Rencontre avec Maxence à l’occasion de la sortie de son premier album baptisé « Tout Est Trop Beau » !
As-tu très tôt imaginé ton avenir dans la musique ?
Non mais j’ai baigné dedans dès l’enfance et je pense que ça m’a grave inspiré. On écoutait beaucoup de musique à la maison et la radio était tout le temps allumée en voiture. Très tôt, mon frère a commencé à jouer de la guitare et moi, j’étais le cadet qui voulait faire comme son ainé. Je me suis mis aussi à la guitare mais au final au bout de trois ans, j’ai capté que ce n’était pas forcément mon truc. J’ai fait du saxophone, de la batterie…j’ai essayé plein d’instruments. En fait, je pense que j’avais juste besoin de faire des choses afin de m’exprimer et le faire grâce au chant est arrivé au lycée. Le jour où j’ai essayé de chanter et que j’ai kiffé ça, je me suis demandé aussitôt si une passion n’était pas en train de naître et que le rêve absolu ne serait-il pas d’en vivre.
Ton évolution musicale depuis tes débuts en groupe est-elle le résultat de ton évolution personnelle ?
Hou, c’est complexe ça, c’est une bonne question ! Oui, bien sûr, je pense que ça va de pair ; main dans la main. A la fois la musique, mes créations et les retours du public m’ont aidé moi-même à m’émanciper et à prendre confiance. De la même manière, si je fais des chansons et que je propose cela à l’heure actuelle, c’est parce que j’avais des choses en moi qui sommeillaient et que j’avais besoin de les sortir. J’ai l’impression d’avoir toujours fait un peu de la musique par thérapie, c’est ma manière de faire et effectivement, les deux évoluent de pair. Si un jour, je ressens le besoin de m’exprimer autrement, je le ferais peut-être par un autre biais.
Vois-tu « Tout Est Trop Beau » ; ton premier album ; comme le témoignage d’une maturité atteinte ?
Oula, la fameuse question ! Je ne sais pas car je n’ai pas trop conscientisé cet album, je ne l’ai pensé car j’ai écrit les choses spontanément mais évidemment, je les ai réfléchies en termes de cohérence et d’unité. J’ai juste fait les choses à un instant t avec tout mon cœur et mon âme. Après, ce sont les gens qui l’estimeront…En tout cas, sur cet album, je pense avoir mis un bon pied dans ce qui me ressemble et ce que j’aime faire en termes d’identité musicale.
Comment décrirais-tu l’univers de cet album ?
Optimiste, enthousiaste, mélancolique, curieux ; dans le sens où l’on se pose des questions ; et affirmé.
Quelles thématiques abordes-tu sur ce disque ?
Je parle beaucoup d’amour mais sous diverses séquences. Je parle de l’amour naissant, du rancart, de la rupture, des doutes…J’aime bien peindre des chansons comme des tableaux. Quand j’écris, j’ai beaucoup d’images dans la tête, un peu comme des films, j’aime bien décrire des instants et les ressentis à ce moment-là. C’est un album qui parle beaucoup d’émotions et du thème de l’hypersensibilité et cela fait bien écho au titre de ce disque car tout est trop beau dans le positif comme dans le négatif ; la vie est belle dans son malheur et dans ses émotions.
« Tout Est Trop Beau » est-il un album plutôt autobiographique ?
J’aime bien laisser deviner les gens…Evidemment, il y a du vrai et du fictif. C’est comme un film. Chaque chanson a son vécu et son romancé et j’aime bien laisser les auditeurs placer le curseur sur chaque vérité.
Peux-tu nous parler du clip qui illustre « Parfum d’Été » ?
Ce clip fait très écho au propos de la chanson. Je voulais simplement raconter une amourette qui laisse présager d’une chouette belle relation ensuite. Je voulais dépeindre le genre de soirée que l’on a tous vécue ou que l’on vivra tous, cette soirée où l’on n’attend pas grand-chose et où au final, on craque pour quelqu’un et c’est réciproque ou pas, on peut en rêver et nous avons illustrer cela avec ce coup de foudre lors d’un soir d’été dans la campagne au milieu des champs. Ce clip a été réalisé par Bleunuit ; une prod vraiment très forte. Dans cette vidéo qui a été super chouette à tourner, on me voit rencontrer une fille avec laquelle je fugue et finalement, quand nous nous endormons, nous rêvons à ce début d’histoire ; c’est un peu comme si nous nous connaissions depuis toujours.
Sur la pochette de ton disque, es-tu dans la peau d’un personnage ou est-ce que cela te représente bien au quotidien ?
Les deux. Je pense que ça me ressemble dans cette crédulité que je peux avoir à trouver les choses trop belles. J’ai eu envie de représenter la fragilité de chaque instant malgré tous les efforts que l’on peut faire. Sur cette pochette d’album, on me voit prêt à être aspergé par voiture qui roule dans une flaque d’eau, certes, cela va gâcher toutes mes heures de préparation pour être beau mais ce n’est pas grave. Ça peut me ressembler aussi dans ma maladresse au quotidien et dans cette naïveté que certaines personnes interprètent dans l’écriture de mes chansons.
Qui retrouve-t-on dans tes influences musicales actuellement ?
Je laisse beaucoup tourner mes plateformes en mode aléatoire sans vraiment trop retenir les noms et quand j’aime bien un titre, je le mets dans une playlist où il y a 3000 chansons. Je ne suis pas fixé sur un artiste. En revanche, j’ai toujours été fan de Chino Moreno et de Deftones, ça m’a beaucoup marqué dans ma manière de chanter et aussi de dépeindre des moments et des sentiments dans mes chansons. Pour te citer des grands classiques : Radiohead, Bon Iver, James Blake, Orelsan, Julien Doré…
Selon toi, dans quel mood et dans quel lieu faudrait-il être pour profiter au mieux de ton album ?
Je pense qu’il faudrait un grand pavillon qui permettrait aux auditeurs de bouger. A un moment, il faudrait être sur le canapé, tranquille, et jouer l’album sur les enceintes. Après, il faudrait se mettre debout, installer des lumières, ou aller dans son jardin et danser. A la tombée de la nuit, il faudrait s’installer dans son lit avec une bonne tisane chaude et des écouteurs et écouter ça les yeux fermés. Pour certains morceaux, il faudrait être aussi dans une salle de concert avec du bon son.
Qu’aimerais-tu offrir au public dans les années à venir par le biais de ta musique ?
C’est complexe car j’ai du mal à me projeter dans ce que je fais. Que ce soit dans la comédie ou à travers le chant, je fais toujours les choses à l’instinct et au feeling. Quand je fais quelque chose, c’est que ça me rend heureux et que j’ai envie de le faire. Par contre, ce que j’aime offrir et ça sera toujours cela, ce sont des émotions. Pour moi, une chanson est réussie quand au moins une personne vient me voir pour me dire qu’elle a été transportée ; que ce soit dans un moment de légèreté ou dans des pleurs.
As-tu d’autres actualités et/ou projets en parallèle à la sortie de ton premier album ?
Pour accompagner la sortie de cet album qui sera disponible le 26 novembre, j’ai imaginé une sorte de documentaire à la fois fictif et réel. Tous les dimanches, durant cinq semaines, sur ma chaîne Youtube, un nouvel épisode est diffusé. Cette série hybride dresse un pont entre la comédie, la chanson et Internet. Il y a des moments hyper loufoques, de la poésie, du réel ; c’est un mélange de tout ce que j’aime faire et voir et ça m’a pas mal occupé ces derniers temps. La tournée vient de se terminer mais j’espère pouvoir vite remonter sur scène à partir du printemps. En tant que comédien, je vais continuer à passer des castings et peut-être qu’il y aura des projets pour la télé et pour le cinéma l’année prochaine…
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J'AI GÂCHÉ UN FILM SUR MA VIE... (feat. Bigflo & Oli) 1/5
On se retrouve dimanche prochain pour l'épisode 2 !Mon premier album " Tout est trop beau " sort le 26 novembre !Précommande le ici :https://maxence.lnk.to/T...