Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Retrouvailles avec Najoua Belyzel au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Schizophonia » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Kriss

(c) Kriss

Quels ont été les principaux retours faits sur « Ton Guerrier Massaï » avec lequel tu as amorcé l’arrivée de ton quatrième album composé de chansons originales ?

J’ai surpris pas mal de personnes avec ce titre. En général, les gens ne s’attendaient pas du tout à ce qu’il y ait de la guitare électrique. Que ce soit dans le métier ou dans le public, les gens ont été étonnés et assez contents que je revienne à la Synthpop de mes débuts ; 18 ans séparent « Gabriel » et « Ton Guerrier Massaï » et entre les deux, j’ai fait plein d’autres choses. Au-delà de la musique en elle-même, les gens m’ont beaucoup parlé du clip qui illustre cette chanson.

Que symbolise ce guerrier Massaï ?

Cette chanson n’a rien à voir avec la définition première d’un guerrier Massaï même si je suis allée chercher la force qui existe dans ce peuple. Pour moi, ce guerrier Massaï est une personne qui a du pouvoir sur une autre. Il est question d’emprise.

De quoi parles-tu dans cette chanson ?

« Ton Guerrier Massaï » est une chanson d’amour sur un thème très actuel à savoir le ghosting. Elle illustre la limite amour-amitié ; ce qu’on peut appeler la friendzone. Dans ce titre, je parle d’une amitié très forte mais cette personne-là ne répond pas à mes attentes ; elle n’est pas là, pas parce qu’elle fait des choses extraordinaires mais tout simplement car je ne compte pas assez pour elle. Cette personne me ghoste et je la ghoste en retour. Je me mets en mode avion, je coupe tout, j’écoute Kavinsky et je décide de me retrouver moi-même.

(c) Etienne Clotis

(c) Etienne Clotis

Peux-tu nous parler de tes envies visuelles en ce qui concerne son clip ?

Au niveau de l’image, il y a quelque chose de frais, de Pop, de coloré et d’urbain et on ne m’avait jamais vue dans cet esprit-là auparavant. Dans mes précédents clips, on retrouvait notamment de la poésie, de l’onirisme et de la spiritualité alors que celui-ci est dans une ambiance nocturne et course-poursuite. Je trouve que ce clip qui a été réalisé par Julien Salhi est totalement dans l’air du temps. Avec Christophe (Casanave), nous avions écrit un premier synopsis mais certaines choses n’étaient pas réalisables.

« Ton Guerrier Massaï » donne-t-il totalement le ton musical de ton nouvel album ?

Non car avec ce nouvel album, je vais traverser plusieurs décennies ; de la fin des années 70 aux années 2000. La musicalité de « Ton Guerrier Massaï » est froide tout en étant rythmée ; c’est un morceau très nocturne. Il faut savoir que ce n’est pas un sample, c’est une chanson originale composée sur un texte original et sur une musique originale, elle a juste été jouée façon Kavinsky que je cite dans le texte.

Pourquoi as-tu baptisé ce disque « Schizophonia » ?

« Schizophonia » est un album concept et ce titre a été trouvé par Olivier qui est mon manager ; ça a été une évidence. Christophe est l’orfèvre, moi, je suis la muse et Olivier est celui qui analyse toutes les coutures ; je prends en compte ce qu’il me dit car il me comprend et il m’offre un regard extérieur sur ce que je fais. Sur cet album, je me suis mise dans la peau d’artistes qui m’ont inspirée ou carrément dans les chansons en elles-mêmes et cela s’entendra d’un point de vue musical. Peut-être que les plus jeunes n’auront pas forcément les références…mais mes neveux qui ont entre 16 et 18 ans m’ont dit que c’était chanmé.

(c) Etienne Clotis

(c) Etienne Clotis

Comment s’est passée la composition de cet album ?

Christophe a composé toutes les chansons en premier lieu. Pour ma part, j’écris tout le temps même la nuit quand je n’arrive pas à dormir et ce ne sont pas des insomnies, j’appelle cela des infomnies car ce sont les informations qui me font cogiter ; on ne va pas se cacher qu’aux infos, ce sont rarement des bonnes nouvelles et moi, ça m’empêche de dormir. La composition et l’écriture ont été faites avant les arrangements qui ont été réalisés par Christophe également. Nous avons eu un déclic en écoutant « Blinding Lights » de The Weeknd qui nous a fait penser à « Take On Me » de a-ha, je kiffe, tout comme Bruno Mars qui me fait penser à Michael Jackson, ils font des titres originaux qui évoquent d’autres morceaux et Christophe s’est dit pourquoi pas. Pour cet album, nous n’avons pas été dans la copie mais nous nous sommes inspirés de certains morceaux déjà connus. Ce disque a été une manière pour moi de me réincarner dans les sons qui m’ont inspirée depuis toutes ces années.

Qu’as-tu voulu exprimer sur la pochette de ce nouveau disque ?

Quand nous avons fait cette séance photo avec Etienne Clotis en qui j’ai une confiance aveugle, nous ne savions pas du tout vers quoi nous nous dirigions, j’avais juste envie de m’amuser et comme cet album est un peu fou…la séance photo a été folle. A l’inverse d’une séance qui avait été très cadrée, j’ai fait ce que je voulais durant celle-ci où je portais un blazer couleur crème et où le coiffeur m’avait dégagé les cheveux afin de ne pas faire des photos trop posées. Je trouve très beau le travail d’Etienne qui a perçu ce que je voulais. Pour la pochette de « Schizophonia », nous avons travaillé par élimination car toute la planche de photos était intéressante. Le voile sur la photo que nous avons choisie m’a rappelé mon premier album, il y a quelque chose d’un peu mystique et de mystérieux et aussi une espèce de folie féminine dans cette image. C’est moi qui ai voulu utiliser cette photo où j’ai les yeux fermés car je trouvais que sur toutes les autres, mes yeux ne reflétaient pas tout ce qu’il y a dans cet album.

(c) Etienne Clotis

(c) Etienne Clotis

Selon toi, qu’est-ce qu’il y aurait de plus surprenant sur « Schizophonia » ?

Il y a presque un rap dans l’album, c’est un léger slam ! Je suis trop curieuse d’avoir le retour des auditeurs. Je fais également un duo avec moi-même sur ce disque via intelligence artificielle, je ne chante que les chœurs…je suis pionnière sur cet album. À chaque projet, j'ai toujours souhaité innover. Par exemple, « Gabriel » est venu installer la Synthpop dans le paysage musical français. Et avec ce nouvel album à venir, nous nous sommes amusés à pousser nos idées encore plus loin.

Quel serait le titre le plus « fou » sur ce nouvel album ? 

Ils sont tous fous mais je vais répondre « Un Simple Mot D’Amour » qui contient presque une prémonition…J’y annonce un événement pour 2027. Cette chanson est intéressante artistiquement et humainement.

Quels sont tes prochains projets ?

Une écoute exclusive de « Schizophonia » sera organisée à Paris le 26 avril. Un second extrait sera dévoilé avant l’album qui paraîtra idéalement d’ici la fin du printemps. Mon prochain single devrait être mis en images et remixé comme cela a été le cas pour « Ton Guerrier Massaï ». Tout est possible et envisageable en termes de live !

Retrouvailles avec Najoua Belyzel au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Schizophonia » !
Commenter cet article