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Retrouvailles avec Cloud à l’occasion de la parution de son second EP !

Publié le par Steph Musicnation

©Hugo Lardenet

©Hugo Lardenet

Comment a été accueilli ton premier EP baptisé « Sick Sad Girl » paru début 2020 ?

Ce premier EP a été super bien reçu par le public ; en particulier la chanson « Crawl » qui a parlé à beaucoup de gens. D’ailleurs, je pense que c'est l’un de mes seuls titres où j’arrive à véhiculer un message plus positif car mon univers est assez sombre et cela a permis aux gens qui l’ont écouté de venir me parler de leurs propres problèmes ; eux comme moi, nous nous sommes sentis moi seuls. En ce qui concerne les médias, c’est le clip de « Crawl » qui a été le plus mis en avant ; il montrait mon côté autodidacte et que j’avais la main mise sur pas mal d’étapes de mon projet.

Ce disque t’a-t-il confortée dans la direction artistique de ton projet ?

Complètement ! Cet EP m’a permis de découvrir ce que je voulais ; notamment ma touche artistique et j’ai pu la peaufiner, la confirmer et l’assumer en faisant mon second EP.

Dirais-tu que cette sick sad girl est beaucoup plus épanouie aujourd’hui ?

(Rires) Oui, je pense que tout cela m’a permis de sortir de ma coquille et de dépasser beaucoup de mes peurs ; en particulier en ce qui concerne la scène.

©Hugo Lardenet

©Hugo Lardenet

« Backrooms » est-il dans la continuité de son prédécesseur ou as-tu tenté de nouvelles choses sur ton second EP ?

Je pense que l’on tente toujours de nouvelles même si les gens ne les remarquent pas forcément. Je me suis plus affirmée de façon sonore et dans mes textes. J’avais plus une idée de ce que je voulais raconter. Je pense qu’il y a plus de cohérence sur mon second EP.

Quelles thématiques abordes-tu sur ce disque ?

Je parle de regrets dans « Dead End » qui fait écho à « Sick Sad Girl ». Dans « Casino », j’aborde le fait d’être un peu borderline ; c’est une autre partie de la maladie mentale. Je parle de la relation de couple dans « Game Over For The Leftlovers » et de mon rapport à la mort dans « Live, Live, Die ! ».

Peux-tu nous parler de la mise en images de « Dead End » ?

Le clip de « Dead End » a été réalisé par Clémence Plaquet qui est une amie. J’ai dû écrire six ou sept scénarios différents sur une période de plusieurs mois. Le clip a mis du temps à se mettre en place et quand tout a été réuni, il a dû être tourné très peu de temps après ; ça a « réduit la fenêtre » mais ce n’était pas plus mal car ça a été un challenge et tout le monde était vraiment motivé. En plus timing, il y a eu d’autres challenges dans le challenge notamment la superposition de couches de vêtements. Je me souviens que nous en discutions encore le jour même du tournage car il y avait trop de problématiques. Je suis très contente du résultat car tout le monde a une interprétation différente et c’est exactement ce que je voulais.

©Hugo Lardenet

©Hugo Lardenet

Penses-tu poursuivre ta carrière discographique en privilégiant le format EP ?

Peu importe le format, ce que j’aimerais bien privilégier serait le fait de sortir de la musique plus rapidement ; pas non plus dans la lignée de JuL qui est très prolifique. En tout cas, j’aimerais ne pas disparaître pendant un temps trop long car ne pas exister à travers ma musique est difficile pour moi. Par ailleurs, je pense qu’en sortant des projets de manière rapprochée, cela permet aux gens de me comprendre plus simplement.

Avec qui pourrais-tu t’exprimer en duo ?

C’est une question que je me pose depuis peu de temps ! Je pense que je ne suis pas très réaliste dans les duos que j’aimerais viser…(rires) Mon rêve serait de collaborer avec Joji ! C’est clairement l’un de mes artistes préférés et je pense que nos voix se marieraient très bien…

Te verrais-tu plonger dans l’univers d’autres artistes très différents du tien ? Pourquoi pas collaborer avec des rappeurs ou des producteurs/DJS Electro ?

Des remixes plus Electro ont déjà été faits sur le premier EP mais je réfléchis à cela en ce moment et j’ai du mal à me projeter car j’ai l’impression que ce genre de collaboration est souvent un peu forcée. En France, on aime ce contraste-là mais hormis ce qu’a pu faire Christine and the Queens, j’ai la sensation que ça manque d’authenticité et je n’ai pas du tout envie de me forcer à faire une collaboration simplement pour avoir plus d’exposition. J’aime bien le Rap mais je ne vais pas mentir, j’en écoute très peu et je ne sais pas si j’arriverais à marier ce style au mien.

©Hugo Lardenet

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Comment s’est développé ton rapport au live ces derniers mois ?

Mine de rien, mon rapport au live a dû se développer hyper rapidement car il a fallu rattraper les mois durant lesquels les salles étaient fermées à cause de la crise sanitaire. J’ai eu la chance en très peu de dates de passer de petites à très grosses salles. Ça a été un peu un baptême du feu. Je suis hyper introvertie ; j’ai été agoraphobe à l’adolescence ; du coup, au début, j’étais pétrifiée mais il n’y avait pas mieux pour me faire sortir de ma coquille. Ça a été violent mais de la meilleure manière. Le live me permet de découvrir et d'accepter des parties de moi que je ne connaissais pas. C’est beaucoup plus simple pour moi quand je me produis dans des grandes salles (rires). J’avais peur de découvrir qu’en fait je n’étais pas faite pour ça ; au début ; mais je me suis rendue compte que c’était une drogue. J’ai vraiment envie de faire beaucoup de concerts.

Quels sont tes prochains projets ?

Si tout se passe bien, il y aura un nouveau single totalement inédit à la rentrée et aussi plus de dates ; principalement des premières parties. J’aimerais bien sortir un nouveau projet avant la fin de l’année mais je ne sais pas si c’est très réaliste (rires).

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