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Rencontre avec Joan As Police Woman à l’occasion de la sortie de son nouvel album !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Allison Michael Orenstein

Photo Allison Michael Orenstein

Comment présenterais-tu « Damned Devotion » par rapport à tes précédents albums ?

C’est une bonne question ! Pourrais-tu y répondre pour moi (rires). Entre mon précédent album et celui-ci, j’ai sorti un disque en collaboration avec Benjamin Lazar Davis. « Damned Devotion » est un disque qui vient plus de l’intérieur, il est beaucoup plus pensif et introspectif que ne l’était « The Classic ».

Quelle est la couleur de cet album ? La pochette est très classe mais assez sombre ; est-ce un indice par rapport à ce que l’auditeur va écouter ?

Oui, on peut dire cela. Les couleurs de cet album sont le noir et le rose délavé. Par-dessus ces tons, il a un peu d’éclat.

Y-a-t-il un background religieux dans ce disque, en référence à son titre ?

Non ; pour moi, la dévotion est une notion très importante mais pas de façon religieuse. Ma première dévotion est vraiment la musique mais évidemment, je suis très dévouée à ceux que j’aime, ma famille et mes amis.

Rencontre avec Joan As Police Woman à l’occasion de la sortie de son nouvel album !

Dans quel contexte as-tu écrit ce nouveau disque ?

J’écris continuellement donc la plupart des chansons sont celles qui me sont venues depuis mon dernier disque. Beaucoup de ces titres ont été écrits dans mon home studio à Austin et ils ont été enregistrés différemment par rapport à mes précédents morceaux que je retravaillais avec mes musiciens. Je n’ai jamais vraiment été fan du fait d’enregistrer des demos mais c’est ce que j’ai fait pour ce disque car j’ai travaillé pour la première fois sérieusement avec un programme de batterie que j’avais découvert en collaborant avec Ben. Par la suite, Parker a rejoué de la batterie en live par-dessus et mon ami Thomas a rajouté des claviers. Nous avons principalement tout joué tous les trois sur cet album.

De quoi parlent tes nouvelles chansons ?

Une grande partie de mes chansons abordent le thème de la communication mais aussi ce qui est sous-jacent quand on est une personne dévouée et ce que cela implique. Cet album parle aussi de romantisme.

Le titre « Warning Bell » a annoncé ce nouvel opus. De quoi ou de qui cette alarme prévient-elle ?

A vrai dire, c’est la seule chanson de l’album que j’ai écrit il y a quelques temps déjà et j’allais te dire que ce n’est pas spécifiquement liée à une personne en particulier mais ce ne serait pas vrai car ça l’est. Cette chanson parle du fait d’être romantique, des choses positives qui en découlent mais également des complications qu’il peut aussi y avoir. « Warning Bell » est une façon de dire que j’ai refais les mêmes erreurs, que je n’ai pas vu les signes avant-coureurs mais j’aurais pu si j’avais eu les idées plus claires. Je ne me plains pas car nous faisons tous des erreurs, c’est la vie et je l’accepte.

Photo Allison Michael Orenstein

Photo Allison Michael Orenstein

Tu sembles vraiment passionnée par la musique ; comment tout a commencé pour toi ? As-tu eu un déclic ?

Il y a eu plusieurs éléments mais à vrai dire, le premier album que j’ai acheté dans une boutique d’occasion pour vraiment pas cher a été un vinyle de Jimi Hendrix. Je n’avais aucune idée de ce qu’était « Axis : Bold As Love » mais j’ai été attirée par la pochette sur laquelle il ressemblait à un dieu Hindou. Les couleurs étaient incroyables. Jusqu’à cet achat, les musiques que j’écoutais étaient celles qui passaient à la radio et il y avait beaucoup de très bons titres en particulier ceux de la Motown. Quand j’ai mis ce disque sur ma platine, je me suis dit que le monde était bien plus grand que ce que je m’imaginais. Je devais alors avoir 10 ans. Il y a eu comme un effet magique ! Il y a également un autre fait marquant car je jouais du violon et à l’âge de 14 ans, j’ai rejoint un orchestre et Xander le maestro était vraiment très inspirant. Il nous a demandé de jouer la Symphonie N°2 de Mahler que l’on appelle aussi Résurrection et cela a été un moment très similaire au Rock de Jimi Hendrix. Xander était très passionné et il nous a transmis cela à tous. Il m’a aussi fait comprendre que l’instrument dont je jouais était encore plus flexible que je ne le pensais.

Et maintenant, continues-tu toujours à découvrir et à explorer de nouvelles voies ?

Oui, le programme de batterie dont je te parlais est quelque chose de nouveau pour moi et j’adore apprendre à jouer de nouveaux instruments de manière totalement autodidacte.

Photo Allison Michael Orenstein

Photo Allison Michael Orenstein

Que n’as-tu pas encore essayé musicalement ?

Je n’ai pas encore essayé sérieusement de me mettre à la batterie car j’ai tellement de respect pour les batteurs alors que je me suis mise à la guitare après avoir entendu Jimi Hendrix puis à la basse…Je dois juste m’encourager à le faire voilà tout !

Si un auditeur ne devait écouter qu’une seule chanson de ton nouvel album, quelle serait-elle et pourquoi celle-ci en particulier ?

Tu es dur là ! Je te déteste (rires). Quelle est TA chanson préférée ?

« Tell Me »

C’est le premier single extrait de l’album et je suis contente de ton choix car c’était aussi celui de mon label et cela veut dire que c’était judicieux. Je vais, pour ma part, te dire « Valid Jagger » car cette chanson regroupe beaucoup d’éléments que j’aime, il y a une sorte de refrain plaintif mais aussi des couplets rythmiques. Il y a plein de références à New York dans ce morceau qui a doit faire donner le frisson.

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