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Rencontre avec Edwin Ziegler d’After Berlin au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur ce groupe très prometteur !

Publié le par Steph Musicnation

(c) After Berlin

(c) After Berlin

Peux-tu présenter After Berlin à nos lecteurs ?

After Berlin est un groupe parisien de Pop alternative. Nous sommes trois dans le projet ; Chris Mapplepack est musicien, compositeur et producteur, Stéphane Line est un artiste visuel et pour ma part, je suis chanteur, auteur, compositeur et producteur.

Comment s’est monté votre projet musical et pourquoi vous êtes-vous associés à un artiste visuel ?

Nous sommes des amis de très longue date ; je connais Stéphane depuis plus de vingt ans et Chris depuis une quinzaine d’années. Avec Chris, nous avons longtemps fait de la musique tous les deux, nous avons même vécu à Londres ensemble, nous avons produit de la musique pour d’autres artistes et juste avant le COVID, nous avons ressenti le besoin de lancer ce projet qui était assez intime pour nous. Nous nous sommes alliés à Stéphane car comme nous nous connaissons très bien, il pouvait apporter quelque chose d’assez précis et de personnel dans l’image. Stéphane pouvait viser juste dans tout ce qui à trait au visuel afin de créer un univers encore plus personnel à l’image de nos influences ; comme par l’exemple l’association Damon Albarn et Jamie Hewlett dans Gorillaz.

Comment nous décrirais-tu l’univers d’After Berlin ?

Notre univers est planant, chargé émotionnellement, intime et romantique.

(c) After Berlin

(c) After Berlin

Musicalement parlant, votre direction a-t-elle été trouvée rapidement ? Synthétise-t-elle vos références respectives ?

Oui car nous nous sommes lancés dans ce projet une fois que nous en avions trouvé la voie. Comme je le disais précédemment, nous avons fait de la musique ensemble pendant longtemps et au bout d’un moment, nous avons trouvé quelque chose qui nous ressemblait. En ce qui concerne nos influences, je pense que nous avons absorbé et digéré tout le Rock Britannique et Américain depuis les années 60 jusqu’à aujourd’hui ; cela peut aller de The Doors à Supertramp en passant par Pink Floyd et Foals. Radiohead est l’un de nos groupes phares. Au-delà de cela, nous avons été énormément influencés par Kanye West au niveau du Hip Hop ; son album « Yeezus » a été une rupture musicale dans tout ce que nous savions faire et à partir de là, nous avons commencé à penser la musique différemment. Dans nos influences, on retrouve également des artistes de la scène Electro comme Moderat et Jon Hopkins. Le panel est très large d’autant que l’on y retrouve également de la musique classique et du Jazz. Nous essayons de synthétiser tout cela à notre manière.

De quoi votre nouveau morceau baptisé « Eventide » parle-t-il ?

« Eventide » est une chanson qui va parler d’amour à travers l’axe de l’égoïsme. Nous avons fait le constat que lorsque l’on parle d’amour, il y a souvent une notion de possession, l’amour n’est pas envisagé comme un sentiment désintéressé vis-à-vis d’une personne. Dans cette chanson, j’ai fait un effort pour essayer de contrer un peu ce constat-là en disant ce que je pensais de manière totalement désintéressée. Je m’adresse à une personne afin de lui dire tout ce qu’elle m’a apporté sans rien attendre en retour. 

Qu’avez-vous voulu exprimer dans le clip qui l’illustre ?

Nous avons envie de faire voyager avec notre musique et pour mieux le faire, il était nécessaire de dépayser. Par ailleurs, nous avons toujours eu un petit truc avec l’espace ; c’est quelque chose qui nous dépasse et il y a une projection poétique qui fait rêver. Nous voulions un clip qui soit à la fois intime mais grandiose ; je ne joue qu’un seul personnage qui évolue dans de grands espaces au milieu de paraboles. 

(c) After Berlin

(c) After Berlin

On peut notamment traduire eventide par la tombée du jour, serait-ce une période propice à la création pour vous ?

Nous avons surtout pensé au sens figuré du crépuscule en français que l’on peut aussi retrouver dans une histoire. Sinon, effectivement, nous sommes sur un rythme un peu décalé, nous composons beaucoup la nuit. Il y a une magie ; une nostalgie, une mélancolie ; qui est intrinsèque à ce moment crépusculaire. La nuit ; tout comme l’espace et les étoiles ; est une source d’inspiration infinie.

Quels sont les retours les plus fréquents sur « Eventide » ?

Beaucoup de personnes de mon entourage pensaient que cette chanson avait été écrite pour elles ; ça m’a marqué. Je suis très content que cette chanson et son clip aient pu toucher. C’était très important pour nous.

Vous avez déjà dévoilé trois morceaux en quelques mois, qu’annoncent-ils ?

Ces trois morceaux annoncent un projet composé de six titres qui va sortir à l’automne et qui sera dans cette couleur. Je peux déjà révéler qu’un titre montrera une autre palette…Ensuite, nous continuerons à développer cet univers avec des choix encore plus marqués. Nous avons à cœur d’aller au bout de nous-mêmes musicalement. Nous allons essayer de faire encore plus grand en dépassant nos limites.

(c) After Berlin

(c) After Berlin

Allez-vous proposer une scénographie bien particulière sur scène ?

Nous sommes justement en train d’y réfléchir. Tu poses des questions pertinentes ; on a l’impression que tu es un peu dans nos têtes en ce moment ! Nous faisons pas mal de croquis avec Stéphane et comme nous sommes multi instrumentistes, nous sommes en train de voir ce que nous pourrions proposer d’original ; pousser les limites de la créativité et proposer quelque chose que l’on n’a pas l’habitude de voir sur scène tout en respectant une formule adaptable au début. En tout cas, nous avons la vocation de créer une bulle immersive.

Votre musique est pas mal cinématographique, allez-vous creuser cela en liant à l’image au-delà de vos propres chansons ?

C’est quelque chose que nous adorons et que nous avons déjà fait. J’ai travaillé sur des musiques pour des courts-métrages notamment pour Pierre Zellner sur ses films « Basta Capital » et « On N’Est Pas Des Barbares ». En prenant la question sous différents angles, nous avons aussi vocation à faire des courts-métrages pour nos projets. Nous avons commencé à faire des pastilles narratives sur Instagram. Nous aimons bien le côté histoire. A terme, nous aimerions bien réaliser la musique d’un gros long métrage avec un orchestre.

Quels sont vos prochains projets ? Du live ?

Je pense qu’en ce qui concerne le live, nous nous dirigeons vers 2023 car nous voulions d’abord définir notre univers musical et créer un petit de mystère vis-à-vis de ce que cela va donner sur scène. Notre prochain projet sortira à l’automne et il sera accompagné d’un clip ; nous sommes en train de travailler sur sa réalisation. Il y aura aussi certainement quelques contenus alternatifs notamment des remixes faits par nous et par d’autres artistes avec qui nous avons bien accroché. La suite de l’histoire en 2023…

Rencontre avec Edwin Ziegler d’After Berlin au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur ce groupe très prometteur !
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