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Rencontre avec Nyls à l’Idol Hôtel à l’occasion de la parution de son nouvel album !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Fabrice Bouvier-Patron

(c) Fabrice Bouvier-Patron

Peux-tu nous en dire plus sur toi ?

J’ai 38 ans, j'ai des origines Italo-australiennes et je suis auteur, co-compositeur et interprète. J’ai commencé en composant pour Paola e Chiara ; un célèbre duo Pop Italien composé de deux sœurs qui ont fait énormément de tubes durant les années 2000. Pendant que j’œuvrais pour elles, j’ai rencontré des personnes qui travaillaient chez Warner, Sony et Universal qui étaient à la recherche d’un nouvel artiste et c’est comme cela que j’ai eu ma première signature dans une maison de disques pendant dix ans mais j’ai été plus lancé à l’étranger qu’en France et je dois dire que c’était assez frustrant.

Pourquoi « Echoes Of Blue » a-t-il pris « autant de temps » ?

Au bout de ces dix ans passés au sein de mon ancien label, je n’étais plus satisfait de la façon dont se passaient les choses et d’un commun accord, nous n’avons pas renouvelé le contrat discographique. Une rupture n’est jamais simple et j’étais fatigué à ce moment-là. Il faut savoir que mes disques sont sortis notamment au Japon et en Australie et on me les faisait enchaîner ; il y a eu trois albums studio, un disque unplugged, un album remix, un best of avec pas mal d’inédits et aussi beaucoup de tournées à l’étranger. J’ai été très déçu de voir qu’on ne me promouvait pas en France car ce n’était pas le marché qu’ils visaient. Par ailleurs, le milieu phonographique a vécu une énorme transition ces dernières années ; le rapport à la consommation à la musique a beaucoup évolué et même en tant qu’artiste, je dois dire que ce n’était pas simple de voir ses projets gérés différemment par les personnes décisionnaires dans les labels. J’ai commencé à travailler avec des producteurs sur ce nouveau disque mais ils m’ont lâché en cours de route ; ça a été dur psychologiquement et j’avoue que j’ai eu une phase où je ne voulais plus entendre parler de musique. C’est Lamberjack ; l’un des producteurs principaux d’« Echoes Of Blue » qui a un talent incroyable ; qui m’a redonné confiance en moi ; nous avons tissé des mélodies ensemble et ça a été très productif. Ensuite, j’ai démarché des maisons de disques avant de signer chez Atlantika Music une filière de Paradize Music.

A quoi fait référence le titre de ton nouvel album ?

Blue en anglais signifie bleu mais aussi tristesse. La couleur bleue est ma préférée. Le titre de ce nouvel album est un adieu à la tristesse afin d’éventuellement se rapprocher d’un état de bonheur d’où la couleur de la pochette. Il y a juste un peu de bleu sur mon dos comme si la tristesse était laissée derrière et le rouge dans lequel je suis immergé symbolise un peu l’amour.

(c) Fabrice Bouvier-Patron

(c) Fabrice Bouvier-Patron

Comment as-tu voulu musicalement ce disque ?

J’ai écouté beaucoup de Pop Britannique, Australienne et Américaine ; je ne me suis pas limité dans ce que j’écoutais afin de ne pas me cloisonner. Pendant très longtemps, je ne savais pas quelle direction allait prendre cet album ; autant graphiquement que musicalement car je travaille toujours en concomitance avec les deux ; c’était un peu le trou noir et petit à petit, j’ai commencé à récupérer des influences. Je me suis mis à écouter ce que l’on appelle de l’Urban Pop et très vite, j’ai compris que je voulais quelque chose de chaud, d’urbain, d’estival, de synthétique, de dansant mais pas avec des BPM à profusion. Je voulais de la Dance électronique et nostalgique sur laquelle on peut aussi pleurer.

De quoi parlent tes nouvelles chansons ?

Ces chansons parlent de désillusion, d’espoir, d’amour et de rupture ; elles parlent de thèmes universels même si certaines sont un peu à part comme « Synayda » qui est dédiée à un souvenir d’enfance par rapport à une personne que j’ai connue en Italie.

Comment décrirais-tu l’atmosphère générale d’ « Echoes Of Blue » ?

Estivale, chaude, urbaine et sexy.

(c) Fabrice Bouvier-Patron

(c) Fabrice Bouvier-Patron

Tu as lancé l’exploitation de ce disque avec « Somebody Else », si toi, tu pouvais être quelqu’un d’autre, qui serais-tu ?

Je crois que je n’aimerais pas être quelqu’un d’autre et je ne le souhaite à personne car nous sommes tous beaux tels que nous sommes. Je crois qu’il faut simplement s’accepter et embrasser nos vies avec tout ce qu’elles comportent mais c’est vrai qu’il y en a qui en ont des plus difficiles que d’autres ; je n’ai pas à me plaindre. En ce qui me concerne, je ne changerai pas une virgule à ce que j’ai pu vivre.

Te verrais-tu adapter en français certaines de tes nouvelles chansons pour les quotas en radio ?

Les fameux quotas ! Pourquoi pas…J’ai déjà fait un album en français ; le tout premier ; mais je n’étais pas du tout dans le contrôle de tout ce qui se faisait à ce moment-là. Là, l’anglais me vient plus naturellement, c’est une langue que je maîtrise depuis toujours tout comme l’italien. Si je peux me permettre de détourner la question, mon rêve serait de faire un album en italien de A à Z. En français, j’aimerais beaucoup, peut-être le prochain…(Rires).

Quel serait ton meilleur souvenir lié à la création ou à l’enregistrement de ce nouvel album ?

Ce serait quand nous étions avec Lamberjack à mi-chemin de terminer l’album et que nous avons fait la chanson « Miss U ». Je rêvais depuis longtemps de faire une chanson un petit nostalgique comme celle-là. Je suis un grand fan d’Everything But The Girl, je les écoute depuis petit et souvent, les gens s’arrêtent à leur titre « Missing » alors qu’en réalité, ils ont une carrière qui est très vaste. « Miss U » est un hommage caché à « Missing » qui m’a beaucoup touché et du coup, j’étais vraiment content d’exprimer quelque chose qui avait de l’écho pour moi à travers ce titre.

(c) Fabrice Bouvier-Patron

(c) Fabrice Bouvier-Patron

Qui d’autre retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Beaucoup de personnes pensent que je n’écoute que de la Pop ou de l’Electro ; ce qui peut être vrai ; mais j’écoute aussi beaucoup de Jazz, du Ska, du Rock…J’écoute vraiment de tout ; ça peut être du Donna Lewis, du No Doubt, du Years and Years…Il y a des artistes Pop majeures telles que Kylie Minogue et Madonna que l’on ne peut pas ignorer car elles ont pavé le chemin pour beaucoup de jeunes artistes ou d’artistes émergents qui comme moi se sont façonné les oreilles en écoutant leurs albums.

Quels sont tes prochains projets ?

Mon prochain single sera « California Dreams », il sortira en juillet et les remixes sont déjà prêts. Cet été, je vais retourner chez moi en Italie et comme c’est un très bel endroit, nous allons en profiter pour tourner cinq clips. Entre cet été et le prochain, nous risquons de mettre en images la quasi-totalité des morceaux de ce nouvel album qui sera donc très visuel. Nous sommes en train de nous pencher sérieusement sur un live à Paris en 2022 afin de présenter cet album dans des conditions optimales.

Rencontre avec Nyls à l’Idol Hôtel à l’occasion de la parution de son nouvel album !
https://www.facebook.com/nylsmusic
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