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Rencontre avec Baptiste et Clément du groupe Cloudy Heads au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Back To Equilibrium » !

Publié le par Steph Musicnation

©Philippe Frétault

©Philippe Frétault

Qui fait quoi au sein de Cloudy Heads ?

Baptiste : Nous sommes quatre musiciens dans Cloudy Heads. Pour ma part, je suis guitariste, claviériste et je fais aussi des chœurs.

Clément : Je suis le batteur du groupe. Ian qui est le chanteur principal est guitariste, il joue aussi du piano sur les disques mais en live, il n’y a que Baptiste au clavier pour l’instant. Théo est à la basse et il joue du synthé-basse en live. En ce qui concerne la composition de nos morceaux, il y a pas mal de taf entre Baptiste et Ian mais cela arrive que l’on jamme des titres à quatre en studio.

B : Avec Ian, nous élaborons des morceaux à peu près construits, nous avons parfois des idées de riffs en tête mais quand on arrive en studio, Clément et Théo peuvent nous proposer quelque chose de totalement différent et qui fonctionne dix fois mieux. Aujourd’hui, nous aimerions que le processus de composition soit collaboratif le plus possible.

Comment est né votre projet musical ?

: Cela fait 13 ans que je joue avec Ian que je connais depuis le CM2.

B : Cloudy Heads est leur troisième groupe.

C : J’ai rencontré Théo sur des concerts d’élèves à LA CLEF qui est une structure qui nous suit depuis toujours à Saint-Germain-en-Laye. Nous avons eu un précédent projet ensemble avec Ian et un autre musicien mais sans véritable but professionnel. Quand nous avons décidé de monter Cloudy Heads, Ian a rencontré Baptiste que je connaissais depuis le collège mais nous n’avions jamais joué auparavant ensemble.

B : Nous avions fait du surf ! Cloudy Heads est né durant l’été 2020.

Ce nom de groupe fait-il référence à un mood commun à chacun des membres ?

B : Ian était en voiture avec notre amie Claire, elle lui a demandé comment ce nouveau projet allait s’appeler et il a simplement regardé les nuages. Ian correspond assez à l’image que l’on peut se faire d’un artiste, il a un peu la tête dans les nuages, il est perdu dans ses pensées mais dans une certaine mesure, nous pouvons nous retrouver là-dedans tous les quatre comme plein de gens hors du groupe.

: On peut tous avoir des moments où l’on a la tête dans les nuages, où l’on pense à plein de choses. Au-delà du fait qu’il corresponde bien à Ian, je trouve que c’est un bon nom de groupe.

: Il est cohérent. Il correspond bien à notre musique qui est assez introspective et centrée sur les émotions.

©Philippe Frétault

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Cloudy Heads s’inscrit-il dans la lignée musicale de ce que chacun à pu faire auparavant ? Avez-vous mis en commun vos différentes influences ?

C : Ian et moi avons pas mal les mêmes influences car nous avons grandi ensemble depuis l’âge de 10 ans ; nous avons écouté à peu près les mêmes choses, ça passe par du Muse, The Beatles, Radiohead, Arctic Monkeys

: C’est à peu près pareil mais avec quelques différences. J’ai eu d’autres groupes avant de former Cloudy Heads et à la base, je suis plutôt guitare acoustique. Je suis rentré dans la musique avec des artistes tels que Passenger et Ed Sheeran. Au fur et à mesure, j’ai commencé à écouter du Rock et ça s’est très bien recoupé avec les influences de Clément et Ian. Quant à Théo, c’est carrément la musique Funk.

C : De base, Théo n’était pas dans le Rock mais il s’est vraiment bien incrusté dans notre délire Rock. Si maintenant, nous écoutons tous un peu la même chose, Théo a son petit univers un peu différent du notre et du coup, c’est super de bosser en studio avec quelqu’un comme lui.

B : Si on écoute notre titre « The Belly Of The Whale », ça slappe un peu à la basse !

: C’est cool d’apporter d’autres influences dans le Rock.

Il me semble que votre premier album a été enregistré durant l’été 2022, pourquoi a-t-il mis autant de temps à sortir ?

B : C’est une longue histoire !

C : Comme nous sommes indépendants et que c’est notre premier album, nous avons voulu bien faire les choses et cela nous a pris pas mal de temps ; surtout les clips. Comme nous avons changé d’attachée de presse pendant la promo, nous avons refait un planning afin de lui laisser du temps et cela a décalé la sortie de l’album qui aurait dû se faire logiquement en novembre dernier mais cela nous a permis de faire un clip supplémentaire qui est sorti en décembre.

B : Rétrospectivement, c’était une bonne idée car entre l’enregistrement de cet album durant l’été 2022 et sa sortie ; le 02 février 2024 ; notre audience a plus que quintuplé et cela parce que nous avons pris le temps de faire de beaux clips, de bien les promouvoir et nous avons laissé vivre ces chansons.

C : Entre nous, nous nous étions fait la promesse de ne pas sortir cet album de la même manière que nos deux EPS, nous voulions nous entourer plus afin de promouvoir notre musique au maximum pour ne  pas simplement sortir ce disque et passer à autre chose.

Durant ce laps de temps, vous êtes-vous uniquement concentrés sur cet album et le live ou avez-vous déjà anticipé la suite en écrivant de nouveaux titres ?

B : Nous sommes déjà en train de travailler sur la suite mais nous nous sommes d’abord concentrés sur le live.

: Nous avons fait pas mal de résidences afin de beaucoup bosser le live et maintenant, notre ingé son nous suit sur nos dates. Nous avons passé un gros step à ce niveau-là.

B : Nous avons fait beaucoup de dates et elles ont été très diverses ; nous avons joué notamment au Bus Palladium, au Supersonic, à L’International, au Sub Pigalle, au Truskel mais également dans des festivals étudiants, on a joué dans des facs ; surtout à Orsay. Par ailleurs, nous avons rajouté des instruments et des bandes sur scène.

C : Nous avons développé un live plus moderne ; nous ne sommes pas juste un groupe Rock qui joue live sans matériel électronique à côté. Pour moi, c’était essentiel.

B : Durant ce laps de temps, nous avons également écrit de nouveaux titres et nous en jouons déjà certains sur scène un peu pour les tester. Cela fait deux ans que nous présentons les titres de l’album et nous avons envie de continuer à nous amuser sur scène. Nous avons beaucoup de morceaux en stock et maintenant, nous allons faire le tri.

C : Nous n’avons pas réfléchi à faire de nouveaux morceaux, cela s’est fait naturellement car nous avons tous besoin de créer d’autres choses.

©Philippe Frétault

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« Back To Equilibrium » possède-t-il un fil rouge qui serait déroulé tout au long de ce disque ?

B : Cet album met en lumière quelqu’un qui est totalement perdu et instable et cette personne va vivre plein de choses afin de retrouver son équilibre. L’album débute avec « Yellow To Grey » qui est un morceau assez évocateur et rêveur et il se termine sur « See The Albatross » qui est beaucoup plus plus explosif et libérateur.

Quelles thématiques abordez-vous sur cet album ?

B : Dans ce disque, nous abordons l’instabilité des sentiments, des états d’âme et des émotions quotidiennes et cela passe notamment par l’évocation de la passion, de la tristesse, de l’envie de se relever après un échec…

C : Il y a également un peu de révolte également avec « Clarify Your Intentions ». Pour cette chanson, Ian avait été inspiré par le fait de devoir tout le temps se justifier durant le COVID. Il y a aussi de la douceur avec « Easy ».

Pourquoi avez-vous intégré « Blue » à « Back To Equilibrium » alors que  ce titre était déjà présent sur votre premier EP « Trying To Orbit The Sun » paru début 2021 ?

C : Il y a plusieurs raisons à cela. « Blue » est une chanson que Ian et moi avions bien avant Cloudy Heads. Les gens qui viennent nous voir en concert savent qu’il existe une seconde partie à ce morceau et au début, nous préférions ne pas l’enregistrer afin de la garder pour le live. Comme cette chanson plait toujours autant aux gens et que nous ne nous lassons pas de la jouer, nous avons pensé qu’elle méritait de figurer en intégralité sur notre premier album et cela nous a permis de la sublimer car sur l’EP, elle avait été enregistrée home-made.

©Philippe Frétault

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 Comment synthétiseriez-vous l’univers de Cloudy Heads en quelques adjectifs ?          

B : Explosif et intimiste ; paradoxalement. Quand il est sur scène, Ian instaure une ambiance de proximité avec tout le monde mais de manière très naturelle. Il se laisse toujours porté par le moment et il est très bon pour cela.

: Passionné, déterminé et spontané.

Pensez-vous que le français s’invitera dans votre projet ? L’un de vous se mettrait-il à chanter dans notre langue si jamais Ian ne se verrait pas le faire ?

C : C’est mort, s’il y a du français, ça sera pour Baptiste !

B : Ça peut se faire, faut voir…mais ce n’est pas à l’ordre du jour. On ne ferme pas la porte. On le fera quand on en aura envie ; on ne veut rien calculer. On a entre 21 et 25 ans, on vraiment le temps d’évoluer et de changer à propos de cela.

Quels sont vos prochains projets ?

C : Nous avons vraiment à cœur de tourner un maximum et surtout de sortir de Paris et de la région parisienne que nous avons pas mal écumée durant les premières années du projet. Sur notre compte Instagram, nous avons déjà quelques demandes de personnes qui souhaiteraient que nous venions jouer en région et cela fait plaisir. Nous avons joué récemment à Londres et nous aimerions le faire en Suisse, en Belgique, en Allemagne, en Italie, en Ecosse…c’est le rêve de Ian. Le clip de « See The Albatross » arrive très bientôt et ça serait cool d’enregistrer une belle live session. Nous allons nous mettre dans l’écriture du second album.

B : Idéalement, ce second album sortirait d’ici fin 2025 et avant, il y aura des nouveaux titres.

Rencontre avec Baptiste et Clément du groupe Cloudy Heads au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Back To Equilibrium » !
https://www.facebook.com/cloudyheadsband
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