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Rencontre avec Armand Fonty au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Petit Paradis » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Adrien Dereal

(c) Adrien Dereal

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je m’appelle Theo Fontourcy, j’ai 26 ans, je suis originaire de La Garenne-Colombes, je suis auteur, compositeur, interprète et aussi arrangeur dans mon projet. J’ai sorti un premier EP que j’ai fait en indépendant ; j’ai tout produit et j’ai eu aussi la casquette de directeur artistique en ce qui concernait tous les choix. Je joue de la guitare et du piano. Comme nom de scène, j’ai choisi d’utiliser mon second prénom qui est aussi celui de mon arrière-grand-père et Fonty qui est une contraction de mon nom de famille complet.

Qu’as-tu fait musicalement parlant avant de présenter « Reborn » en février dernier ?

Avant de revenir à Paris, j’ai fait mes études en Espagne et j’y ai eu un projet qui s’appelait El Largo Adiós. J’ai monté ce groupe avec Javier Sasso ; qui fait toujours partie de mes amis proches ; et nous avons sorti un album baptisé « Larmes En Couleurs ». A part cette première expérience discographique, je n’avais rien sorti d’autre avant « Reborn ». A vrai dire, je me suis tard à la musique. J’avais pris quelques cours de guitare à la fin de la primaire mais je n’ai vraiment repris qu’à l’âge de 16 ans.

Cette chanson a-t-elle un sens particulier pour toi ? Ce qui expliquerait que tu te sois lancé avec ce titre…

Oui ; carrément ! J’ai écrit cette chanson à la suite de gros problèmes de santé. Durant les mois qui ont suivi ma sortie de l’hôpital, j’ai vécu chez mes parents et lorsque je me suis posé sur le piano familial, j’ai sorti tout ce que j’avais besoin de sortir. A ce moment-là, j’allais souvent à l’hôpital pour des problèmes au pancréas, j’étais dans une sorte d’errance médicale, je ne savais pas ce qui m’arrivait, cela a duré deux ans jusqu’à ce qu’un chirurgien m’opère et m’enlève ces douleurs quotidiennes. « Reborn » illustre vraiment le fait de retrouver un corps sain sans douleurs afin de profiter ce que l’on appelle un « état normal » qui est assez miraculeux au fond.

(c) Adrien Dereal

(c) Adrien Dereal

Pourquoi as-tu fait le choix de sortir séparément mais de façon aussi rapprochée tes quatre premiers titres ?

J’ai voulu séparer la sortie de ces titres afin de donner différents rendez-vous pour toucher peut-être plus de personnes. Quant au fait que ces sorties ont été aussi rapprochées, je pense que c’est parce que j’ai hâte de passer à la suite.

Comment décrirais-tu ton univers ?

Onirique, sensible, empreint d’une certaine simplicité, très calme ; pour l’instant ; sincère.

De quoi parles-tu dans « Petit Paradis » ton dernier titre en date ?

Dans ce titre, je parle de la recherche d’un endroit refuge dans ce monde fou dans lequel nous vivons ; mais pas seulement un lieu géographique, je pense plutôt à un emplacement qui pourrait être partagé avec les gens que l’on aime. Ce petit paradis est une bulle d’amour.

(c) Adrien Dereal

(c) Adrien Dereal

Où se situerait géographiquement ton propre petit paradis ?

En Normandie, là où le clip de « Petit Paradis » a été tourné. Juste après le COVID, l’un de mes amis y a acheté une maison avec un grand terrain et c’est un lieu où je compte à terme construire un habitat léger pour avoir un entre-deux entre la campagne ; mon petit paradis ; et Paris où j’irai travailler.

Penses-tu que la suite sera aussi acoustique que tes quatre premiers morceaux ?

Je ne pense pas. La suite sera plus groovy. Mes prochains morceaux auront un peu plus de caractère, ils seront plus francs au niveau de l’engagement.

Peux-tu nous en dire plus sur la mise en images animée de « Wagon des Rêves » ?

Je suis très fier de la mise en images de « Wagon des Rêves ». J’ai été très content que toute une équipe ait travaillé sur ce premier clip pour lequel nous avons obtenu une subvention du CNC. Ce clip a été réalisé par Juliette Bonvallet qui est une très bonne amie depuis quelques années. J’avais l’idée d’un train qui s’envolait et nous avons développé cela ensemble dans l’écriture du scénario. Dans ce clip, il y a plein de petites références plus ou moins cachées notamment à Miyazaki et à mon grand-père qui est décédé pendant la réalisation de cette vidéo. Le petit garçon dans ce clip me représente, il y a un parallèle entre l’enfant et le jeune adulte, c’est comme un rappel à ne pas couper le lien avec son enfant intérieur.

(c) Adrien Dereal

(c) Adrien Dereal

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

J’ai beaucoup écouté l’album « Ella & Louis » d’Ella Fitzgerald et Louis Armstrong et cela dès ma plus tendre enfance. Dans ma culture musicale, on retrouve beaucoup de musique Brésilienne notamment Caetano Veloso, João Gilberto et Tim Maia. Sinon, pêle-mêle, des artistes comme Stan Getz, Leonard Cohen, Michael Kiwanuka, Patrick Watson, Gael Faure, Flavien Berger, Parcels, Daft Punk, Disiz

Quels sont tes prochains projets ?

De nouvelles chansons seront présentes sous la forme de live sessions qui seront peut-être enregistrées dans des lieux insolites. J’aimerais bien enregistrer mon prochain disque après l’été afin de le sortir courant 2025.

Rencontre avec Armand Fonty au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Petit Paradis » !
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