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Retrouvailles avec Fred d’Astonvilla au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Superspectives » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Yann Orhan

(c) Yann Orhan

Le Silver Tour a-t-il été l’élément déclencheur à ce nouvel album qui sort dix ans après « Joy Machine » ?

Absolument ! Être sur scène, c’est quelque chose d’exceptionnel ; ce sont des moments privilégiés ; dans la vie de tout artiste et c’est cela a déclenché l’étincelle du retour et l’envie de faire un nouvel album.

Qu’est-ce qui a fait que vous n’aviez plus « la flamme » durant toutes ces années ?

Après vingt ans de bons et loyaux services, tu as envie de vivre d’autres choses dans la vie. Pour ma part, je rêvais de devenir cuisinier et j’ai eu la chance d’ouvrir mon propre restaurant mais c’était quinze jours avant le COVID ; très mauvais timing. Cette expérience très intéressante a nourri en partie les textes de ce nouvel album.

Musicalement parlant, « Superspectives » s’inscrit-il dans la lignée de ses prédécesseurs ou au contraire, avez-vous élargi vos horizons ?

Nous avons plus qu’élargi nos horizons. Quand nous nous sommes retrouvés pour élaborer « Superspectives », nous avons eu à cœur d’oublier tous nos vieux réflexes de compo et d’écriture car nous voulions repartir avec le maximum de spontanéité. Dix ans, c’était parfait pour nettoyer tout cela. Le songwriting se veut à l’opposé de tout ce que nous avons fait sur les albums précédents mais malgré tout, il y a toujours la signature Astonvilla et je suppose que c’est lié aussi à la voix.

(c) Yann Orhan

(c) Yann Orhan

Peux-tu expliciter le titre de votre sixième album ?

Nous avons inventé ce mot tout simple. Nous voulions apporter une note d’espoir dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Ce mot a été comme un mantra durant toute la conception de cet album. Retrouver la scène et le public, ce sont des superspectives !

Quels thèmes abordez-vous sur ce disque ?           

La plupart des textes sont des chants dédiés à une personne. Au moment où s’est écrit cet album, une très belle histoire d’amour a pris l’eau ; j’ai essayé de me convaincre que j’allais pouvoir la maintenir à flot avec des superspectives, j’ai couru sur place pour ne pas tomber, j’ai pataugé, mouliné mais ça a été aussi une nourriture exceptionnelle pour écrire ces chansons d’un amour contrarié ; bancal. Au-delà de ce thème, on retrouve sur cet album tout ce qui nous transperce au quotidien à savoir la politique, l’économie, les crises sociales qui nous empreignent le corps et l’esprit. 

Dirais-tu que « Superspectives » dresse un pont entre votre propre adolescence et votre époque actuelle ?

Exactement ; c’est très bien formulé comme question. Rester dans l’adolescence est un boulot à plein temps ; je trouve. Je voulais un album qui fasse bouger les corps et briller les yeux ; je souhaitais que ce disque soit un étonnement. Il y a plein d’éléments sur la pochette de « Superspectives » qui représentent graphiquement un peu tout cela.

Retrouvailles avec Fred d’Astonvilla au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Superspectives » !

Sur ce nouvel opus, on retrouve notamment la chanson « Beat Generation », en quoi ce mouvement littéraire des années 50-60 t’a-t-il influencé ?

Ce n’est pas moi qui ai écrit le texte de cette chanson. Le fait d’être en permanence sur la route en tant que musicien pourrait être un parallèle. La Beat Generation n’est pas un mouvement autre que littéraire alors que les gens ont plutôt tendance à croire que c’est une liberté philosophique des corps comme l’a été quelques années plus tard le Flower Power.

Comment est née cette collaboration avec Séream ?

Séream est un ami poète qui avait écrit « Croiser Le Fer » et « Le Baiser » dans les albums précédents. J’ai toujours aimé ses mots. Quand il m’a envoyé ce texte un peu foutraque, j’ai fait un cut-off ; j’ai coupé, j’ai collé ; et cela a donné « Beat Generation » qui est un peu représentatif d’aujourd’hui…Moi, je cherche le love alors qu’elle cherche l’amour libre.

Que représente pour toi « Superspectives » ?

C’est l’album Rock de l’année 2025 ! Ce n’est pas un album de plus car la mise en condition pour faire un nouveau disque était de faire L’ALBUM et c’est la volonté ; la détermination ; qui m’anime depuis toujours. Sans fausse modestie, nous sommes toujours là aujourd’hui après 30 ans et nous n’avons plus rien à prouver ; c’est quand même génial d’autant que nous revenons avec une musique qui se veut surprenante car nous n’avons pas fait la musique du vieux groupe de Rock à papa comme certains peuvent l’attendre. Je suis ravi de l’accueil réservé à cet album car il correspond à ce que nous avions imaginé quand nous l’avons composé.

(c) Yann Orhan

(c) Yann Orhan

Penses-tu que le septième album d’Astonvilla verra le jour plus rapidement que « Superspectives » ?

(Rires) Inch Allah ; j’ai envie de dire !

« Superspectives » se termine avec « Try Not To Think So Much » ; essayer de ne pas trop réfléchir serait-ce un peu ton credo afin d’être dans l’action de façon spontanée ?

Ça a toujours été ma façon d’aborder les choses dans la vie. Je suis dans le faire. Je délivre ce message car il est important de le rappeler. C’est bien de se poser des questions ; parfois, on en a tellement qu’elles peuvent être encombrantes ; mais je préfère faire les choses et réfléchir ensuite.

Quels sont vos prochains projets ?

L’album sortira le 1er mars. Le gros de la tournée se déroulera à partir de l’automne et sur tout 2025 voir même après mais nous avons déjà quelques dates programmées à Vauréal, Toulouse, Lille et Strasbourg. Nous serons à l’Elysée Montmartre le 30 mars. J’ai envie que cet album s’inscrive dans la durée ; ça sera un challenge. Il y aura des clips et des live sessions. Avec mon associé Fabien, nous avons monté un label ; Delco Music ; et nous avons la volonté de signer d’autres artistes. Astonvilla, c’est la récréation, on est là pour se marrer, prendre du plaisir et en donner. 

Retrouvailles avec Fred d’Astonvilla au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Superspectives » !
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