Rencontre avec Nico And The Red Shoes au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « Take Me By The Hand » !
Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?
Je suis auteure, compositrice et interprète. Je suis née au Cameroun où je retourne régulièrement et j’ai vadrouillé un peu partout entre la France, l’Italie et les Etats-Unis. Je suis née dans une famille de musiciens et j’ai l’impression d’avoir toujours été dans la musique même de façon non professionnelle. Je touche un peu à tous les instruments sauf à la batterie. De manière autodidacte, j’apprends à jouer de l’instrument qu’il me faut en fonction des chansons.
A quoi font référence ces Red Shoes ?
A tous ceux qui m’accompagne dans la musique en général. Au départ, c’était un clin d’œil à des choses qui me touchaient au moment où je cherchais un nom de groupe ; je pense notamment à la chanson « Let’s Dance » de David Bowie que j’écoutais beaucoup mais aussi au film « Les Chaussons Rouges ».
Pourquoi t’es-tu éloignée aussi longtemps du devant de la scène ?
Si on enlève les années COVID, je n’ai pas l’impression que ça fasse aussi longtemps que cela. En fait, j’ai pris le temps d’écrire, de composer, de voyager, de revoir ma famille et des amis qui vivent un peu partout dans le monde. Par ailleurs, j’ai produit et arrangé d’autres artistes.
As-tu profité de ces dernières années pour tenter de nouvelles choses d’un point de vue musical ?
Absolument ! Je suis partie d’une musique très Pop mais très colorée New Wave et j’ai voulu pousser le bouchon un peu plus loin dans l’Electro qui était déjà présent dans le mood de certains titres. J’avais envie de sortir du son des années 80 car je voulais quelque chose de plus organique, de plus chaud et de plus chanté aussi. J’ai retravaillé avec mon ami Martin Murer avec qui j’avais fait un remix en 2013 qui avait été mis en avant par Les Inrocks.
De quoi parle « Take Me By The Hand » ton nouveau single ?
Littéralement, mot pour mot en français, on pourrait entendre prends-moi par la main mais c’est tiens-moi la main ; ce titre évoque une histoire d’amitié entre deux personnes avec la promesse de quelque chose de super. Il y a une volonté de se laisser aller dans ce titre.
Qu’as-tu voulu exprimer à l’image dans ton nouveau clip ?
Le clip illustre cette promesse dont je parlais précédemment, quelque chose de très coloré ou qui se colore, qui est entre le jour et la nuit et qui revient préciser mon envie de danser et de passer à autre chose. Il faut savoir que j’ai écrit ce titre dans un moment très douloureux car l’un de mes proches était très malade et j’avais très peur ; curieusement, j’ai écrit cette chanson qui n’est pas sombre mais elle laisse entrevoir le besoin que j’avais de ne pas être seule et c’est ce qui ressort dans ce clip.
Le clip de « Take Me By The Hand » est très chorégraphié, est-ce quelque chose que tu vas garder/développer dans tes prochains projets ?
J’aimerais bien car j’adore la danse ; chaque fois que ça peut passer par la danse pour exprimer un peu de choses qu’avec les mots, ça me va. Dans le clip, le corps était une matière supplémentaire. On voit bien évidemment les danseuses mais aussi leurs cheveux et leurs mouvements.
Qu’annonce ce nouveau single ?
Pour le coup, le COVID m’a un peu arrangé car cela m’a laissé plus de temps. Au départ, j’étais partie pour un EP et finalement, comme il y a eu un gros laps de temps durant la crise, j’ai écrit plus. Ce nouveau single annonce un album mais aussi plein de surprises dont des happenings et des concerts…
Comment décrirais-tu ton univers ?
Coloré, très cyber, très électrique, très Pop ; c’est aussi pour cela que l’on va y retrouver notamment des néons.
Qui retrouve-t-on dans tes références musicales ?
Madonna est mon pêché mignon, David Bowie que j’écoute souvent, M.I.A, Santigold…J’aime beaucoup la vague Underground House Sud-Africaine.
Pourrait-on te voir un jour dans un télé-crochet afin de mettre un coup de projecteur supplémentaire sur ton projet ?
Joker ! (Rires)
Nico And The Red Shoes - Take Me By The Hand
Listen to Take Me By The Hand by Nico And The Red Shoes.