Rencontre avec James Z à l’occasion de l’arrivée imminente de son premier EP !
Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je suis originaire de l’ile de La Réunion où j’ai vécu jusqu’à mes 5 ans. À la suite de gros problèmes d’asthme, je suis venu vivre en France à Font-Romeu, qui est un village de montagne très réputé pour tout ce qui à trait à la respiration. Je vis actuellement à Paris où je développe mon projet musical et ma structure OdAce Music. Dans mon projet musical, je suis auteur, compositeur et interprète. Même si cela ne s’entend pas forcément dans mes morceaux, je joue de la guitare et du piano.
Peux-tu nous en dire plus dire sur cette structure que tu as créée ?
OdAce Music est une structure de développement d’artistes ouverte et accessible à tous. Comme j’ai vu par rapport à ma propre expérience, que c’était compliqué financièrement et au niveau des contacts de développer son projet musical, j’ai voulu créer une structure pour aider toutes les personnes qui en avaient besoin pour avancer sur toutes les étapes de leur projet. OdAce Music est à destination des jeunes labels, des managers, des artistes et cela couvre vraiment tout, que ce soit l’administratif, la communication, le management, l’artistique…
Qu’as-tu fait musicalement parlant à part « Honey Honey » ?
J’ai réalisé un EP bonus qui est introuvable maintenant. Il y avait un côté très précieux dans ce disque qui était très amateur dans l’enregistrement, mais que j’ai fait pour avoir un premier retour du public. Ce disque m’a permis d’avoir une vision de ce que je devais améliorer. « Confidence » qui est sorti en 2017 illustrait aussi bien ma confidence aux auditeurs que la confiance en soi.
De quoi parle ton nouveau titre ?
J’aime bien faire de l’introspection mais de manière décalée ou donner des petits conseils mais toujours de façon très humble. Si on reste en surface, on peut penser que « Honey Honey » est un jeu de séduction entre un homme et une femme. Alors qu’en analysant les paroles, on voit qu’au fur et à mesure, l’homme se rend compte que ce jeu de séduction est uniquement dans sa tête et que la femme n’a jamais été attirée par lui. J’aime mettre des petites choses marrantes comme celle-ci en lumière car je pense que c’est déjà arrivé à tout le monde. L’égo humain fait que l’on croit que l’on plait à quelqu’un alors que la personne est juste sympa avec nous.
Donne-t-il la direction musicale de tes prochains morceaux ?
De manière générale, on retrouvera toujours mon Groove Urbain. Le terme Groove est très large comme pour ce petit côté Jazzy et Soul de « Honey Honey », je le mélange avec du chant et du rap avec un côté urbain au niveau de la rythmique et de la voix. Dans mes prochains morceaux, il y a du très énergique et du plus doux afin de présenter différentes facettes mais en restant dans mon univers musical.
Que signifient les initiales J&P ?
Ces initiales veulent dire plein de choses qui sont plus personnelles mais surtout Joie et Pureté.
Que peux-tu nous révéler sur ton premier disque officiel ?
Ce disque sera tout en anglais pour des raisons musicales et il parlera de ce dont nous avons tous besoin dans la vie pour être heureux à savoir la joie représentée par des ondes positives et la pureté qui gomme un côté un peu malsain. Par exemple quand certaines personnes cherchent à réussir pour les mauvaises raisons. Cet EP sera empreint de bonnes vibes dans les paroles avec une musicalité atypique. Il y aura cinq titres sur « J&P ».
As-tu déjà rodé tes titres sur scène ?
Oui, j’avais déjà commencé à le faire avec l’EP « caché » dès fin 2016 sur des scènes et des petits festivals en Ile-de-France. J’ai de très beaux souvenirs de mes scènes au New Morning, à La Boule Noire, à l’Écho Festival et au Canal 93 où le son était divin.
Peux-tu nous en dire plus sur « Power To The People » ?
C’est un projet de Noémie Dijon avec qui je bosse régulièrement, qui fait du graphisme et de l’animation 2D comme on peut le voir dans le clip. Noémie devait présenter un court-métrage comme projet de fin d’études et elle a voulu le faire sous la forme d’un clip tout en animation. Elle a voulu mettre en avant l’histoire des Black Panthers mais pas le côté sombre qui est souvent mis en lumière. Noémie a voulu illustrer tout ce qu’ils ont fait pour le bien de la communauté Afro-Américaine. Nous nous sommes rencontrés à l’un de mes concerts et elle m’a proposé son projet car elle voulait de l’anglais et quelque chose de chanté / rappé. Même si je ne suis engagé dans aucune cause, dès l’instant où l’on retrouve ce principe de joie et pureté, j’aime bien être à fond dedans et pour le coup, il y avait quelque chose d’important dans ce projet. Ça a été un vrai plaisir de travailler sur « Power To The People ». Noémie a tout réalisé, elle a écrit un texte avec tout ce qu’elle voulait dire et ensuite, je l’ai remanié pour que ça sonne « musical ». Ça a été hyper intéressant et je la remercie encore pour cette opportunité. « Power To The People » a été sélectionné dans plusieurs festivals et nous avons été relayés par Afropunk qui est un média Américain.
Qui retrouve-t-on dans tes artistes de référence ?
Ce sont des artistes que j’ai découvert assez tard dans ma petite vie…Je vais te citer Jelani Blackman qui a une voix très grave, très imposante et très chaude, il mélange les styles avec du rappé/chanté. J’aime beaucoup également Anderson Paak, Cee Lo Green et André 3000.
Qu’as-tu envie de transmettre au public ?
Beaucoup de très bonnes énergies ! J’aimerais flamber leur esprit en les surprenant tout le temps en live, dans mes paroles et dans mes titres.