Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rencontre avec The Songwriters au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « A Record Called Love » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Suzanne Patzschke

(c) Suzanne Patzschke

Pouvez-vous présenter The Songwriters à nos lecteurs ?

Loïcia : The Songwriters est un duo Pop qui existe depuis près de cinq ans maintenant. Avec Max, nous nous sommes rencontrés au club de musique de notre lycée en Normandie. Nous avons tous les deux 24 ans et dans le duo, Max est guitariste et chanteur et moi, je suis pianiste et chanteuse et nous touchons également tous les deux à la MAO que ce soit sur scène ou en studio.

Max : Il n’y a pas vraiment de répartition très précise quant à l’écriture et la composition de nos morceaux, nous faisons tout à deux. Même si nous avons un entourage professionnel, il y a beaucoup de choses que nous faisons nous-mêmes ; nous enregistrons nos compositions en home studio, nous écrivons et réalisons nos clips… Nous touchons un peu à tout et l’un et l’autre.

« A Record Called Love » est-il un approfondissement de votre premier EP éponyme ou avez-vous eu d’autres envies musicales ?

: Si on ressent l’identité du premier EP sur « A Record Called Love » et que l’on peut donc y voir une continuité, ce deuxième disque est beaucoup plus solaire et dynamique. Tout comme son prédécesseur au moment de sa parution, ce second EP nous ressemble beaucoup mais ; comme tout le monde ; nos influences évoluent ; je pense notamment à Fleetwood Mac ou Kate Bush pour celui-ci ; et nous avons plus travaillé particulièrement le côté duo dans la voix. Nous sommes très fiers de ce disque.

M : Il y a eu une envie d’aller vers quelque chose de plus énergique pour certaines chansons notamment dans l’objectif du live, et c’est probablement dans cette direction que nous allons poursuivre, tout en gardant un certain coté ‘dark’ sur les chansons plus lentes.

« I Thought This Was a Dream » sur lequel se termine ce disque annonce-t-il un avenir beaucoup plus Pop voire Synthwave?

L : Il était évident pour nous que cette chanson clôture l’EP car elle illustre un moment festif durant lequel nous nous sommes défoulés dans l’arrangement et il se trouve aussi que cette chanson est la dernière que nous avons arrangée avant de l’envoyer au mixage. « I Thought This Was a Dream » n’annonce pas forcément la suite mais en tout cas, nous avons eu beaucoup de retours sur ce titre qui nous ont fait prendre conscience qu’il ressortait du lot ; le côté dansant et lumineux a souvent été mis en avant ; donc affaire à suivre…en ce moment, nous sommes concentrés sur ce second EP.

M : On a pris énormément de plaisir à arranger cette chanson et à la redécouvrir. On a presque envie de l’écouter nous-même !

(c) Suzanne Patzschke

(c) Suzanne Patzschke

Sur Youtube, vous avez mis les lyrics en anglais de vos chansons mais aussi la traduction en français de vos textes, serait-ce parce que le soin apporté au songwriting est l’élément primordial de votre projet ?

M : Non, ce n’est pas l’élément primordial dans notre projet car comme beaucoup d’artistes dans la Pop, ce sont les mélodies qui sont au centre même si parfois, nous pouvons partir du texte. Comme nous faisons des chansons en anglais et que nous sommes en France, il faut que la mélodie soit vraiment perceptible pour les personnes qui ne parlent pas anglais.

L : En tout cas, le texte n’est absolument pas mis de côté d’autant que nous sommes tous les deux très exigeants. Quant au fait de mettre les traductions sur Youtube, c’était pour permettre aux auditeurs de comprendre le sens de nos textes ; nous avions souvent cette demande de la part du public. De la composition aux arrangements en passant par les paroles, tout est très important, nous ne négligeons rien.

Pensez-vous que le français s’invitera prochainement dans vos chansons ?           

L : C’est possible même si ce n’est pas une volonté première. Nous ne sommes fermés à rien. Nous savons que le français est important mais nous n’avons pas envie de nous mélanger dans plusieurs langues ou dans plusieurs styles.

M : Pourquoi pas faire une reprise en français et la sortir sur les plateformes ou composer un titre dans notre langue mais pour le moment, l’anglais est notre langue musicale principale.

Quelles thématiques abordez-vous sur « A Record Called Love » ?

L : On dit souvent que l’on parle de l’amour de l’amour. Sur cet EP, nous abordons l’amour pour les autres et l’amour de soi ; apprendre à s’écouter, à s’aimer, à se comprendre. « Love Your Mind » qui ouvre l’EP est une discussion entre deux personnes et ça illustre l’avantage d’être deux dans des moments de doutes. La nostalgie et l’art déco ont aussi leur place sur ce disque.

M : C’est un EP qui a aussi été très inspiré par la grande époque des transatlantiques en France et plus particulièrement en Normandie. On se retrouve vraiment dans le terme ‘transatlantique’ car pour nous c’est vraiment le mélange entre la France, l’Angleterre et les Etats-Unis et notre musique est au carrefour de tous ces pays. Finalement, on aurait presque pu écouter nos chansons sur les vieux paquebots !

(c) Elma Desbouillons

(c) Elma Desbouillons

Pouvez-vous nous parler de la mise en images de « Love Your Mind » ?

L : La danse est l’élément nouveau de ce clip. Nous avons fait appel à six lycéens/lycéennes qui sont en spécialité danse. Le clip de « Love Your Mind » a été tourné à la Gare Maritime Transatlantique de Cherbourg ; un lieu qui compte vraiment pour nous par rapport au thème de la chanson. Pour l’EP en général et pour nos shootings, nous avons gardé cette identité art déco, un peu ‘luxueuse’. Il faut savoir que le clip de « Love Your Mind » représente plus d’un an de travail, il y a eu beaucoup de réflexion, nous sommes passés par plusieurs scénarios différents et par tout autant de lieux pour au final travailler avec la même équipe de production que la première fois avec qui cela avait très bien fonctionné. Nous avons eu à cœur de présenter quelque chose de festif, d’assez cinématographique et d’esthétique et nous sommes très contents du résultat. Cette chanson et ce clip ont donné la direction à tout l’EP.

Comment décririez-vous votre univers en quelques adjectifs ?

M : Rêveur, enveloppant, coloré, dynamique et contrasté car il y a de la force et de la douceur dans notre univers.

Qu’est-ce que chacun mettrait en avant chez l’autre ?

L : Max est quelqu’un de motivé et déterminé, il a cœur d’aller au bout des choses même dans des moments compliqués ; on est en accord la dessus, c’est ce qui fait que nous avançons sans cesse. Max est également quelqu’un de gentil et de très généreux avec les autres.

M : J’aurais dit la même chose de Loïcia !

(c) Elma Desbouillons

(c) Elma Desbouillons

Votre culture musicale est-elle plutôt commune ou avez-vous chacun des artistes de référence bien différents ?

: Plus jeunes, nos familles n’écoutaient pas du tout la même chose mais nous nous sommes rejoints sur la Pop même si on dit souvent que je suis Beatles et que Max est Rolling Stones. Pour ma part, à la maison, mes parents écoutaient de la pop, du rock mais aussi du Jazz et du classique. Dans notre musique, nous aimons allier des influences modernes et d’autres plus anciennes, nous pourrions citer notamment Billie Eilish, Harry Styles, Lana Del Rey, Kate Bush et Fleetwood Mac. Nous avons toujours des influences variées mais nous nous sommes rejoints sur certains points et nous nous sommes ouverts à plein de choses.

M : De mon côté, j’ai eu une éducation basée sur le Hard Rock et le Métal. J’ai toujours beaucoup écouté de Blues, je dois tenir ça de ma mère. Et ce qui est drôle c’est que j’ai fini en école de musique de Jazz alors que je n’en avais jamais écouté de ma vie, mais j’ai aimé.

Quels sont vos prochains projets ?

L : Nous aimerions faire une belle live session, peut-être un feat et pourquoi pas une reprise. Affaire à suivre !

M : Aussi cet été nous sommes très concentrés sur l’organisation de la quatrième édition de notre Festival de musiques actuelles, ‘Somewhere Festival’, le 10 août prochain à Planches, dans l’Orne. Il y en a pour tous les goûts, rap, rock, pop, tech… C’est notre gros projet de l’été que nous réalisons avec notre groupe et avec l’association que nous avons créée pour ce festival. Venez nombreux et nombreuses, c’est 5 euros l’entrée !

Rencontre avec The Songwriters au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « A Record Called Love » !
https://www.facebook.com/people/The-Songwriters/100064270204595/
Commenter cet article