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Rencontre avec Worshhhip au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Mathias Trouvat/Martin Lescieux/Sophie Hanoun

(c) Mathias Trouvat/Martin Lescieux/Sophie Hanoun

Quel a été l'élément déclencheur pour créer Worshhhip ?
Durant seize ans, j’ai joué au sein de GUSH et nous avions l’habitude de tout faire ensemble en studio mais quand on est quatre dans un groupe, chacun à ses envies, ses apports et son énergie et j’ai ressenti le besoin de faire de la musique récréative ; travailler avec d’autres matières et d’autres substances.
Ce projet solo s’inscrit-il dans la lignée musicale de ce que tu as pu faire auparavant ?
J’ai trouvé vraiment agréable de faire de la Pop avec GUSH pendant des années mais je dois reconnaitre que je suis assez fan de musiques électroniques en tout genre et si nous faisions déjà beaucoup d’expérimentations avec le groupe, celles que j’ai faites de mon côté m’ont amené à faire de la musique avec des boîtes à rythmes et moins de voix. Durant deux ans, je me suis mis dans un délire tout seul et cela a donné ce premier album avec lequel j’ai reconvoqué ma partie Funky ; celle qui a envie de danser. 
Que représenterait pour toi Worshhhip ?
Ce projet représenterait ma déconnection de la vie active qui nous accapare tout le temps et mon trip tout seul dans la musique électronique qui met la tête en l’air.

(c) Mathias Trouvat/Martin Lescieux/Sophie Hanoun

(c) Mathias Trouvat/Martin Lescieux/Sophie Hanoun

Quelles casquettes as-tu dans Worshhhip ? 
Comme à la base, c’est un délire personnel, j’ai un peu toutes les casquettes dans ce projet. Je suis auteur, compositeur, interprète ; j’ai tout joué et tout chanté, je me suis pris au jeu et je me suis éclaté. Sur ce premier album, il y a quand même des amis qui sont venus me rejoindre. J’ai préparé ce disque jusqu’au mix mais je ne suis pas ingé son ; c’est vraiment un métier balaise ; et j’ai donc laissé cette partie à un professionnel en délivrant une production la plus aboutie possible. 
« Shake It Off » a-t-il été un premier single évident pour présenter Worshhhip au public ?
Pas du tout ! « Shake It Off » est né d’un délire en une après-midi. J’ai décidé de dévoiler ce morceau en premier car il était hyper spontané et récent. 
Peux-tu expliciter le titre de ton premier album ?
« Frenzy Ratio » renvoie au pic d’adrénaline ; au climax de frénésie ; que l’on peut ressentir en club quand on est enivré par la musique ; quand on danse et que l’on est à fond dedans. Ce ratio indique où j’en suis dans ma jauge de frénésie et ce que je recherche, c’est qu’elle soit au max !

(c) Mathias Trouvat/Martin Lescieux/Sophie Hanoun

(c) Mathias Trouvat/Martin Lescieux/Sophie Hanoun

As-tu œuvré directement sur un long format afin de ne pas avoir une sensation de frustration par rapport au fait de ne sortir que quelques titres sur un premier EP ? 
A l’origine, je devais faire un EP en avril 2020 mais le COVID est arrivé, nous avons annulé sa sortie et comme ces dernières années, j’avais fait beaucoup de chansons, j’avais suffisamment de matière pour un album. Je voulais d’abord révéler plusieurs titres avant l’album, cela permettait de ne pas entrer plein pot dans un univers d'autant que c’est un nouveau départ pour moi en quelque sorte. Par ailleurs, le fait d’avoir plus de titres et des remixes qui pourront être joués en live, cela va me permettre d’avoir du choix pour faire des setlists et non d’être limité avec seulement cinq titres. 
Quel est le thème central sur « Frenzy Ratio » ? 
Cet album parle de la rencontre du corps et de l’esprit qui sont en mouvement et qui se trouvent. Ce disque aborde notamment des états de transe, le fait de se débarrasser de ses démons, l’incidence du comportement de l’homme sur l’être amoureux...
T’es-tu dit assez rapidement qu'il y aurait des invités sur ton album où cela s'est-il fait de façon plus spontanée ?
Cela s’est fait très spontanément. J’adore la façon de chanter des artistes qui sont venus poser leurs voix sur ce disque et je dois reconnaitre qu’ils font des choses que moi, je ne peux pas à faire. Un ancien GUSH joue du clavier sur « Cut Some Slack », c’est un ami de toujours et j’étais trop content qu’il soit présent.

(c) Mathias Trouvat/Martin Lescieux/Sophie Hanoun

(c) Mathias Trouvat/Martin Lescieux/Sophie Hanoun

Comment décrirais-tu ton univers ? 
Il y a de la romance et il y a du rêve dans cet univers avec lequel j’espère réussir à connecter le romantique et le cosmique. Il y a également de la naïveté dans cet album qui est assez adolescent quelque part. 
Réfléchis-tu déjà à la suite de « Frenzy Ratio » ? Te verrais-tu intégrer du français dans tes prochaines compositions ?
Je suis déjà en train de travailler sur le second disque et j’ai la matière pour en faire un troisième. Un EP avec un thème décliné est en préparation et j’aimerais que des invités y chantent dans d’autres langues que l’anglais ; du japonais, de l’italien...Il m’arrive de faire des propositions en français mais pour d’autres artistes notamment pour la chanteuse Corine. Ma mère étant britannique, l'anglais fait partie de moi et pour l’instant, je suis plus à l’aise avec cette langue mais je ne suis pas fermé au français, il faudra juste que je me sente bien avec. Pour le moment, je n’ai pas encore trouvé la vibration.
Quels sont tes prochains projets ?
Je pense qu’il y aura un EP de remixes faits par moi. En parallèle de la préparation du live, je fais souvent des DJ sets aux Bains et j’espère pouvoir en faire plus. 

Rencontre avec Worshhhip au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !
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