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Rencontre avec Ludéal au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son album de covers !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Vincent Ludéal

(c) Vincent Ludéal

Comment est née l’idée d’enregistrer un disque de covers alors que tu as déjà cinq albums de chansons originales à ton actif ?

C’est arrivé pendant le confinement. J’ai eu la très bonne idée de sortir mon album « L’Aurore » le 13 mars 2020 et quatre jours après, c’était la fin du monde. J’étais un peu lessivé mais il fallait bien faire quelque chose et c’est là que l’idée des reprises m’est venue. Les chansons existent déjà, il n’y a pas trop à réfléchir et puis, je n’en avais jamais fait ; c’était un domaine que je ne connaissais pas, je ne m’y étais pas refusé mais je n’en avais pas eu besoin. Pendant ce confinement, j’ai eu envie de jouer de la guitare et de chanter les chansons des autres et quand j’ai commencé à le faire, j’y ai pris plaisir.

Vois-tu « Fifty Fifty Vol.1 » comme une « respiration » dans ta discographie ?

Je verrais plutôt cela comme la fin d’un cycle. Je n’ai jamais eu la prétention de dire que j’allais continuer ou qu’il y aurait un autre album après car pour moi, c’est toujours le dernier. Je pensais vraiment que « L’Aurore » serait mon ultime disque et puis non. Je trouve ça bien de terminer par des reprises car c’est une forme d’hommage à d’où je viens.

Un volume 1 appelle d’autres projets « Fifty Fifty », les as-tu déjà en tête ?

Oui, je les ai déjà en tête. Peut-être que tu te demandes pourquoi « Fifty Fifty » : cinquante-cinquante car j’ai 50 ans mais aussi parce que je voulais faire 50 reprises. En cours de route, quelques unes de ces chansons m’ont un peu glissé des mains ; je ne les aime plus trop ; il n’y aura peut-être pas 50 chansons et je n’ai presque plus 50 ans (rires) mais on n’est pas loin ! Le projet se tient car il est composé pour moitié de chansons d’autres artistes et pour moitié de moi comme interprète. Trois volumes sont prévus. Les chansons sont déjà enregistrées et je suis en train de les mixer.

(c) Saul Abraham

(c) Saul Abraham

Comment s’est élaboré le tracklisting de ce premier volume ?

Il faut prendre toutes ces chansons comme un ensemble et le choix a s’est fait de manière sentimentale selon leur présence dans mon histoire depuis que je suis né. J’ai plus choisi des chansons que des artistes ou des auteurs. Le tracklisting s’est élaboré avec mon éditeur afin qu’il y ait plusieurs époques des années 60 aux années 90 dans ce disque ; nous avons voulu mélanger toutes les générations. Je pense que c’est ce qui sera fait également dans les autres volumes à paraître.

Comment as-tu voulu réinterpréter ces chansons ?

Tout naturellement, comme si c’était mes propres chansons, j’ai simplement respecté les textes et les arrangements. Quand j’aime les arrangements dans une version originale, je vais les reprendre tels qu’ils sont mais sûrement avec un autre instrument ; parfois, c’est vraiment quelque chose d’essentiel car un arrangement peut chanter toute une chanson. J’ai juste mis toutes ces chansons à ma hauteur de voix.

Musicalement parlant, t’es-tu permis d’expérimenter plus ou moins par rapport à tes propres morceaux ?

J’ai vraiment fait comme pour mes morceaux. Je ne me suis pas dit que j’allais blinder de synthés une chanson qui venait des années 60 pour la moderniser. Je ne me suis pas posé ce genre de question. Si je voulais rafraîchir le morceau, je le faisais et il en allait de même si je voulais garder une authenticité accoustique. Ça s’est vraiment fait au feeling.

(c) Vincent Ludéal

(c) Vincent Ludéal

A quelle version originale es-tu resté le plus fidèle ?

Je ne suis pas si éloigné de la version  originale de « Diabolo Menthe » d’Yves Simon. Je ne vois pas comment on pourrait faire cette chanson autrement.

De laquelle t’es-tu le plus éloigné ?

Probablement d’ « A Bicyclette » car c’est vraiment une chanson de chansonnier, c’est une chanson à interpréter en live et comme Yves Montand était également acteur, il était magnifique sur scène quand il la chantait. Même si j’ai voulu respecter les atmosphères dans ma réinterprétation, il fallait que ma version soit autre.

As-tu eu des retours notamment d’Yves Simon, Jean-Louis Aubert/Louis Bertignac ou de JP Nataf/Jean-Christophe Urbain ?

Non mais j’en aurai une fois que cette interview sera en ligne ; j’en suis sûr !

(c) Vincent Ludéal

(c) Vincent Ludéal

Prévois-tu de partager quelques unes de ces réinterprétations en duo en live ?

Non et je peux même te dire que je voulais absolument reprendre « J’Ai Encore Rêvé D’Elle » d’Il Était Une Fois et je n’ai pas pu à cause du duo justement…J’aurais adoré la faire mais c’est une chanson trop difficile…Je n’ai pas la voix pour ça. A vrai dire, je ne pense même pas partir en live tout seul.

Quels sont tes prochains projets ?

J’essaie d’aller au bout de ce projet, il me reste deux volumes à faire, je suis très content du volume 1 et je veux que ce soit la même chose pour les deux autres. Très sincèrement, je ne me vois pas interpréter ces reprises sur scène ; ça ne m’emballe pas. Après…c’est le futur ; c’est le destin ; je ne sais pas ce qui se passera, je ne peux pas dire aujourd’hui si je vais me relancer dans l’écriture…c’est possible mais je ne peux pas le dire au moment-même où j’essaie d’aller au terme d’un projet.

Rencontre avec Ludéal au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son album de covers !
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