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Retrouvailles avec Yake au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier album solo !

Publié le par Steph Musicnation

Retrouvailles avec Yake au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier album solo !

Pourquoi ton premier album solo a-t-il mis autant de temps à voir le jour ?

Après l’album de MAVERIK, pour lequel nous nous étions rencontrés en 2016, j’ai beaucoup écrit, mais sans vraiment de but. Et en fait, naturellement, certains morceaux collaient entre eux et rendaient un projet d’album solo assez cohérent. J’avais une histoire à raconter et des ambiances en tête. Je ne me serais pas lancé sans ces conditions réunies.

Qu’est-ce qui t’a décidé à le sortir en octobre dernier ?

Pendant la pandémie, j’ai énormément composé, mais je n’avais pas eu le temps de développer ces chansons. J’avais un bon couplet ou un bon refrain mais je n’avais pas tout le titre et les structures. J’ai pris le temps de les repenser et je m’étais fixé comme deadline la date de mon anniversaire. « The Shadowlands » est donc réellement sorti à cette date. J’ai la chance d’avoir mon studio, j’ai tout fait chez moi, en solo mais deux amis précieux sont venus m'épauler à savoir Vincent Choquet qui m’a aidé pour les lignes de basse et les prises de son et Cyril Maudelonde du Studio Télémaque qui a posé des batteries et avec qui on a fait le « Final mix ». Sans eux cet album ne sonnerait pas aussi bien.

« The Shadowlands » possède-t-il un concept/un fil rouge ?

L’idée de départ de cet album est le morceau qui lui a donné son nom « The Shadowlands » et qui avait une ambiance très particulière, très Dark, j’ai voulu garder cette ligne conductrice. L’ensemble de l’album est en fait, l’histoire d’un cowboy perdu qui a erré au travers de frasques et des rencontres. Chaque titre est un moment de sa vie. Y sont dépeints des ambiances et des ressentis. Ce cowboy s’est réfugié dans des mots et des sonorités pour affronter sa réalité. C’est un album qui a vraiment un début « West Tales », et une fin « See The End », qui raconte la mort du cowboy. L’album est vraiment à considérer comme une seule et même histoire.

Retrouvailles avec Yake au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier album solo !

A quoi font référence ces terres d’ombres qui baptisent ton album ?

Au côté sombre de ce cowboy, dans lequel il est obligé de se plonger et d’errer de temps en temps et cela a crée cette ambiance un peu particulière. On peut imaginer que le cowboy se marre, qu’il tire des coups, dans tous les sens du terme, qu’il en boive aussi, mais il vit des moments difficiles, ce sont ses « Shadowlands ».

Quelles thématiques y abordes-tu ?

Beaucoup des textes sont des métaphores filées, il y en a un sur une relation sexuelle pure ; on a l’impression que c’est une « Love Song » mais quand on écoute bien le texte, il aborde une relation charnelle forte. L’un des morceaux traite de l’excès de consommation de cocaïne mais tout est masqué, je n’aborde pas les sujets de manière frontale, je n’aime pas ça. On retrouve également beaucoup le thème sur la privation de liberté. Je parle également de combat psychologique face à une réalité que l’on n’a pas forcément acceptée.

Comment décrirais-tu l’univers de cet album ?

Ah… Même si je suis tout l’opposé dans la vie, c’est intimiste et mélancolique ! Certains morceaux sont volontairement très ambiancés. On est dans du cinématographique à fond, immersif et sensible. J’ai fait des choix de sonorités et il y a un parti pris très sixties aussi. Le tout peut être imagé comme un Western. Ces mélanges ont donné ces titres. Et pendant la création de cet album, sans le vouloir ou le chercher, j’ai beaucoup écouté les Kasabian, Jason Isbell, Liam Gallagher, Ennio Morricone, Johnny Cash, Roy Orbison

Retrouvailles avec Yake au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier album solo !

« The Shadowlands » est-il en quelque sorte un best of de tes dix dernières années d’écriture ?

Ouais, j’ai gardé ceux qui étaient les meilleurs, mais selon moi ! Et surtout les titres qui pouvaient créer un album homogène. Je trouvais que ça avait de la gueule de sortir tous ces morceaux ensemble. Je voulais que l’album soit un peu comme un vieux Juke-Box des années 60, dont les titres refléteraient un temps, avec une entité forte et des sonorités propres.

Avec cet album, ouvres-tu un nouveau chapitre dans ta carrière ou au contraire, est-ce que tu en clôtures un ?

Sur la même période, j’ai écrit beaucoup d’autres titres plus Rock, plus bruts, j’ai plein de morceaux qui méritent d’être enregistrés mais ils n’avaient pas leurs places dans cet album. En sortant « The Shadowlands », j’ai voulu clôturer ce chapitre-là ; ça termine une belle aventure, une partie de ma vie ; et maintenant, je vais me consacrer à tous les autres morceaux déjà existants et aux futurs sans me contraindre à essayer de les faire rentrer dans une case « The Shadowlands ». Je tourne une page d’écriture dont je suis hyper fier et ou j’ai beaucoup appris.

A quels films déjà existants, « The Shadowlands » aurait-il pu servir de B.O ?

« Mon Nom Est Personne » de Tonino Valeri (sur une idée de Sergio Leone), ça aurait été un truc fou que certains morceaux de « The Shadowlands » soient dessus, j’en aurais rêvé. D’ailleurs il y a plusieurs extraits vocaux de ce film dans l’album. Et dernièrement je me suis dit que j’aurais bien vu certains des titres de l’album dans « Les Trois Mousquetaires » de Martin Bourboulon. Rien à voir, mais ce film s’y prêtait ! Après si un réal français se lance dans un Western, j’adorerais en être !

Retrouvailles avec Yake au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier album solo !

Qu’aimerais-tu que l’on retienne le plus de ce disque ?

J’aimerais que les gens se racontent des histoires et s’évadent à l’écoute des titres. Je suis évidemment hyper attaché aux mélodies mais j’ai envie que « The Shadowlands » soit un album d’ambiances qui transporte celui ou celle qui l’écoute. Je sais, c’est ambitieux ! Mais j’ai travaillé sur les titres dans cet objectif.

Quels sont tes prochains projets ?

La sortie de l’album en vinyle réalisé par La Manufacture du Vinyle est prévue pour Noël. « So Divine », qui est un morceau fort, devrait être mis en image. J’aimerais tourner ce clip avec Benoît Bertin qui est un ami absolument brillant qui avait réalisé ceux de « The Shadowlands », « Low » et pas mal d’autres. Mon prochain projet solo sera résolument Electro/Rock. Et avec Erwan Calvez, mon complice de toujours, nous avons un projet de groupe que nous aimerions finaliser ; un EP devrait voir le jour prochainement.

Retrouvailles avec Yake au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier album solo !
https://www.facebook.com/MusicYake
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