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Rencontre avec Fils. au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier album !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Thomas-Lee Mendez

(c) Thomas-Lee Mendez

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je m’appelle Stéphane Del Castillo, j’habite à Bordeaux et cela fait huit ans que je vis de la musique à travers différents projets dont le groupe Rock MamaKilla. Je suis auteur, compositeur et interprète et dans Fils. qui est un projet autoproduit, je fais tout, j’enregistre, je joue de la guitare, du synthé, de la batterie et de la basse. Je suis principalement autodidacte.

Comment est né Fils. ?

Fils. est né durant le confinement car j’ai eu à cœur de faire de la musique pour moi-même sans forcément la produire ou la sortir. Je voulais raconter des choses sur des instrus que j’avais ; je voyais cela comme un projet ludique ; et j’ai vu que ça plaisait. Même moi, j’ai été surpris par le style que ça créait car je ne l’aurai jamais fait en temps normal et ça m’a encouragé à lancer ce projet.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la musique ?

C’est venu naturellement. Il n’y a pas eu le fait d’entendre un groupe en particulier qui m’a donné envie de faire de la musique. Un jour, j’ai simplement dit à ma mère que j’aimerais bien commencer à jouer de la guitare et elle m’a inscrit à des cours de guitare classique. Professionnellement, mon plan A est devenu la musique quand je me suis rendu compte que je pouvais en vivre car avant cela, je travaillais dans la cuisine et la musique était une passion ; je n’avais pas pour objectif de devenir une rockstar. En tout cas, j’ai toujours eu le souhait de faire quelque chose de personnel même en cuisine ; je voulais avoir mon propre restaurant ; mon endroit, mon environnement ; où j’aurais pu organiser des concerts. Lorsque je travaillais au Newquay Pub à Biarritz, le patron qui avait un groupe m’a vu joué entre deux services, il m’a demandé ce que je faisais en cuisine, il m’a dit qu’il fallait que j’aille jouer avec eux et c’est là que j’ai compris que je pouvais gagner ma vie avec un groupe. Nous avons fait quatre ans de tournée et ensuite, je ne me suis jamais arrêté.

(c) Thomas-Lee Mendez

(c) Thomas-Lee Mendez

Peux-tu nous en dire plus sur ton pseudo ; le point a-t-il son importance ?

C’est très simple, c’est juste pour me différencier car pas mal d’artistes s’appellent Fils et avec un point, ça ne dénature pas. J’ai choisi ce pseudo car je pense que j’ai une attitude un peu enfantine et même en vieillissant, je garde cela. Même les gens plus jeunes que moi ont l’impression que je suis plus jeune qu’eux. Ça n’a rien à voir avec de l’immaturité, je cherche juste à préserver l’enfant qui est en moi. Ce pseudo est venu assez naturellement pour tout cela.

« Peace » s’inscrit-il dans la continuité musicale de l’EP « Amorphe » paru en 2021 ?

Oui, c’est quand même dans la continuité car cela reste des textes très personnels livrés au creux de l’oreille ; sans artifice et sans fiction ; ce sont des moments de vie captés. En revanche, dans l’esthétique, « Peace » est beaucoup moins Rock qu’« Amorphe ». Sur l’album, il y a plus de guitare Indie, de delay et de reverb. Je pense que l’album est plus accessible mais ce n’était pas voulu, ça s’est fait naturellement.

Les retours sur ton premier disque t’ont-ils donné envie d’affiner ou de développer certains aspects de ton projet ?

Même si j’entends tous les avis, je crois que j’ai envie de rester fidèle à ce que je fais. Dans tous les cas, on ne peut pas plaire à tout le monde, certaines personnes vont t’aimer pour ce que tu es et d’autres non et c’est comme cela pour tout dans la vie. Même si je pense que certaines choses rentrent dans l’inconscient et que l’on modifie certains aspects, j’ai envie de rester le plus authentique par rapport à ce que je veux dire.

Rencontre avec Fils. au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier album !

Ton premier album possède-t-il un concept ?

Non, il n’y a pas de concept à proprement parler même si je parle beaucoup de mon ex dans ce disque. En général, je cherche à raconter des choses que je vis et qui me touchent vraiment. Comme ce disque s’est fait durant le confinement et que nous vivions beaucoup moins de choses, je me suis exprimé sur cette relation. Si la moitié de l’album parle mon ex, le fil rouge de ce disque serait surtout les rapports humains. 

Quelles thématiques abordes-tu sur ce disque ?

Ce disque parle d’amour au sens large du terme car je n’y aborde pas seulement la relation amoureuse mais aussi l’amour familial, amical…Je parle de ce que je peux voir autour de moi. J’aborde aussi la solitude ; ce n’est pas que de l’enfermement social car parfois il y a des gens qui ne se sentent pas à leur place tout simplement.

Peux-tu nous parler plus en détail de « La Comptine a Brûlé » ?

Sur ce morceau où je fais les deux voix, je m’imagine parler à un enfant que j’aurais potentiellement un jour. Dans un futur plus ou moins proche, nous avons du quitter la Terre pour survivre, nous sommes dans un vaisseau spatial et je lui lis une petite comptine qui est un peu à l’image du film « Idiocracy ».

Rencontre avec Fils. au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier album !

Comment synthétiserais-tu ton univers en quelques adjectifs ?

Authentique, brut, à cœur ouvert et planant.

Qu’as-tu voulu exprimer dans la mise en images de « Seul Tout » ?

Dans ce clip réalisé par Thomas-Lee Mendez qui représente les différents enfermements dus à la solitude, la danseuse contemporaine Léa Gressier qui est très très douée a un casque sur les oreilles ; il est relié directement au clavier sur lequel je joue ; et quand elle entend la chanson, elle ouvre les yeux et elle va chercher les autres personnes afin de les réveiller car jusqu’alors, elles étaient assez fermées et rentrées sur elles-mêmes. Les uns les autres vont tous s’éveiller et ils vont se rendre compte qu’ils ne sont pas si seuls. C’est très symbolique et nous avons voulu exprimer cela avec de la danse contemporaine sans trop d’artifices.

Est-ce que le réconfort évident illustré dans ce clip serait ce que tu aimerais apporter avec ta musique ?

Avec ce morceau, oui, ça me semblait important. Déjà pour mes proches qui écoutent « Seul Tout » mais aussi pour les gens qui se sentent seuls à un moment donné. J’avais envie que ces personnes entendent une voix réconfortante et qu’ils puissent se dire qu’ils ne sont pas seuls dans cette situation. On peut être écouté, compris et pourquoi pas fédérer ce mouvement-là par le biais de la musique.

Quels sont tes prochains projets ?

J’ai beaucoup de morceaux d’avance, il va falloir que je fasse le tri sur mon disque dur, la production d’un second album pourrait aller assez vite mais je suis en train de réfléchir à tout ce qui entoure une sortie de disque ; la promo, la distribution…En ce moment, je vais me concentrer un maximum sur le live. La release party de l'album se fera le 04 avril au Blonde Venus à Bordeaux. Des dates sont en train de se booker à Bordeaux et à Paris et j’aimerais bien tourner un peu partout en France. Une live session contenant quatre titres sortira très prochainement, elle a été un peu improvisée et tournée en plan séquence et je la trouve très cool ; elle est assez représentative du live. Il se pourrait que d’autres clips voient le jour avec Thomas-Lee Mendez

Rencontre avec Fils. au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier album !
https://www.facebook.com/fils.bdx
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