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Rencontre avec Abrahaam au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

© Eymeric Pierre-Louis

© Eymeric Pierre-Louis

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis producteur de musique électronique avec de grosses influences Rap et musique Urbaine. Je suis auteur, compositeur et interprète. Je compose au clavier et je peux gratter un peu de guitare quand il faut.

Qu’as-tu fait musicalement parlant avant la parution de ton premier EP intitulé « Genesis » ?

J’ai commencé par le Rap il y a assez longtemps. A cette époque-là, il n’y avait pas encore Youtube et les type beats et il fallait donc trouver un moyen de faire soi-même des instrus afin de rapper dessus. J’ai commencé à composer comme cela et j’y ai vite pris goût. Comme ça m’a semblé plus simple de composer que d’écrire et de rapper, j’ai rapidement switché sur la composition. A ce moment-là, les beatmakers n’étaient pas hyper reconnus et quand on voulait pousser un peu nos instrus, on était vite catalogué musique électronique ; ce qui m’a doucement fait glisser vers cette musique même si je garde mes influences Rap avec moi.

Comme son nom pourrait le laisser penser, vois-tu ton premier EP comme la genèse de ton projet musical ?

Tout à fait et c’est pour cela que je l’ai appelé ainsi. « Genesis » est le début de l’histoire ; c’est la première pierre d’un univers en construction. L’ordre des titres a été pensé et chaque titre est la suite du précédent. Avec cet EP, je voulais marquer quelque chose d’assez fort en termes de couleur et d’univers pour que les gens qui veulent savoir qui est Abrahaam puissent avoir une bonne idée de ce que j’ai à cœur de transmettre. Cet EP a été pensé pour être suivi par d’autres chapitres.

© Eymeric Pierre-Louis

© Eymeric Pierre-Louis

En termes de sonorités, comment décrirais-tu « Genesis » ?

« Genesis » est un EP assez cohérent qui mêle l’orchestre ; violons-cuivres ; des chœurs d’opéra et des sonorités électroniques assez dures. Je voulais qu’il y ait un vrai parti-pris sur ce disque. Nous avons poussé très loin le côté qui tape.

Comment synthétiserais-tu ton univers en quelques adjectifs ?

Très épique et puissant ; sans aucune mégalomanie. L’idée est d’essayer de transmettre cette énergie aux auditeurs pour qu’ils puissent la ressentir en eux et qu’ils prennent conscience qu’il y a un potentiel infini en eux ; une force dont ils n’ont peut-être même pas idée qui leur permettrait de tout accomplir. Par le biais de mes morceaux, c’est cette puissance que j’essaie de transmettre mais avec beaucoup d’amour et c’est vraiment toujours pour l’autre.

Quelle esthétique as-tu envie de développer avec ton projet ?

Il y a une volonté d’être hors du temps et de l’espace afin que chacun puisse se faire sa propre interprétation.

© Eymeric Pierre-Louis

© Eymeric Pierre-Louis

Comment est née ta collaboration avec Jah Allah sur « City » ?

Mon premier single « Iconoclast » a été relayé sur quelques playlists et c’est en parcourant l’une d’elles que j’ai découvert un titre de Jah Allah. Son nom m’a fait rire car cela signifie deux fois Dieu, Jah pour les rastas et Allah pour les musulmans. Je me suis dit qu’il faudrait que l’on fasse un morceau ensemble car Abrahaam a aussi cette connotation spirituelle. Je l’ai contacté tout simplement et il était chaud pour faire ce morceau.

As-tu prévu de t’exprimer vocalement toi-même sur tes morceaux à l’avenir ?

C’est déjà fait, c’est moi qui chante sur « Iconoclast » et la grosse voix sur « Genesis » est la mienne. Je peux chanter mais je ne suis pas chanteur, je prends vraiment ma voix comme un instrument.

Peux-tu nous parler de la mise en images de « System » ?

Le clip de « System » s’inscrit dans la continuité de celui de « Genesis » ; en revanche, là où « Genesis » était une ouverture, « System » illustre le fait d’être enfermés dans des cases. A la moitié du morceau, les chœurs qui sont le fil rouge de l’EP viennent rappeler que l’on peut se libérer de cela et à la fin du clip, il y a une ouverture vers autre chose…

© Eymeric Pierre-Louis

© Eymeric Pierre-Louis

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Ma culture musicale est relativement assez large. J’ai un père Antillais qui est Jazzman et j’ai donc grandi avec Miles Davis, Kassav’, James Brown…et c’est lui qui m’a fait découvrir le Rap avec des groupes comme IAM et NTM. Ado, j’ai été marqué par des artistes tels que Busta Rhymes, Jay-Z, Ludacris, DMX…des choses très puissantes et assez épiques. Après, peu à peu, je me suis ouvert à la Soul avec des artistes comme Erykah Badu et Outkast ; je suis un grand fan d’André 3000. Comme j’ai travaillé dans un label parisien très Pop, ça m’a ouvert à pas mal d’artistes Pop. Dans la musique électronique, j’ai beaucoup Baaeur, Skrillex, Fred Again.., Four Tet…J’aime aussi Kanye West.

Quels sont tes prochains projets ?

Il y a encore des choses en réserve concernant ce premier EP notamment un court-métrage qui a été diffusé durant la listening party et que je garde encore au chaud. Ce court-métrage qui présente tout le cadre autour du projet lancera le live ; nous travaillons dessus. Des live streams sont prévus avant les concerts. Des remixes sont prévus également. J’ai commencé à initier quelques collaborations avec d’autres artistes…

Rencontre avec Abrahaam au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier EP !
https://www.facebook.com/abrahaam.music
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