Rencontre avec Greg Novan au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier EP !
Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?
J’ai 26 ans, je suis auteur, compositeur et interprète. Mon projet Folk Rock s’appelle Greg Novan et même si c’est un projet solo, je suis entouré de trois excellents musiciens avec lesquels je coproduis mes morceaux. Mon premier EP qui s’intitule « Doorsteps » est disponible depuis le 04 mars.
Peux-tu nous en dire plus sur ces trois musiciens qui t’accompagnent dans ton projet musical ? Quel serait le plus de chacun ?
Ils sont installés entre Limoges et Bordeaux et s’ils ne prennent pas part à la composition des morceaux, on les retrouve à l’arrangement. Louis Schneider est un super guitariste qui joue de la guitare électrique et de la guitare Slide. Au-delà de son très bon niveau de guitare, son grand plus serait sa culture musicale qui fait qu’il arrive à toujours bien comprendre les compositions et à y ajouter les bons arrangements notamment de guitare Slide qui est toujours très bien venue dans la musique Folk Rock. Pierre Goumy qui est batteur a joué dans plein de projets et il a également une super culture musicale. Dès que je m’aventure vers des contrées un peu psychédéliques, il fait toujours ce qu’il faut en termes de batteries Floydiennes car c’est un fan des Pink Floyd. Par ailleurs, Pierre a fait beaucoup de booking pour le projet ; il a été très investi et très bon dans ce domaine. Clément Butor est à la basse, c’est un très bon musicien et un ami très proche ; c’est un soutien psychologique et amical. Chacun de ces trois musiciens a une caution assez Rock qui peut parfois me manquer et j’en suis très content car j’avais envie de faire évoluer le projet vers quelque chose d’un peu plus énervé, un peu plus Rock 60’s. L’avantage du groupe est de propulser mes chansons Folk Rock dans un univers un peu plus Rock Psychédélique et vers des choses un peu plus électriques.
Quel a été l’avant « Doorsteps » pour toi ?
Ça a été tout d’abord mes études que j’ai terminées il y a deux ans et demi. Me lancer dans la musique n’a pas été le choix le plus évident ; ça a nécessité une vraie réflexion de fond. Pendant un an et demi, j’ai donné des concerts en solo et j’ai coproduit mes premiers singles avec un ami. Le groupe est arrivé il y a environ un an et demi et ça a été très chouette. Avant cet EP, il y a eu deux singles que l’on peut retrouver sur toutes les plateformes de streaming et deux sessions live.
Le titre de ton premier EP est-il métaphorique ?
Oui, bien sûr. A la base, je voulais l’appeler « The Doorstep » mais je trouvais ça un peu prétentieux ; l’idée du pas de la porte était une auto mise en scène de ma propre carrière et je me suis dit que ça faisait un peu pompeux. Finalement, j’ai pensé que « Doorsteps » pouvait être la métaphore de chacun des titres. Chaque chanson de cet EP est une porte vers une partie de mon univers, chacune est différente que ce soit musicalement ou dans le message. Dans le titre de cet EP, il y a évidemment l’idée que c’est le début de quelque chose ; c’est la métaphore du début du développement de ma carrière musicale.
Qu’abordes-tu comme thèmes sur ce disque ?
Je me rends compte que j’aborde assez souvent le thème de la résilience dans mes morceaux notamment dans « Out Of The Game ». Je parle souvent d’un sentiment d’inappartenance et d’absurdité vis-à-vis du monde. Souvent, l’énergie que m’apporte la musique me permet d’intégrer le monde à ma manière. Je parle assez souvent de la difficulté de faire corps avec le monde et elle est surmontée grâce à la musique.
Comment décrirais-tu ton univers ?
Sincère car j’essaie vraiment de ne pas me cacher dans mes chansons. Mélancolique sur quelques morceaux mais cette mélancolie est toujours résolue et elle se transforme en énergie. Énergique et Rock’n Roll.
Musicalement « Doorsteps » est-il un instantané ou est-ce que cet EP synthétise la direction que tu veux approfondir à l’avenir ?
Plus qu’un instantané, c’est plutôt une synthèse de beaucoup de choses que j’ai écoutées ces dix dernières années notamment tout le Rock Anglo-Saxon de la fin des années 60 et du début des années 70 et pas mal de songwriters Folk aussi. Je compte reprendre certains de ces codes et cette esthétique assez 70’s dans mes opus à venir tout en leur apportant quand même un peu plus de modernité dans la production. Mon univers musical n’est pas figé. Par ailleurs, je m’apprête aussi à chanter en français et cela va quand même changer beaucoup de choses…
Comment imagines-tu la suite ?
Je suis tiraillé entre l’envie de continuer avec mon groupe à donner des prestations inspirées par le Rock progressif ; c'est-à-dire proposer des morceaux très longs, psychédéliques et avec de longs solos de guitare ; et dévoiler mes chansons en français. Je pense qu’au niveau de mes sorties, il faudra s’attendre à des titres en français mais au niveau de nos concerts avec les gars, ça sera un mélange de ces chansons en français et de performances plus empreintes de Rock Psychédélique. Dans un coin de ma tête, il y a donc ces chansons en français qui sont déjà écrites et un show un peu plus Floydien et progressif à venir. J’ai déjà largement de quoi faire un second EP en termes de compositions.
Partages-tu la même chose dans tes textes en anglais et en français ?
Je me suis rendu compte que le processus était le même pour moi que ce soit en anglais ou en français. Les thèmes qui me sont chers reviennent toujours. Je ne vais pas me mettre d’un jour à l’autre à faire des chansons politiques. J’envisage les chansons en anglais et en français de la même manière, elles viennent du même endroit et elles disent à peu près les mêmes choses. Pourtant, celles en français ont plus parlé aux personnes qui les ont entendues et qui m’ont dit d’y aller à fond. Le message passe plus rapidement dans notre langue.
Qui retrouve-t-on dans tes influences musicales ?
George Harrison, Nick Drake, John Mayer pour son jeu de guitare et sa facilité à réunir le Blues et la Pop dans des chansons, je suis très fan des trois premiers albums de Coldplay ; « Parachutes » est un chef d’œuvre de songwriting ; j’aime également Radiohead, Jeff Buckley…
Peux-tu nous parler de la mise en images de « My Great Outdoors » ?
Je voulais faire quelque chose d’assez simple et de sincère. A l’image, on retrouve un groupe qui part en tournée et qui se retrouve à jouer dans un château un peu pété après avoir subi une panne. Je ne voulais pas du tout quelque chose d’intello comme j’ai pu avoir dans mes autres clips. J’avais envie de sortir de l’image du « poète maudit » ; ça m’avait un peu collé à la peau et je n’arrivais pas à en sortir. Pour le clip de « My Great Outdoors », je souhaitais quelque chose de plus simple et de plus enjoué.
Greg Novan - My Great Outdoors
My Great Outdoors a song by Greg Novan.Video by Lucas Hauchard.Follow me on Instagram: https://www.instagram.com/gregnovan/EP Doorsteps OUT 4th March,Stay tu...