Rencontre avec Pablo Alfaya qui se présente au public avec la chanson « Sad Night Dancing » !
Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?
J’ai 24 ans, je suis originaire de Grenoble, ma mère vient d’Argentine et c’est donc un pays qui est pas mal relié à ma vie et à ma musique également. Je suis multi-instrumentiste de manière autodidacte même si j’ai fait un peu de guitare au conservatoire quand j’étais gamin. Je suis devenu un touche-à -tout car j’avais envie d’orchestrer mes propres morceaux de A à Z. Je suis auteur de mes textes et si je devais te résumer tout ce que je viens de te dire pour me présenter, je dirais que je suis un bonhomme qui aime la musique et qui espère en faire le plus longtemps possible.
D’où te vient ta passion par la musique des années 50-60 ?
Je pense que cela me vient de mon père car les premiers disques que j’ai mis dans mon lecteur CD étaient ceux que j’ai trouvé dans sa discothèque. Je me souviens que le tout premier disque que j’ai passé dans mon poste était un album du groupe The Andrews Sisters. Dans mes premiers souvenirs musicaux, il y également l’album blanc des Beatles qui était riche en mélodies.
Comment intègres-tu cette influence à ta propre musique ?
Comme j’ai envie de toucher et de parler à un maximum de gens, j’essaie de vivre dans mon époque et je mixe cette influence à une part très électronique. Comme je suis tout seul, j’ai besoin d’avoir recours à certaines machines pour pouvoir me produire sur scène.
De quoi parle « Sad Night Dancing » ton premier titre ?
L'inspiration pour cette chanson a été une amie qui n’arrivait pas trop à s’en sortir car elle enchaînait des périodes de hauts et de bas. Je me suis tout de suite senti à l’aise pour me projeter à travers son regard féminin de la chose. Me mettre à sa place a été assez naturel pour moi et j’ai orchestré toute mon atmosphère sonore. J’espère que beaucoup de femmes et de jeunes filles pourront s’identifier dans cette chanson…même des garçons.
J’ai lu dans les commentaires de la vidéo l’illustrant que quelqu’un t’avait dit que tu aurais pu figurer dans la B.O de « Drive » ou de « Point Break », est-ce quelque chose qui pourrait t’intéresser à l’avenir ?
C’est avec grand plaisir que je travaillerais avec Ryan Gosling, il n’y a pas de soucis ! Plus sérieusement, je te dirais carrément, d’autant plus que ce sont des films que j’adore et peut-être qu’inconsciemment, c’est ressorti dans ma musique. Ce coté un peu Pop 80’s est très actuel et c’est ce qui ressort dans les B.O de ces films. En parlant de « Drive », la magnifique chanson de Kavinsky est une référence pour moi. J’aimerais beaucoup participer à des B.O à l’avenir aussi bien de façon instrumentale qu’en chantant.
Qu’annonce « Sad Night Dancing » ?
Avant de me présenter en solo, j’ai eu des groupes de Rock avec lesquels j’ai sorti des EPS mais je pense qu’aujourd’hui, pour moi, sortir un quatre titres puis un album n’est plus tellement le propos. J’ai très envie de collaborer avec un maximum de personnes. Je trouve que les sorties single par single permettent plus d’allier ces parutions à la vidéo et c’est ce qui m’intéresse et c’est que j’ai envie de proposer à court terme si j’en ai les moyens.
Te retrouves-tu dans l’esthétisme et la musique de Lana Del Rey ?
Il y a des chansons que j’aime énormément chez cette chanteuse mais je ne me verrais pas écouter l’un de ses albums en entier. J’ai aimé la façon dont tu en as parlé dans ton article sur « Sad Night Dancing » en disant qu’il y avait un côté Retro sans que cela ne sonne Retro. Je suis assez client de ce genre de musiques. C’est hyper bien léché à la Californienne.
As-tu déjà réfléchi aux artistes avec qui tu aimerais partager un duo ?
Si je devais choisir une target en France, je choisirais les Daft Punk dont j’admire le boulot depuis des années. C’est de l’ordre du rêve ! De manière plus réaliste, je te répondrais Clara Luciani car j’ai bien aimé son disque. Pourquoi pas ! Si je venais choisir des artistes internationaux, je pense que je me dirigerais plus vers la scène Hip Hop notamment le crew de Odd Future.
Vas-tu t’exprimer musicalement en français ?
Surprise, surprise ! Je ne sais pas encore et je préfère garder le mystère là-dessus.
Qu’aimerais-tu véhiculer par le biais de ta musique ?
J’aimerais véhiculer ce que je ressentais quand j’écoutais les disques de mon père dont nous parlions en début d’interview. L’écoute de cette musique m’a provoqué une émotion tellement forte que j’ai su que je voulais consacrer ma vie à transmettre ce même sentiment aux gens. Peu importe l’émotion, que ce soit de l’amour, de la haine, de la violence, j’ai envie de la transmettre avec force aux gens qui m’écoutent par le biais de ma musique.
Peux-tu nous parler du Prix Ricard dont tu fais partie des dix finalistes ?
Je très content de me retrouver parmi les dix finalistes du Prix Ricard aux côtés notamment du rappeur parisien Mikano que je trouve extraordinaire. Je suis très heureux de partager une scène avec ces artistes et je me réjouis de sortir un peu de Grenoble. Pour moi, le Prix Ricard est une occasion d’aller partager ma musique avec des gens qui ne me connaissent pas du tout. Les dix finalistes de cette dixième édition se produiront en live à Paris au Café de la Danse du 15 au 17 janvier devant un jury lors d’un concert gratuit et ouvert au public. Vous pourrez, pour ma part, me découvrir le 17 janvier. L’annonce du lauréat se fera le 24 janvier.
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Pablo Alfaya - Sad Night Dancing
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Découvrez Pablo Alfaya sur le Prix Société Ricard Live Music
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