Rencontre avec The Doug afin d’en apprendre plus sur son très prometteur projet musical !
Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?
The Doug est mon nom d’artiste, je vais sur mes 22 ans, j’écris et je compose des chansons avec ma guitare en mettant un peu de Rap dedans. Ces morceaux sont assez introspectifs et personnels ; ça chiale pas mal.
T’es-tu très tôt intéressé à la musique ?
Pas dans le sens à en avoir joué ou en tout cas, pas si tôt que cela comme certains le font dès 4 ou 5 ans. En revanche, j’ai toujours écouté de la musique et chanté. J’ai commencé à jouer de la guitare vers l’âge de 11-12 ans ; j’ai appris les bases de l’instrument dans une association qui était gérée par ma belle-mère et j’ai continué mon apprentissage un peu tout seul avec mon grand frère. Ensuite, j’ai écrit mes premiers textes ; hors poèmes ; à la fin du collège/début du lycée. Ce n’est donc pas non plus si tard.
Quel a été le déclic pour te lancer professionnellement ?
Je pense que ça a été Le Printemps de Bourges en 2020. Je venais de terminer ma première année d’études à Lyon, j’étais en train de commencer la seconde et je me suis dit que ce n’était pas possible car ça me casser les pieds. J’avais déjà quelques touches avec des personnes du milieu de la musique et j’ai eu cette opportunité d’aller me produire au Printemps de Bourges. Comme beaucoup d’artistes, je me suis laissé un an pour voir si ça allait marcher ou pas et ça a marché. Le pari a été relevé et on verra plus tard s’il sera réussi.
Vois-tu « Jeune The Doug » comme une « carte de visite » autobiographique afin que le public te cerne immédiatement ?
Je pense que c’est une carte de visite mais elle n’est pas totalement autobiographique dans le texte. « Dans Le Décor » ; mon nouveau single ; est plus autobiographique car il parle de choses vraiment très personnelles. « Jeune The Doug » présente plus le personnage et l’univers que nous cherchons à instaurer ; les textes, la voix, des phases un peu rigolotes ou très tristes parfois.
Dans l’écriture, pars-tu de vécu, de choses qui te touchent, d’observation ?
Au final, ce n’est que du personnel. Mes textes reflètent mes réflexions, des moments de vie, ma manière de voir les choses. Je n’ai pas l’impression de décrire quelque chose d’extérieur mais plutôt de projeter dans mes textes ce qui est en moi. Je cherche vraiment à être le plus authentique possible. Je ne suis pas un rappeur bling-bling, je ne vais pas m’inventer une vie (rires).
Peux-tu nous parler de la mise en images de « Jeune The Doug » ?
Dans ce clip qui a été tourné près de chez moi dans le Puy-de-Dôme, je suis accompagné par un bouc nain angora. Pour cette vidéo, j’avais déjà des références graphiques de photographes ou de films très naturalistes avec des gens normaux mais toujours un peu décalés. Dans ces références, il y avait notamment Bruno Dumont et Juliet Casella dont je suivais le travail et le label m’a proposé de travailler avec elle. On a pitché directement, elle a littéralement avalé le moodboard, elle a mis sa patte dans la réalisation et elle a proposé un clip qui s’inscrivait vraiment dans ce que nous voulions. A l’image, il y a un côté campagne, un côté un peu décalé et quelque chose d’assez froid dans les couleurs et dans le décor car ce clip qui est esthétique n’a pas été tourné à Malibu.
De quoi vas-tu parler sur ton nouvel EP à paraître dans quelques semaines ?
Je vais parler de Clermont-Ferrand dans une chanson, de moi, de la vie qui est dure et de la difficulté à trouver sa place sur Terre.
Musicalement parlant, ton style a-t-il évolué depuis « Extincteur » ?
Le style a vraiment évolué. La manière d’écrire était bien plus Rap auparavant. Les textes étaient plus déconstruits, un peu dans le genre freestyle et dans l’EP à paraître, seul « Jeune The Doug » est dans ce mood-là. Aujourd’hui, mon style est plus chanson avec des paroles plus construites et des mélodies. C’est plus solide et cohérent au niveau des textes. Je suis plus posé et moins dans la ferveur de l’adolescence où l’on crache un peu notre haine et où l’on déborde d’énergie.
Comment décrirais-tu ton univers ?
Assez terre à terre, un peu désespéré et percutant car le but est vraiment de venir chercher les gens directement sans passer par quatre chemins.
Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?
J’ai grandi avec beaucoup de Chanson Française et du Rock ; Bashung, Brassens, le groupe Red Hot Chili Peppers, System Of A Down. J’aime également des artistes plus Pop ou plus Folk ; Gorillaz, Bon Iver, The Strokes. Dans le Rap Américain, j’adore Brockhampton et en France, des artistes comme Lomepal, Alpha Wann, Nekfeu, Népal qui a été une source d’inspiration de ouf.
Quels sont tes prochains projets ?
L’EP qui est constitué de six titres paraîtra le 06 mai et il est actuellement défendu par « Dans Le Décor » dont le clip est sorti il y a quelques jours. Un troisième single est prévu. Je suis déjà en cours de préparation de l’album, je dois déjà terminer l’écriture des textes et je n’ai donc pas de date à annoncer pour l’instant mais ne vous inquiétez, il y en aura un. Je fais déjà pas mal de live et j’espère que cela va continuer ; j’ai la chance d’avoir un tourneur qui travaille super bien et qui a confiance en mon projet. Je vais notamment faire les premières parties d’Eddy de Pretto à Bruxelles, Lille et Rennes les 26,27 et 28 avril ; venez nombreux !
The Doug - Dans le Décor (Clip Officiel)
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