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Retrouvailles avec Black Lilys au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « New Era » !

Publié le par Steph Musicnation

© Regenweibchen Photography

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Quel regard chacun a-t-il aujourd’hui sur votre premier album baptisé « Boxes » paru au printemps 2018 ?

Camille : Je pense que « Boxes » était un album nécessaire et très introspectif. Nous avons tous mis dans ce disque qui regroupait pas mal d’années de composition. Il y avait vraiment une surcharge de choses à dire.

Robin : Comme « Boxes » était notre premier album, c’était celui de la découverte. En écrivant et en composant pour le second, on a vraiment senti qu’il y avait une plus-value. Il y a pas mal de choses que l'on ne découvrait pas.

Que vous a permis ce premier long format ?                                                         

C : Sur le plan personnel, ce disque nous a vraiment fait du bien. Dans ce premier album, il y avait pas mal de sujets assez lourds et très personnels et ça a été super beau de partager tout cela en live avec les gens. Ce premier long format nous a permis d’élargir les endroits où on allait jouer. La chanson « Nightfall » a été utilisée dans la série Elite diffusée sur Netflix, ça a été une surprise immense et ça nous a projeté à l’international. Des gens en Amérique Latine se sont mis à écouter ; ça a été un peu de la folie. Par ailleurs, « Boxes » nous a permis de savoir que ce que l’on voulait pour notre second album.

 « New Era » est-il dans le prolongement musical de « Boxes » ou vos envies ont-elles été autres pour ce second album ?

C : Sur notre premier album, on avait des ambiances assez atmosphériques et pour notre second disque, on voulait des choses un peu plus percussives et dansantes pour le live.

R : « Boxes » était plus low tempo, nous avons adoré jouer en live ces chansons plus lentes mais nous nous sommes rendu compte que nous aimerions avoir un peu plus de dynamisme dans nos prochains compositions. Ce premier album nous a permis de prendre conscience que nous aimerions nous tourner vers une musique un peu plus up tempo et derrière cela, créer des chansons un peu plus joyeuses.

C : En même temps, je pense que l’on retrouve toujours la patte de Black Lilys sur « New Era ». Des titres comme « Party » et « Yaläkta » qui sont très dans l’émotion, c’est notre corde sensible musicale, c’est ce qu’on aime mais c’est vrai qu’il y a un côté un peu plus guerrier qui était un peu présent dans le titre de notre premier album et qui se retrouve plus dans le second.

© Regenweibchen Photography

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« New Era » est-il aussi introspectif que son prédécesseur ?

: Je pense qu’il l’est plus dans un certain sens et moins dans un autre. Si « Boxes » était très introspectif, il était beaucoup dans le questionnement et nous n’avions pas encore les réponses ; nous les avons eues en jouant ce disque en live et en le digérant. « New Era » est introspectif également mais nous nous connaissons mieux et je pense que plus nous allons faire des disques, plus ça sera le cas. « New Era » est plus direct que son prédécesseur ; il parle d’hypersensibilité et je pense que nous n’avions pas réalisé que nous étions hypersensibles dans notre premier album. « Boxes » avait une fragilité qui correspondait au fait de se découvrir, de se révéler, de ne pas trop savoir ce que ça allait donner, il y avait du chamboulement alors que « New Era » est une affirmation.

R : C’est ça ; j’affirme ce que je suis ainsi que mes différences en les mettant en avant plutôt que d’en faire des faiblesses.

Quelles thématiques abordez-vous sur ce nouvel album ?

: « New Era » aborde nos luttes personnelles comme la fait d’être hypersensibles, nous parlons de comment se sortir d’une relation toxique, de se reconstruire dans un monde qui lui aussi à ses batailles…Ces combats personnels en rejoignent un plus global. Dans ce disque, il y a une idée de transition et de changement mais de manière globale.

Sept singles sont déjà sortis depuis début 2020, voyez-vous « New Era » comme une sorte de best of de ces deux dernières années ?

C : Oui, c’est un peu cela. Tout s’est arrêté au moment du COVID et nous avons eu envie de nous rapprocher des gens. Aujourd’hui, quand un album sort, il est consommé hyper vite par rapport au digital alors que nous, nous avons eu à cœur de dévoiler des petites surprises régulièrement.

R : Nous avons souhaité chérir les personnes qui aiment Black Lilys en offrant ces titres ponctuellement sans que les gens aient à attendre plus longtemps la parution de l’album entier.

© Regenweibchen Photography

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Aviez-vous déjà « toute l’histoire » quand « Yaläkta » est sorti ou cet album s’est-il élaboré ensuite au fil des mois ?

: Nous avions écrit l’album mais il n’était pas fini.

R : « Yaläkta » a été le premier titre a être terminé au niveau des arrangements et de la création et comme il était prêt, on s’est dit pourquoi attendre les autres même s’ils étaient presque finis.

C : Je vois souvent un album comme un être humain et on ne pas le résumer à un seul thème car nous sommes tous partagés par plein de choses. Du coup, comprendre la globalité de cette entité, c’est arrivé bien plus tard ; nous avons vu la cohérence entre tous les titres il y a environ six mois.

Comment synthétiseriez-vous cette nouvelle ère pour Black Lilys ?

C : Sensible et révoltée.

R : Dans cette nouvelle ère, on retrouve la confiance en soi, l’écoute de soi, l’espoir…

C : …et l’amour mais au sens large du terme ; celui pour les autres êtres humains mais aussi pour la nature.

« Féroce » est-il annonciateur d’un nouveau chapitre à venir en français ?

R : Ce titre est arrivé naturellement comme cela. Nous ne nous sommes pas dit qu’il fallait faire un titre en français.

C : Normalement, quand j’écris, ça vient un peu en langage imaginaire ; c’est quelque chose de très brut, un peu guttural ; et ensuite, il en sort un mot qui me faire dire que mon âme a envie d’exprimer ça. Je vais alors dans cette direction, je ne peux pas aller contre. « Féroce » est sorti en français et je n’ai pas changé le texte. Est-ce que cela annonce un nouveau chapitre ? En tout cas, nous ne sommes pas fermés. Il y aura même une surprise en français dans quelques temps…

© Regenweibchen Photography

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Qu’est-ce que chacun mettrait en avant chez l’autre ?

C : Nous sommes assez différents mais très complémentaires. La sensibilité de Robi me touche énormément et je trouve que c’est une force. Par ailleurs, je vais mettre en avant son recul et sa sagesse.

R : Comme nous sommes très complémentaires, nous nous équilibrons d’un point de vue émotionnel. Camille est toujours de très bon conseil, c’est quelqu’un de déterminé et elle est vraiment bienveillante.

C : Ce côté grande sœur, je le garderai toujours (rires) !

 Quels sont vos prochains projets ?

C : L’album vient de sortir et pour beaucoup de gens, c’est quelque chose de nouveau alors que pour nous, c’est la fin d’un cycle et le début d’un autre à savoir celui de la tournée. Nous allons jouer pour la première fois sous le nom de Black Lilys à Londres le 1er novembre à The Grace et nous serons notamment le 25 novembre au Backstage By The Mill à Paris. Le clip de « New Era » arrive bientôt et une nouvelle synchro est prévue pour une série.

R : On a déjà commencé à écrire pour la suite. Nous aimons beaucoup composé en automne et en hiver car le temps s’y prête. C’est hyper inspirant pour nous.

Retrouvailles avec Black Lilys au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « New Era » !
https://www.facebook.com/blacklilys.officiel
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