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Rencontre avec Teorem à l’occasion de la sortie de « 21 Grammes » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Nicolas Darde

(c) Nicolas Darde

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je m’appelle Rémi Libéreau, je suis auteur, compositeur, interprète et producteur de Teorem qui est un projet indé. Je suis originaire de la région de Tours et j’ai quitté la campagne à 19 ans pour aller vivre à Lyon, Bordeaux, Québec et Paris. Avant de me lancer dans la musique, j’ai fait des études de sciences politiques en relations internationales.

D’où vient ton pseudo ?

C’est un ami qui a trouvé ce pseudo qui vient de Rémi et comme il y a une recherche profonde de quelque chose d’un peu mystique dans Teorem, quand il m’a « baptisé » ainsi, ça a été une évidence. Ce théorème est un peu une formule pour allier les mots et la musique, la chanson et les musiques électroniques.

Comment se passe la création dans Teorem ?

Je fais tout en studio la plupart du temps seul mais il m’arrive de faire appel à des musiciens sur certains titres. Je chapeaute vraiment tout le projet de A à Z. Je vais dans des bars, j’écris mes idées sur papier et ensuite, je mets des notes à la guitare ou au piano dessus avant de produire la chanson avec tous les instruments. Le processus est très artisanal et très long également. Par ailleurs, je commence même à faire le graphisme de mes projets.

(c) Paloma Pineda

(c) Paloma Pineda

A quoi font référence les 21 grammes qui donnent son nom à ton nouveau titre ?

C’est soi-disant le poids de l’âme quand on meurt mais je ne sais pas si c’est un truc scientifique ou pas. C’est également un super film d’Alejandro González Iñárritu avec notamment Benicio Del Toro.

De quoi parle-t-il de manière plus approfondie ?

La mort est une chose qui m’a angoissé durant longtemps ; je suis parti de « un jour, j’ai mort » qui est un peu enfantin afin de parler de ce sujet avec beaucoup de légèreté. Dans la vie de tous les jours, j’essaie de vivre chaque jour comme si c’était le dernier même si ce n’est pas toujours facile. Cette chanson montre que ce sont juste 21 grammes ; la mort, c’est rien. La phrase que je préfère dans ce titre, c’est « et la tristesse pour ceux qui restent » car quand on meurt, ça rend triste les autres ; nous, nous ne nous en rendons pas compte.

Qu’as-tu voulu mettre en avant dans le clip qui illustre « 21 Grammes » ?Une sensation de liberté peut-être ?

Ce clip symbolise une époque où je suis parti en Italie dans Les Alpes durant l’été 2018 avec un pote. La chanson a été écrite durant la même période où les images ont été tournées. Je voulais faire le reflet d’un moment de liberté où nous étions en itinérance.

(c) Laurence Htz // laurenceheintz.com

(c) Laurence Htz // laurenceheintz.com

Qu’est-ce qui caractériserait le plus ton univers ?

Il y a quelque chose de très urbain dans Teorem qui symbolise mon arrivée, mon attrait et ma répulsion pour les grandes villes car j’ai vécu par épisodes à Madrid, Paris, Berlin et Londres.

Qu’est-ce qui a nourri ton écriture pour ton premier album à paraitre prochainement ?

Sur l’album qui va sortir, on va retrouver beaucoup de portraits. J’ai écrit la chanson « Sam » avec ma sœur Philémone et elle présente un homme qui se fait une nouvelle vie dans une ville. « Claire » aborde l’histoire d’une fille qui a un passé qui la hante et comment elle se reconstruit. « Surf » est une histoire d’amour dans laquelle l’homme demande à la femme de leur laisser une chance de s’aimer. Dans mes textes, je mélange beaucoup le réel et l’imaginaire et mon but avec ce premier album est de faire un anti egotrip. J’ai envie que ce disque soit un portrait de la société grâce à tous ces portraits.

Comment vois-tu ton évolution musicale entre « Terminus Montparnasse » EP sorti en 2018 et le premier album que tu prépares actuellement ?

C’est de plus en plus électronique mais je garde quand même de vrais instruments comme la guitare et le piano. La direction est plus Club. J’ai envie de faire des chansons qui fassent danser mais avec des bons textes.

(c) Nicolas Darde

(c) Nicolas Darde

Tu ne sembles pas te mettre de barrières, tes références musicales sont-elles très éclectiques ?

Oui, j’écoute pas mal de choses différentes comme du Reggae, de la House, du Dub, du Hip Hop, du Dubstep, j’aime tout ce qui possède des basses… et tout cela vient de la Black Music (le Funk, le Jazz, la Soul…)

Quelles sont tes prochains projets ?

Je sors de résidence au Plan à Ris-Orangis donc il y aura un concert là-bas en 2020. Des dates vont être annoncées bientôt sur mes réseaux sociaux. Il y aura un EP avant l’album et un prochain single prochainement. A côté de Teorem, je fais de la musique pour le théâtre et j’accompagnerai donc à Avignon l’été prochain la Compagnie Tabola Rassa pour la pièce « L’Amour En Morceaux ».

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