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Rencontre avec Emmanuel Club au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son projet solo !

Publié le par Steph Musicnation

©Avec Hortense

©Avec Hortense

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis né à Toulouse mais j’ai grandi à Bordeaux. A la base, je suis journaliste et au bout de quelques années, j’ai eu envie de faire de la musique en parallèle car j’avais plein d’idées de compos. J’ai monté un premier groupe qui s’appelait Made In Taïwan qui m’a amené à rencontrer Léo avec qui j’ai cofondé Bleu Toucan. Aujourd’hui, je lance mon projet solo baptisé Emmanuel Club dans lequel je suis auteur, compositeur, interprète, arrangeur ; je fais un peu tout dans ce projet mais je me fais aussi aider par choix par des gens que j’estime meilleurs que moi sur certains aspects. Je suis mon propre couteau suisse mais j’ai envie et besoin de travailler avec d’autres personnes ; les projets solo ne sont jamais 100% solo.

Ton projet s’inscrit-il dans la lignée de Bleu Toucan ?

Pas forcément, c’est un autre projet. Ce n’est pas un Bleu Toucan bis même s’il peut y avoir des similitudes. Étant tout seul aux manettes, je vais peut-être prendre des décisions qui vont m’amener à coller à ma seule et unique culture musicale. Si à l’avenir, j’ai envie de faire un morceau qui sonne un peu R&B dans la veine de Thundercat, je n’aurai pas à faire en sorte que ça matche avec mon partenaire.

Pourquoi as-tu choisi de te lancer en solo la même année que la parution de votre premier album « Eden » ?

Cela faisait déjà plusieurs années que j’avais ce projet et que des morceaux étaient prêts. Comme nous avions une bonne dynamique dans Bleu Toucan et que je ne l’avais pas encore dans mon projet solo, j’avais décidé de ne pas le lancer auparavant. Ça a mis du temps mais quand je me suis senti prêt ; l’été dernier ; je me suis dit « allez, on y va ». Il se trouve que j’ai rencontré Alexis Camous ; un type très sympa qui est le Boss de Cookie Records ; qui était chaud pour me faire sortir un premier titre à telle date car ça l’arrangeait dans son planning et du coup, j’ai foncé. Il se trouve que ce n’était pas très loin de la sortie de l’album de Bleu Toucan ; bien que c’était quand même quatre mois avant. Pour moi, j’avais l’impression qu’il n’y avait pas d’interférence.

©Avec Hortense

©Avec Hortense

Tu as dévoilé « 2 Crazy Months » en janvier dernier, pourquoi as-tu opté pour l’anglais pour ce premier titre solo ?

Je préfère écrire et chanter en anglais ; j’ai plus de facilité dans cette langue qui colle mieux à ma culture musicale. Je trouve que certaines musiques matchent mieux avec de l’anglais plutôt qu’avec du français et inversement mais j’ai l’impression que celles qui sortent de mon cerveau sont plus paramétrées pour l’anglais ; sans doute parce que j’ai plus écouté de l’anglais dans ma vie. Du coup, j’ai fait ce choix-là mais il n’est pas radical et définitif puisque les morceaux qui ont suivi sont en français. Spontanément, ça a eu un sens que ce premier morceau soit en anglais et ce n’était pas une exception car il y aura beaucoup d’anglais à nouveau sur les prochains.

Peux-tu nous présenter la chanteuse avec qui tu partages « Japonais Mexicain » et nous dire comment est né ce duo ?

La chanteuse qui m’accompagne sur ce titre s’appelle Hortense ; c’est une femme que je connais très bien puisque nous vivons ensemble. Elle n’est pas chanteuse de métier mais graphiste-designer-illustratrice ; son projet s’appelle Avec Hortense, elle a un très joli compte Instagram. C’est une super chanteuse mais pas du tout en mode pro. Un soir, je lui ai dit que j’avais composé ces deux morceaux ; « Japonais Mexicain » et « Dans Les Vapes » ; et je lui ai proposé de les diviser afin de les chanter en duo. Elle m’a toujours dit non sauf un soir où nous avions bu beaucoup de rosé ; elle a chanté les yeux fermés et j’ai trouvé que ça matchait bien. Je suis content de voir que le résultat en studio a confirmé ce que je pensais.

De quoi parle ce titre ?

« Japonais Mexicain » parle d’un sujet inédit et engagé…une histoire d’amour naissante (rires). C’est l’histoire toute simple d’un garçon et d’une fille qui viennent de sortir ensemble et qui ont très envie de se revoir. Ils sont encore dans les débuts où l’on veut que ce soit un peu magique et marrant. Cette chanson raconte ce début de relation intense et excitant où l’on sait que l’on se plait mais où il y a encore un peu de stress. Ce morceau est volontairement naïf, il y a beaucoup de second degré dans « Japonais Mexicain ».

Rencontre avec Emmanuel Club au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son projet solo !

« Japonais Mexicain » et « Dans Les Vapes » sont-elles les deux facettes que tu aimerais développer en solo ?

A vrai dire, je pense que « 2 Crazy Months » incarne le mieux ce que je vais chercher à faire. Quelque chose d’un tout petit peu acide avec des sonorités un peu moins majeures ; légèrement plus Groovy. « Dans Les Vapes » que j’ai coécrit avec le collectif Lyonnais hyper sympa et talentueux d’Isolaa Records et « Japonais Mexicain » sont un peu plus sucrés que l’intention que j’aie pour l’avenir mais je les assume parfaitement.

Peux-tu nous en dire plus sur la mise en images de la lyrics video de « Dans Les Vapes » ?

« Dans Les Vapes » date d’il y a quelques années déjà et à la base, nous n’avions pas prévu de mettre du budget dans un clip qui marquera un début de projet. Nous avons donc pioché dans notre bibliothèque d’images, nous en avons filmé de jolies durant nos vacances et nous avons mis tout cela bout-à-bout. Cette lyrics video n’a pas la prétention d’être un clip ; c’est juste un suite de jolies images, intimes et estivales. C’est amateur ; complètement ; et c’est cool comme cela.

Comment décrirais-tu ton univers ?

Passionné, authentique, retro et granulaire.

©Avec Hortense

©Avec Hortense

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

« Crime Of The Century » de Supertramp a été la première cassette que j’ai achetée. Ce groupe a eu une importance fondamentale dans ma construction musicale. C’était un peu l’héritage de mes parents. Mon émancipation est venue avec Jamiroquai ; ses premiers albums. Ensuite, Phoenix a été l’un des groupes qui m’a le plus marqué. Metronomy a également beaucoup compté pour moi. J’adorais Phoenix pour son élégance et Metronomy m’a appris que l’on pouvait avoir cette élégance-là avec un son un peu chambre/intime. Je pourrais vivre sur une île déserte avec les discographies de ces deux groupes. Breakbot a énormément compté pour moi notamment dans le lancement de mon premier projet Made In Taïwan. Sa musique Pop, joyeuse et colorée m’a aidé à créer. Je suis vraiment fan. Au-delà de sa qualité de son, il a une science des refrains et de la surprise harmonique qui est top. Plus récemment, je me suis mis à écouter Benny Sings ; tous ses morceaux sont dingues. Dans la même vibe, il y a Thundercat également.

Quels sont tes prochains projets ?

Emmanuel Club un projet que j’ai envie d’installer dans le long terme. J’ai dix morceaux qui sont prêts et ils sortiront progressivement. Je vais y aller hyper tranquillement et avec passion. Les prochaines sorties se feront à partir de la rentrée. Le live est en réflexion…

Rencontre avec Emmanuel Club au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son projet solo !
https://www.instagram.com/emmanuelclubmusic/
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