« Le Retour » au Théâtre de l’Opprimé, nous y étions !
Harold Pinter était l’un des dramaturges Anglais les plus reconnus du siècle passé et l’auteur ; qui avait obtenu un Prix Nobel en 2005 ; demeure une référence et une source d’inspiration pour beaucoup de metteurs en scène et de comédiens.
Nous nous étions déjà frottés à son univers en allant voir « Trahisons » l’année dernière et après vu hier soir « Le Retour » au Théâtre de l’Opprimé, nous pouvons vraiment vous dire qu’il y a vraiment un style Pinter.
Sous couvert de banalités échangées entre les personnages et derrière les répétitions stylistiques se cache un fond et il y a toujours un décor.
« Le Retour », pourtant écrit en 1964 ne manque pas de modernité surtout dans l’écriture, dans le vocabulaire et dans l’humour so British.
Théo Costa-Marini, Jean-Rémi Chaize, Cantor Bourdeaux, Jérôme Fauvel, Maud Roulet et Charles-Antoine Sanchez rendent justice à l’œuvre du maître et nous vous dirions qu’ils n’ont pas choisi la facilité.
Dans cette pièce très masculine, vous êtes plongés au cœur d’une famille modeste qui habite au Nord de Londres ; les relations entre Max et ses fils ne sont pas au beau fixe tout comme celles qu'il entretient avec son propre frère.
La patriarche qui semble bipolaire voit revenir chez lui son ainé qui vit aux États-Unis et ce retour du « fils prodige » avec sa femme va réserver son lot de surprises…
La présence féminine va faire naître des tensions sexuelles au sein de la fratrie et Ruth va se révéler bien plus dominatrice qu’il n’y parait.
« Le Retour » va vous emmener là où vous ne vous attendez pas.