Retrouvailles avec Woolen au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Particles, Vol.2 » !
« Particles, Vol.1 » est paru il y a un an maintenant, qu’est-ce qui a été le plus mis en avant sur ce disque ?
Les personnes qui me suivaient déjà ont plus mis en avant le changement de style et celles qui m’ont découvert avec cet EP ont mis l’accent sur le fait que le son de « Particles, Vol.1 » était mature et assez profond. A vrai dire, je suis passé d’une musique d’ambiance à quelque chose qui s’écoute un peu plus tout seul.
Pourquoi as-tu choisi de présenter ce projet sous la forme de deux EPS ?
Les deux EPS sont issus d’un même projet qui aurait pu être un album mais aujourd’hui, c’est très difficile de défendre un long format d’autant plus quand c’est un premier projet. Après en avoir discuté avec des amis qui suivent depuis longtemps en termes d’idées mais aussi avec l’équipe d’Egoist Records, nous avons décidé que la direction artistique serait beaucoup plus facile à mettre en place et que le projet serait compris beaucoup plus facilement si on le séparait en deux parties.
Comment mettrais-tu en parallèle ces deux volumes ?
Sur le premier volume, j’ai exploré des univers sonores plus dark et deep ; ce disque était plus sombre que le second et cela se ressent même au niveau des pochettes qui illustrent ces deux EPS. « Particles, Vol.1 » marquait une rupture avec le monde d’avant alors que « Particles, Vol.2 » s’inscrit plus dans l’accomplissement de cette rupture avec des choses plus lumineuses qui sont plus assumées dans le style. Le premier EP amenait le nouveau style et le second lui répond en étant moins expérimental et plus lumineux. Je ne voulais pas rester uniquement dans quelque chose de deep et de nostalgique. Sur le second EP, on retrouve notamment de la Soul et du chant.
A quoi renvoient ces particules qui baptisent ce double projet ?
A toutes les facettes de notre personnalité. Si tous les morceaux viennent de moi, il y a toujours quelque chose qui diffère dans chaque track et cela exprime le fait que nous avons plusieurs facettes. Les huit morceaux forment un ensemble qui me représente mais avec des émotions et des explorations différentes.
Penses-tu que la suite sera encore plus lumineuse que ce second EP ?
La suite sera un peu plus Dance ! Jusqu’à présent, le projet était assez mélancolique, il ramenait à soi-même, il s’écoutait de façon assez solitaire comme lors d’un road trip ; par exemple ; alors que je vais être plus dans le partage avec mes projets à venir. Mes prochains morceaux pourront s’écouter en groupe ; j’ai pour idée de rallier les gens avec une musique plus Dance et cela découle aussi du fait que je fais des DJ sets très régulièrement depuis un an chez Tsugi.
Vas-tu rester sur le format court ou aimerais-tu développer plus maintenant sur un album ?
Je vais aller dans le format encore plus court ! Je vais plutôt sortir des singles afin de donner une chance équivalente à chaque titre. Pour citer un exemple, sur Spotify, quand on sort un EP, on pitche un seul morceau et du coup, on délaisse les autres et dans un projet comme « Particles », c’est très difficile car chaque track pourrait avoir sa chance car aucun n’est mieux qu’un autre ; tous ces morceaux sont dans le même style. Quand chaque track à son potentiel et son univers, c’est frustrant de ne devoir en choisir qu’un. La suite se fera donc étape par étape afin de donner la chance à chaque morceau de se développer.
As-tu encore plus gagné en confiance au niveau du chant depuis un an ?
Pas forcément car quand je chante, je le fais dans des périodes où j’ai besoin d’exprimer des choses et du coup, je ne réfléchis pas trop à la technique ou à ces choses-là. Je ne prends pas vraiment de cours, je n’ai pas une méthode académique de chant, c’est vraiment quand je suis tout seul avec moi-même que j’arrive à chanter.
J’ai trouvé qu’il y avait un petit côté Milky Chance en plus Electro sur « Future », ce groupe fait-il partie de tes références musicales ?
J’ai écouté un peu à l’époque de « Stolen Dance » mais non, Milky Chance ne fait pas partie de mes références musicales. Mon background fait que mes références sont éclectiques car j’ai commencé par le Rock, le piano classique, j’ai écouté aussi du Rap US notamment Eminem et ensuite, j’ai découvert la musique électronique. Aujourd’hui, dans mes références musicales, on retrouve entre autres The Blaze, Rüfüs Du Sol, Parra For Cuva, Flume, Fred Again…Personnellement, j’écoute beaucoup d’Electro mais comme j’ai un groupe d’amis qui écoutent tout et son contraire, je découvre pas mal d’autres univers grâce à eux.
A quoi ressemblent tes prestations en live ?
J’ai un micro, deux ou trois pianos, un Pad, j’alterne entre chaque instrument et je joue une petite partie de chaque morceau ; celle qui pour moi à le plus de sens. Le live est voué à évoluer ; la recette est encore en préparation…J’aimerais accompagner mes prestations avec de la vidéo et de la lumière mais jusqu’à présent, j’ai trop peu eu l’occasion de jouer de nuit et sur une scène avec des écrans. Comme ma musique est graphique, elle a besoin d’un soutient et je n’attends que cela !
Commences-tu à œuvrer pour d’autres ou à diversifier ton projet ; notamment en composant pour la pub/le cinéma ?
J’ai fait mes premiers pas dans la musique de pub mais j’ai arrêté pour me focaliser sur le côté artistique de mon projet. En revanche, j’aimerais beaucoup composer pour d’autres gens mais aussi faire du mixage, du mastering ou des remixes. C’est quelque chose que j’essaie de développer.
Quels sont tes prochains projets ? Des mises en images sont-elles prévues ; notamment ?
Je travaille sur un clip pour illustrer l’un des morceaux de l’EP, je vais le réaliser moi-même en intelligence artificielle. Idéalement, mon prochain titre inédit sortira d’ici le début de l’été. Les DJ sets mensuels pour Tsugi vont continuer au moins jusqu’au mois de septembre. Cet été, je vais composer, produire et essayer de partager ma musique notamment en allant à des festivals en tant que spectateur. Le live devrait se développer à partir de la rentrée.