Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rencontre avec Noya au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son second single !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Stéphane Nicollet

(c) Stéphane Nicollet

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Mon nom de scène est Noya et mon vrai prénom est Laëtitia. Je suis auteure, compositrice, interprète et mélodiste. A côté de la musique, je suis traductrice de profession.

Pourquoi as-tu choisi Noya comme pseudo ?

Cela remonte à des vacances que j’avais prises en 2011. Tout le monde me disait que je ressemblais à une animatrice qui s’appelait Noya et qui était là une semaine avant mon arrivée. Comme j’ai le complexe du prénom long ; les gens n’arrivent pas à le prononcer ou ne le retiennent pas ; j’ai adopté pendant ce séjour ce prénom Hébreu qui signifie beauté de Dieu. Après cela, Noya est resté mon nom quand je partais en vacances à l’étranger. C’est joli, court et pas commun. C’est devenu mon pseudo.

Quel a été le déclic pour présenter un premier titre baptisé « Still Here » à l’été 2020 ?

Lors d’une soirée en décembre 2019, j’ai rencontré des producteurs qui avaient un studio et ils m’avaient proposé de venir les voir si j’avais des chansons. « Still Here » est née en février 2020 et je l’ai enregistrée un mois plus tard avant le premier confinement. Tout a été mis en pause et une fois que le confinement a été terminé, nous avons pu sortir cette chanson.

(c) Stéphane Nicollet

(c) Stéphane Nicollet

Pourquoi n’as-tu pas enchaîné rapidement avec un second morceau ?

J’avais la trouille et c’était un peu brouillon dans ma tête ; je me disais qu’il fallait que je fasse un clip, je ne savais pas si j’avais vraiment pu exploiter ce premier morceau, je me demandais si j’avais pu le faire connaître à assez de monde…Je pense que j’étais juste mal préparée et je n’ai pas su gérer la chose. Comme je travaillais à côté, j’ai laissé ça en plan. C’est comme quand les parents disent qu’il faut passer le BAC d’abord, l’enregistrement d’un titre coûte cher tout comme la réalisation d’un clip et j’ai choisi de travailler d’abord. « Nobody » avait été enregistrée dans la foulée et quand je suis rentrée, je me suis dit que c’était dommage de garder cette chanson dans mes tiroirs. Autant la sortir !

De quoi parles-tu sur « Nobody » ton nouveau titre ?

Je parle d’un amour qui ne part pas. Dans cette chanson, je m’adresse à l’être aimé et je lui dis que personne ne pourra jamais le remplacer, que personne ne me fera aimer comme lui, que personne ne me fera me sentir vivante comme lui. Comme dans mon premier titre, « Nobody » illustre le fait ne pas arriver à digérer un amour mais ces deux morceaux ont été traités sous des angles différents d’un point de vue musical.

Ce titre semble très personnel…Comment l’a reçu la personne qui te l’a inspiré ?

Je pense que la personne ne l’a pas écouté et qu’elle ne sait pas que ça lui est destiné. Il en va de même pour « Still Here » qui était adressé au même destinataire. Nous ne nous parlons plus depuis 2020, j’ai failli lui dire que j’avais écrit ces titres pour lui mais comme il est déjà hyper narcissique, je n’ai pas voulu lui en remettre une couche (rires).

(c) Stéphane Nicollet

(c) Stéphane Nicollet

Comment as-tu voulu habiller ce titre d’un point de vue musical ?

Je voulais que « Nobody » soit une ballade piano-voix ; la ballade typique qui te fait verser une petite larme parce qu’elle te rappelle ton ex.

Pourquoi as-tu opté pour l’anglais pour t’exprimer en musique ?

Aucune idée, c’est venu comme cela. Je parle anglais depuis mes 9 ans. Je pense et je rêve dans cette langue. J’ai écrit une quinzaine de chansons et elles sont toutes en anglais.

Comment se déroule le processus créatif pour tes chansons ?

Quand j’écris, les paroles viennent d’abord. Ensuite, je sors, soit à vélo soit à pied et la mélodie vient à ce moment-là. En ce qui concerne les arrangements musicaux, j’ai laissé ce travail aux producteurs avec qui j’ai collaboré.

(c) Stéphane Nicollet

(c) Stéphane Nicollet

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Jamiroquai qui est mon groupe préféré ; c’est une grosse influence pour moi. J’aime bien un peu tous les sons Pop notamment Anglais ; j’ai beaucoup écouté The Beatles quand j’étais ado ; mais aussi la chanson française. Mes parents avaient chacun leurs goûts musicaux, Eddy Mitchell, Michel Jonasz, Al Jarreau en ce qui concerne mon père alors que ma mère écoutait Joe Dassin, Pierre Bachelet et Richard Anthony. Mes parents nous ont transmis leurs influences et ensuite, avec mes sœurs, nous avons trouvé chacune notre propre culture. J’adore le Hip Hop, je peux écouter du Rap comme du Pearl Jam ou du Basement Jaxx. De 2001 à 2006, j’étais tout le temps calée sur Radio FG car j’adorais la House.

A l’heure actuelle, avec qui et dans quel(s)autre(s) genre(s) te verrais-tu collaborer ?

J’aimerais bien faire un featuring ou des chœurs sur un titre de Rap. Mon grand rêve aurait été d’être choriste pour Jamiroquai !

Quels sont tes prochains projets ?

J’aimerais trouver ma nouvelle muse car il n’y a pas de chanson tant que je n’ai pas d’inspiration. Il faut que je retombe amoureuse de quelqu’un car c’est comme cela que je fonctionne (rires). Maintenant que je suis rentrée en France, j’aimerais bien rencontrer un producteur avec qui travailler et à qui je pourrais faire confiance.

Rencontre avec Noya au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son second single !
Commenter cet article