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Rencontre avec Nellyla au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution d’« Électrogène » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Pierrick Guidou

(c) Pierrick Guidou

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis avant tout musicienne ; c’est un métier que j’exerce depuis une vingtaine d’années ; j’accompagne d’autres artistes en tant que choriste et batteuse. Je suis aussi auteure, compositrice et interprète. Mon premier instrument a été le piano ; petite, j’en ai fait à haut niveau ; et je joue également du ukulélé et des percussions. Mon parcours est très éclectique, cela va du Jazz à la musique contemporaine en passant par la musique classique et le chant traditionnel. Aujourd’hui, je me concentre sur mon projet chanson qui est Pop-Electro et qui réunit un peu toutes ces influences que j’ai pu brasser pendant tout mon parcours. J’ai toujours été baignée dans un milieu musical puisque mes oncles sont Jazzmen et j’ai fait beaucoup de chant classique mais aussi improvisé.

Quel a été le déclic pour composer enfin un premier album ?

Je ne sais pas si l’on peut parler de déclic…C’est un chemin qui a été assez long. Au départ, je ne voulais pas faire d’album mais quelque part, j’avais envie d’enregistrer mes chansons. Si déclic il y a eu, je pense que cela vient de l’envie de me prouver que j’en étais capable. Pour le faire, il a fallu reprendre confiance. Ce solo ; Nellyla ; existe depuis huit ans, il s’est crée quand j’ai eu dans la main des haïkus écrits par mon grand-père, je les ai mis en musique et en scène. J’ai enregistré un petit album fait maison avec ces chansons et je le vendais après mes concerts. Petit à petit, j’ai écrit des chansons qui ont été introduites dans ces haïkus et je crois que j’ai eu envie de les poser à un moment donné afin de passer à autre chose après.

Dans quel état d’esprit étais-tu une fois ce disque terminé ?

Cet album a été un apprentissage et une vraie thérapie. Petit à petit, j’ai appris à prendre confiance et à intégrer des gens. J’ai toujours beaucoup travaillé en solo sur ce spectacle de haïkus mais au fur à mesure du temps, j’ai commencé à demander de l’aide dans un petit cadre ; car c’est resté très familial. Cet album a été enregistré et co-réalisé avec Johan Guidou qui est mon compagnon de vie et j’ai œuvré avec mon amie Marion Cassel qui m’a permis de dépasser mes limites et cela toujours dans le respect de ce que je voulais donner sur ce disque. Sur le chemin de cet album, il y a toujours eu des doutes, des remises en question et des choix à faire.

(c) Pierrick Guidou

(c) Pierrick Guidou

Quel univers vas-tu développer sur ce premier long format ?

L’univers de cet album sera contrasté ; j’aime beaucoup quand il y a du relief dans la musique ; il y aura de la douceur mais pas uniquement. Ce disque va montrer mes différentes facettes en tant que femme, artiste, mère et en couple depuis longtemps.

Musicalement parlant, « Électrogène » en donne-t-il la couleur ?

« Électrogène » est un premier versant de l’album. Ce morceau est solaire et très énergique. J’avais envie de booster les corps ; de remuer les sens ; avec cette chanson. L’autre versant sera beaucoup plus introspectif et intime.

De quoi parles-tu sur ce titre ?

Je parle de plaisir charnel. Au départ, ça commencerait presque comme un texte érotique mais « Électrogène » n’en est pas un dans la suite car on est plus dans l’idée de se redonner de l’énergie grâce à l’autre et au lien que l’on a avec lui. Je pourrais crûment parler de plaisir sexuel mais ce n’est pas le cas, c’est sensuel, charnel, passionnel. « Électrogène » évoque cette envie d’excès. De nos jours, l’énergie vient à manquer,  il va falloir la trouver à un autre endroit de manière beaucoup plus écologique et donc intérieure.

(c) Pierrick Guidou

(c) Pierrick Guidou

« Électrogène » a-t-il été un premier extrait évident ?

Oui car j’avais envie de me présenter sous cet angle-là ; comme quelqu’un de joyeux même si je peux être aussi dans l’autre versant dont nous parlions précédemment. Je peux être nostalgique mais cette joie est ce qui prime dans ma vie et j’ai envie de la faire rayonner autour de moi. 

Comment as-tu souhaité la mise en images de ce premier morceau ?

Colorée et fun. Cette vidéo a été tournée presque intégralement à l’Iphone. J’ai fait ce clip en famille avec mon beau-frère qui a un talent fou et qui a toujours envie de se renouveler. Pierrick réalise de l’artwork pour des artistes, il est très créatif. Tous les deux, nous avons été d’accord sur le titre à présenter en premier. J’avais des idées de tissus, de matières, de couleurs, de contrastes et de liens avec la musique et avec la voix ; Pierrick avait également les siennes ; nous avons pris trois jours et nous nous sommes baladés autour de chez moi en Dourdanie. Pierrick voulait des grands champs mais aussi de l’urbain et moi, je souhaitais montrer des éoliennes. Il y a même de l’intimisme dans ce clip puisque nous avons filmé dans la chambre de mon fils et à un moment, je me suis retrouvée dans la baignoire ; je ne sais pas pourquoi (rires).

Qui retrouve-t-on dans tes inspirations musicales ?

Des auteurs-compositeurs ; auteures-compositrices ; qui sont très empreints de musique traditionnelle comme Tune-Yards ; Merrill Garbus a une voix sublime. Même si j’écoute aussi beaucoup de chanson Française, mes inspirations sont beaucoup plus anglophones. Pour cet album, je pourrais citer The Do surtout dans leur travail sonore. J’adore la musique répétitive et je l’ai retrouvée dans tout mon parcours qui est pourtant très éclectique. J’ai beaucoup écouté Steve Reich, Terry Riley mais aussi Zap Mama.

(c) Pierrick Guidou

(c) Pierrick Guidou

Es-tu déjà familière avec la scène avec ce nouveau projet ?

Dans mon parcours, j’ai fait beaucoup de concerts très différents ; je me suis retrouvée dans des endroits incroyables dans le monde entier ; parfois, avec de la musique extrêmement complexe, je pense notamment à l’ensemble vocal Soli-Tutti. J’ai fait de la scène avec mes chansons pendant cinq ans à l’époque de Jaune que j’avais crée avec mon compagnon mais je n’ai pas tant tourné que cela mon solo avec les haïkus car je suis devenue maman mais c’est aussi grâce à cette maternité que je me suis accrochée à ce solo que j’ai eu à cœur de développer. A présent, je n’ai plus envie d’être seule sur scène. J’ai invité deux musiciennes ; Manon Iattoni aux percussions et Eve Girard aux claviers ; à me rejoindre afin d’avoir un côté organique tout en chantant ensemble car se sont vraiment deux chanteuses.

Quels sont tes prochains projets ?

Un second single sortira fin novembre, il sera plus intime et plus dans le doute. Nous avons envie d’installer le répertoire que nous venons juste de monter ; nous sommes hyper impatientes de le présenter au public. Du live est prévu. Quant à l’album, il paraîtra début 2023. J’ai envie de continuer mes petites pastilles vidéo ; les Jingles Nell's ; mais cela demande du temps d’autant que j’accompagne toujours d’autres artistes en tant que musicienne.

Rencontre avec Nellyla au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution d’« Électrogène » !
https://www.facebook.com/nellyla.music
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