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Rencontre avec Rémi Guirao au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son projet solo !

Publié le par Steph Musicnation

(c)Louproduction

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Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis auteur, compositeur et interprète ; je joue de la guitare mais c’est accessoire car je suis surtout chanteur. Je viens du Rock, j’ai monté plusieurs projets de groupes ces dernières années. Je chante et je joue dans le groupe Arabella en parallèle à mon projet de chanson française sous mon nom propre. J’aime énormément travailler avec d’autres gens, écrire et composer pour d’autres artistes, les accompagner et contribuer un peu à leur développement. En ce moment, je suis quand même très concentré sur mon projet solo en français.

Ton groupe Arabella prépare son premier album et tu vas sortir ton premier opus solo, quel a été le déclic pour t’exprimer tout seul ?

Je ne suis pas certain qu’il y ait eu un déclic net et précis. Depuis mon enfance, j’écoute beaucoup de variété Française et en parallèle de mes projets de groupes, j’ai toujours écrit des chansons en français tout seul et j’en avais gardé plusieurs de côté dans mes tiroirs. Au bout d’un certain temps, ça a été une forme de fatalité ; une évidence ; j’avais plus d’une soixante de chansons dans notre langue et comme je les appréciais, je me suis dit que ce serait dommage de ne pas en faire quelque chose quand même. Par ailleurs, ça fait un petit moment que j’écris en français pour d’autres artistes dont Kacimi et comme je vais avoir 27 ans, je me suis dit qu’il fallait bien essayer à un moment (rires). Je me suis lancé là-dedans très naturellement dans le but de faire un album avec ces chansons il y a environ un an et demi.

Comment mettrais-tu en parallèle ces deux projets ?

Ces deux expériences sont vraiment riches, intéressantes et importantes pour moi ; il n’y a pas de différences de valeurs. En groupe, il y a cette effervescence de plusieurs personnes qui mettent leurs idées en commun afin de créer. Souvent, les chansons partent aussi d’improvisations et de ce fait, il y a vraiment une énergie particulière en groupe. Dans Arabella, il y a une vraie connexion entre nous et c’est la première fois de ma vie que je rencontre le lien aussi fort. En solo, il y a une nécessité d’aller plus loin dans l’introspection, dans ce que je vais raconter, dans mes sentiments ; la mise à nu est plus frontale. En solo, je ne me cache pas derrière cette énergie de groupe où nous sommes plusieurs à nous présenter et à nous représenter. Là, je suis tout seul avec mes textes et mes mélodies.

(c)Louproduction

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Te permets-tu encore plus d’expérimentations en solo ?

Le simple fait d’aller chercher dans ce style vraiment chanson Pop, Folk avec des sonorités légèrement Electro par moments, rien que cela, c’est une nouvelle expérience totale pour moi car auparavant, j’avais l’habitude de brancher ma guitare, de faire trois-quatre avec un batteur et on y allait. Je ne sais pas comment cela va évoluer, je verrai ça quand je me mettrai à produire de nouvelles chansons, quand j’irai chercher des couleurs différentes afin d’aller davantage plus loin car je pense que c’est un peu le propre d’un artiste quand il repart sur un nouvel album.

Savais-tu clairement où tu dirigeais en te lançant dans cette nouvelle aventure ?

Ma rencontre avec Christophe Casanave ; compositeur notamment pour Marc Lavoine ; m’a vraiment ouvert les yeux et les oreilles sur là où je voulais aller. Je lui ai présenté mes compositions en français, Christophe a bien accroché sur les textes mais il m’a dit de suite que les arrangements et la production n’allaient pas trop et que l’on pouvait travailler quelques chansons ensemble. Christophe m’a aidé à peaufiner les arrangements et mon idée artistique globale. Nous avons trouvé un juste milieu entre des inspirations des années 80 et des sonorités qui essaient d’être intemporelles ; sans aucune prétention. Cette collaboration m’a vraiment éclairé.

Comment décrirais-tu ton univers solo ?

Dans cet univers solo, il y a beaucoup de partage et d’amour ; en tout cas, c’est une volonté. Cet univers est solaire avec une part d’ombre. C’est vraiment le reflet de ma personnalité tout en étant universel car je parle de l’amour, de la mort, de l’autre, de soi, de séparation, du rapport aux autres…Je pense que plein de gens peuvent se reconnaître dans les textes et dans ces couleurs de la vie de manière globale.

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De quoi parles-tu dans « Suivre Les Docks » ?

Je parle d’un ras-le-bol dans cette chanson ; c’est souvent le cas (rires). « Suivre Les Docks » parle du fait d’être avec l’autre ; un ami, son amour, un proche ; et de tout envoyer bouler par compassion car soi-même ou l’autre est arrivé à un point de non retour et c’est alors que l’on se dit que l’on pourrait tout lâcher afin de s’évader. Cette chanson parle de suivre ses objectifs ; quand bien même ça soit sur un coup de tête ; et de vivre pleinement.

Où aimerais-tu que ces docks te mènent ?

Où ils voudront bien m’amener ! A la rencontre, au plaisir de vivre et de parcourir la vie.

« Nous Irons Tous Les Deux » et « Suivre Les Docks » donnent-ils bien le ton de ton premier album baptisé « Je Serai Là » ?

Oui, ils donnent bien le ton de ce premier album solo mais certaines nuances vont arriver par la suite. J’ai d’abord voulu sortir ces chansons un peu plus enjouées et solaires avant de dévoiler quelques parts d’ombre. Il va y avoir des nuances sur cet album sur lequel il y aura notamment des chansons plus intimistes et d’autres un peu plus rentre-dedans.

(c)Louproduction

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Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

J’écoute vraiment de tout…Etienne Daho, Francis Cabrel dont je suis très fan, Marc Lavoine, David Bowie, AC/DC que j’ai vraiment adoré durant toute mon adolescence, The Beatles, Alexandra Stréliski, Bob Marley, Phil Collins…Je suis vraiment grand public ; j’aime les artistes très ouverts qui viennent assez facilement te retourner les tripes.

Quels sont tes prochains projets ?

Idéalement, l’album en français sortirait à l’automne avec plusieurs singles à paraître d’ici-là. Dans les prochaines semaines, il y aura une captation live de « Suivre Les Docks ». Concernant Arabella, nous rentrons en studio pour l’album. Nous sommes encore pleinement dans la création et nous n’avons pas encore posé de planning pour les sorties car nous voulons prendre notre temps afin d’aller au bout de ce que nous imaginons. En parallèle à tout cela, je continue d’écrire et de composer pour d’autres artistes.

Rencontre avec Rémi Guirao au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son projet solo !
https://www.facebook.com/guiraoremi
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