« Duels à Davidéjonatown » au Théâtre de la Tour Eiffel, nous y étions !

Avec « Duels à Davidéjonatown », Artus et Romain Chevalier ont trouvé la façon idéale de rassembler les fans de western et les accros à l’humour et ça mouche du début jusqu’à la fin.

Il n’y a que des points positifs dans cette œuvre qui se joue au Théâtre de la Tour Eiffel jusqu’au 26 janvier.

Sur scène, on retrouve Céline Groussard, Greg Romano, Sébastien Chartier, Julien Schmidt et Artus et on peut vraiment dire que ce sont de véritables couteaux Suisses qui s’amusent réellement sur les planches.

Le plaisir pris sur scène se diffuse dans la salle et vice et versa.

Ces comédiens sont très doués dans le jeu et dans l’impro et ils évoluent dans de magnifiques décors.

On adhère à 100% à l’histoire, à l’humour, aux références actuelles, au côté déjanté, à l’énergie et on apprécie que les comédiens n’aient pas à en faire des tonnes pour faire naître les rires, tout se fait naturellement et leur complicité est évidente.

La qualité est égale dans chaque acte, on retient beaucoup de choses et on ne voit vraiment pas le temps passer en si charmante compagnie.

Artus est un sacré « chef d’orchestre », c’est le Boss ; certes ; mais l’artiste n’est pas plus mis en avant que ses complices et on sent qu’il leur laisse une part non négligeable de liberté d’expression et c’est une force supplémentaire.

« Duels à Davidéjonatown » est bien plus qu’une simple comédie, on sort du cadre théâtral, on en prend plein les yeux et on aimerait qu’une adaptation au cinéma voit le jour.

Vous ne verrez plus le Far-West de la même façon après avoir vu cette bombe théâtrale !

Vous l’aurez compris, « Duels à Davidéjonatown » a été un très gros coup de cœur et d’ailleurs, nous pouvons parler de double coup de cœur car en première partie, Patrick Chanfray et Vincent Piguet ont présenté un extrait de « Mentir Is Not Good » qui se joue dans le même théâtre jusqu’au 27 janvier et ça donnait vraiment très envie.