que je suis au contact du public…

As-tu œuvré avec la même équipe que pour « Tandem » ou as-tu fait entrer de nouvelles personnes dans ton univers ?

J’ai fait entrer de nouvelles personnes dans mon univers. Pour la scène et pour l’enregistrer, tout a changé. J’ai composé « Animal » avec deux équipes. J’ai œuvré à Londres avec James Lawton du groupe Electric Enemy et en France avec Guillaume Destot aka Vim and the Nation sur les titres Rock’n’roll de l’EP et avec Erik Alcock à Berlin sur des titres qui seront sur scène et notamment un qui sera complètement à contre-pied des autres sur l’EP.

©Yann Orhan

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Vis-tu ta propre aventure musicale en solo ou es-tu entourée d’un vrai groupe ?

C’est délicat car évidemment, c’est sous mon nom. Alice Animal n’est pas un groupe. C’est moi avec mes musiciennes mais nous avons une façon de travailler qui est plus de l’ordre du groupe ; je les fais beaucoup chanter, je les mets en avant…Je préfère l’ambiance du groupe mais ça reste quand même moi la lead à tous les niveaux. En tout cas, plus je me sentirai en équipe et mieux, ça sera.

Quels sont tes prochains projets ? Ton été va-t-il être rythmé par des festivals ?

Je vais jouer le 03 juillet au Festival Pause Guitare et le 14 septembre à la Fête de l’Humanité. Entre les deux, je vais être concentrée sur de la création. Mon prochain single sortira le 05 juillet et ensuite, il y aura un nouveau titre tous les mois et demi jusqu’à la sortie de l’EP qui est prévue cet automne. Chaque chanson sera illustrée par un visualizer.

Retrouvailles avec Alice Animal au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Regarde Ailleurs » !
https://www.facebook.com/aliceanimal
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