Isabelle Vitari dans « Bien Entourée » au Palais Des Glaces, nous y étions !

D’entrée de jeu, nous allons vous dire que « Bien Entourée » d’Isabelle Vitari a été un très gros coup de cœur car tout est réuni dans cet excellent one woman show mis en scène par Eric Théobald pour vous faire un très bon moment.

Isabelle Vitari a son propre humour féminin et décomplexé, elle est drôle, pétillante, ultra dynamique, elle s’amuse vraiment sur scène et elle est connectée à son époque dans son langage et dans les sujets qu’elle aborde.

L’humoriste et comédienne allie vraiment ses deux « casquettes » dans « Bien Entourée » qu’elle a co-écrit  avec son metteur en scène et Mélusine Laura Raynaud car elle incarne vraiment ses personnages avec beaucoup d’humour et de tendresse.

Il y a beaucoup d’autodérision dans ce spectacle truffé de bonnes idées et de bons mots dans lequel l’artiste parle de sa fille ado, de ses fils, de son père, de sa prof de danse quand elle était enfant, des relations homme/femme, de la quarantaine…

Tout est naturel et fluide dans « Bien Entourée » et c’est très appréciable car le public qui rit de bon cœur adhère immédiatement à l’humour d’Isabelle qui sait également proposer une jolie note d’émotion quand elle évoque ses grands-parents immigrés.

Pour nous, Isabelle Vitari est la parfaite illustration de la femme moderne du 21^ème siècle avec un grand F qui doit gérer sa réalité de femme, de mère, d’amante et de quarantenaire.

Il n’y a pas à dire, Isabelle a une vraie présence scénique et celle qui vous montrera comment gérer simultanément un mari bricoleur, la CAF, une dictée qui n’est pas à piquer des hannetons et l’accouchement de sa voisine est vraiment faite pour cela car elle envoie du lourd sans partir dans tous les sens et sans en faire trop.

Dans ce spectacle qui plaira autant aux femmes qu’aux hommes et qui parlera à un public de tous âges, nos moments préférés ont été le sketch sur les hommes aux toilettes, l’ado façon Alien et la prof de danse revue 30 ans après mais par pitié, il ne faut pas laisser un micro à Isabelle car le chant et elle, ça fait deux…ou trois (rires).