Retrouvailles avec Pierre Grizzli au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Danser Sur L’Eau » !
Que s’est-il passé musicalement pour toi depuis la parution du titre « Les Joues Pourpres » il y a deux ans ? As-tu notamment commencé à œuvrer pour d’autres artistes ?
J’ai toujours un peu fait de la basse pour d’autres artistes mais j’ai surtout commencé à travailler avec Maxime Kosinetz qui est devenu mon réalisateur et cela a pas mal changé la donne. Par ailleurs, j’étais vraiment dans la démarche de composer un album alors qu’auparavant, j’avais plus le souhait de sortir quelques singles pour le plaisir.
Pourquoi as-tu attendu ce laps de temps avant de proposer un nouveau single et annoncer ; par là même ; ton premier album ?
Pendant deux ans, j’étais en tournée avec Clara Luciani et c’était assez intense. J’ai essayé de faire des séances de studio par ci par là quand je rentrais mais booker des musiciens et enregistrer les maquettes que j’avais a pris un petit peu de temps. L’album a été terminé il y a quelques mois et ensuite, j’ai pris le temps de réfléchir à la stratégie pour lancer ce disque.
Pourquoi as-tu opté pour Grizzli comme nom d’artiste ? Si on s’en tient uniquement à l’animal, il est pourtant très éloigné de la douceur inhérente à ta musique…
Malgré l’image que l’on a de lui ; celle d’un animal sauvage et féroce ; je trouve que le grizzli est très doux et tout comme lui, j’adore le miel. Par ailleurs, j’avais fait un portrait Chinois et une méditation sur les animaux et à chaque fois, je tombais sur l’ours ; je me suis dit qu’il fallait que j’en fasse quelque chose. Pour finir, ça ressemble à mon nom de famille, cela faisait sens de prendre Grizzli comme nom de scène. Le fait de ne pas prendre mon nom perso est un vrai choix car comme j’ai élaboré un univers onirique sur cet album, c’est un peu comme si c’était une personnalité différente que j’avais créé tout en restant moi-même.
De quoi parles-tu dans « Danser Sur L’Eau » ?
Cette chanson est un peu une métaphore sur la mer, elle évoque un retour aux sources. Dans ce titre, j’aborde également la peur de la mort et j’exprime cela par une mélancolie de vivre un peu trop. Pour ce titre, j’ai eu envie de créer quelque chose de complètement onirique au niveau des paroles ; j’avais envie de rêver. Cette chanson est née dans le Sud où se trouvent mes racines ; je regardais la mer intensément tout en goûtant à la chance d’être en vie. J’ai eu le souhait de mélanger l’espace du rêve, de l’amour et de la mort dans cette espèce de rêve de vivre un peu plus longtemps que prévu.
Ce titre a-t-il été évident pour lancer la promotion de ton premier album ?
Je pense que ce n’est jamais évident de lancer la promotion d’un premier album mais je suis plutôt content des retours. Pour moi, c’était évident de commencer par ce titre car il synthétise un peu l’univers de l’album à paraître.
Peux-tu nous parler de la mise en images de cette chanson ?
Nous avons essayé ; avec Giovanna Gorassini ; de retranscrire l’univers onirique du morceau dans le clip. Nous sommes allés là où j’ai grandi dans le Sud et dans ce clip, on retrouve tous mes endroits préférés notamment le phare du village, la falaise, la mer, le petit étang…C’était très émouvant pour moi de tourner ce clip là-bas. J’ai fait appel à ma compagne pour le rôle de la sirène. Il y a plein de choses que j’adore dans ce clip notamment cette scène de long baiser presque un peu dérangeant. Ce clip n’est pas exactement ce que j’avais en tête quand j’ai écrit « Danser Sur L’Eau » mais Giovanna à qui j’ai laissé carte blanche a tout de suite ressenti des choses notamment de l’amour, elle s’est dit que cette chanson parlait de mon amoureuse alors que pour moi, c’était un morceau hyper introspectif. Avec du recul, j’y ai trouvé de l’amour moi aussi. Je me suis dit qu’avoir ce côté un peu solitaire, l’amour et les quatre saisons était la bonne chose à faire en termes d’images.
Tu as de nouveau collaboré avec Giovanna Gorassini pour le clip de « Danser Sur L’Eau », que mettrais-tu en avant dans son travail ?
J’adore cette réalisatrice qui œuvre plutôt dans le cinéma à la base ; je trouve qu’elle a d’ailleurs un univers très cinématographique pour les clips. Il y a beaucoup de douceur et d’élégance dans son travail. Comme moi, Giovanna est une personne très sensible. C’est toujours très agréable de travailler avec elle.
Que peux-tu nous révéler sur ton premier album à paraître prochainement ?
Il y aura beaucoup de vibes différentes sur ce disque et cela aussi bien au niveau des textes que musicalement car j’ai choisi de faire appel à plusieurs musiciens qui ont des univers différents. Il y aura douze titres sur l’album mais également des petits interludes et des surprises. Il y aura deux featurings. Tout est enregistré et masterisé. La sortie se ferait idéalement le 27 octobre ; jour de mes 30 ans.
En référence au titre de ta nouvelle chanson, sur quelle eau irais-tu le plus naturellement « danser » ?
J’aime la mer et les océans et comme j’ai la chance de beaucoup voyager, j’en ai fait pas mal mais à chaque fois, je reviens à la Méditerranée car j’y ai mes racines. J’aime la tranquillité de cette mer même si elle peut être parfois très agitée ; il y a quelque chose de très reposant ; et on y peut s’y baigner presque toute l’année. Je trouve que la Méditerranée est moins hostile que l’Océan Pacifique ou l’Océan Atlantique.
T’exprimes-tu déjà en live de manière solo ?
Pas encore, je suis en train de préparer cela. J’aimerais bien trouver un concept un peu atypique pour faire des concerts. Etant un peu timide, je n’ai pas trop envie de me retrouver seul face à un public à l’écoute et debout dans une salle classique. J’aimerais bien mélanger les arts ; peinture, danse et musique. Le centre de l’attention serait partagé entre plusieurs disciplines.
Quels sont tes prochains projets ?
Un prochain clip va être tourné avec Giovanna incessamment sous peu, il illustrera mon prochain titre qui sortira idéalement d’ici fin mars. J’aimerais beaucoup faire une live session « maison » pour cette prochaine chanson et en faire une plus « sérieuse » dans le Sud dans la nature avec des drones. D’autres singles seront dévoilés avant la parution de l’album en octobre. Il y aura un petit clip en animation qui sera un bonus. J’aimerais bien repartir rapidement en studio…
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