Rencontre avec Pineapple à l’occasion de la sortie de son nouveau disque !
Peux-tu nous expliquer ton choix de pseudo ?
Quand j’ai créé ce projet, je cherchais un nom qui allait représenter un peu l’identité musicale, les émotions et les sensations que je voulais transmettre. Je me suis dit qu’un fruit, c’est beau, c’est bon, c’est un peu sucré et c’est quelque chose qui fait envie. Quand j’ai eu cette idée, il fallait que je trouve un nom de fruit et c’est ma femme qui a trouvé Pineapple.
Pourquoi avoir attendu 2015 pour sortir ton premier EP solo alors que tu évolues dans le milieu musical depuis pas mal d’années maintenant ?
Je te dirais tout simplement car les choses se sont faites assez naturellement jusqu’en 2015. En sortant de la Star Academy, j’ai fait un petit projet de groupe qui s’appelait Prémix, c’était déjà un projet artistique solo même si nous étions trois. Ensuite, j’ai beaucoup accompagné des artistes, j’ai été ce que l’on appelle un sideman et cela m’allait également. J’ai fait pas mal de projets à droite à gauche et j’ai fait aussi une petite pause restauration puisque j’ai eu des pizzerias. A un moment donné, j’ai ressenti le besoin de proposer des choses personnelles. Je voulais moins travailler pour les autres tout en travaillant avec d’autres artistes pour mon projet perso, j’avais plus envie de contrôler les choses jusqu’au bout et « voler de mes propres ailes ».
Tes deux disques sont-ils dans le même esprit ?
Il y a des points communs mais ils ne sont pas vraiment dans la même direction artistique. Sur le premier EP, j’ai voulu m’amuser avec un concept. Sur ce disque, c’est comme si un ado de 18 ans trouvait dans le grenier de ses parents une cassette que son père aurait fait dans les années 80 avec des musiques connues de l’époque. J’étais dans l’esprit de faire un revival de hits 80s un peu cinématographiques comme les bandes originales de « Top Gun » ou de « Footloose ». Je te dirais que c’était presque un exercice de style. Sur mon deuxième disque, on retrouve un mix entre mes influences 80s et mes influences du quotidien avec des choses plus modernes, un peu plus Electro et un peu plus dans l’ère du temps. Je te dirais que ce nouveau disque me ressemble un peu plus car mon premier disque était une parenthèse sur une partie de mes influences alors que le nouveau est plus large.
Comment présenterais-tu « Boumbalawam » ?
C’est un disque assez Funk et assez Groove qui est fait pour s’éclater en soirée au bord de la plage. C’est une musique où l’on ne se prend pas la tête. Je suis très vacances, j’aime les îles, Tahiti, Los Angeles et je pense que la musique fait ressortir cela.
Où ce disque a-t-il vu le jour ?
Pas mal de sons ont été faits avec mon home studio portable sur la route pendant la tournée avec De Palmas dans le tour bus. J’ai pas mal bossé à Los Angeles sur des instrus et le titre avec Maveana a été enregistré à Papeete à Tahiti.
Peux-tu nous présenter les collaborations présentes sur ce disque ?
J’ai travaillé sur ce disque avec Edouard Coquard qui était avec moi sur la tournée et qui chante sur deux titres. Edouard n’avait jamais chanté comme chanteur lead et il a préféré que je ne le cite pas en featuring. Maveana qui interprète « Do You Remember » est la cousine de la cousine ma femme. Il y avait un côté un peu magique lors de l’enregistrement de ce titre car nous étions sur la terrasse de la maison d’un oncle qui a vu sur le lagon, il pleuvait des cordes car c’était la saison des pluies et on attend d’ailleurs la pluie dans le son de sa voix. Nous sommes allés en studio pour enregistrer mais j’ai préféré les prises faites un peu à l’arrache. J’avais déjà collaboré avec Nefer Titi qui chante sur deux titres dans un projet musical qui s’appelait Jara Ezo. Dès que nous faisons un morceau ensemble, cela matche immédiatement. C’est très cool de travailler avec elle car nous avons pas mal de références en commun, nous allons dans la même direction même si nous sommes assez différents.
Pourquoi ne chantes-tu pas sur tes productions ?
Je préfère collaborer avec des chanteurs qui amènent vraiment un plus plutôt que de chanter moi sur mes productions. Je sais chanter et je peux le faire mais je n’ai pas encore atteint le niveau d’exigence souhaité pour passer derrière le micro.
Ton nouvel EP est-il un prélude à un album ?
Je te dirais que c’est un petit album, ce n’est pas le prélude à un LP. C’est vraiment une œuvre à part entière. J’envisage d’être plus productif à l’avenir pour ne pas qu’il y ait deux ans d’écart avec mon prochain disque. Cela prend beaucoup d’énergie de composer, de travailler avec des artistes, d’enregistrer, de revenir dessus, de corriger, d’être à 100% satisfait ; ensuite, il faut sortir le disque, en parler et faire des lives. Ce n’est pas que je n’avais pas d’inspiration entre ces deux disques, le temps me manquait tout simplement.
A quoi ressemble Pineapple en live ?
C’est simple, c’est un peu comme un DJ live. Il n’y a pas de batterie, je suis accompagné par Edouard et nous ne sommes que deux à jouer les instruments. C’est un mélange de machines, de boites à rythmes, de synthés, de guitare, de basse, de petites bidouilles et de chant. Edouard chante en live et Nefer Titi intervient également sur des dates.
Quelles sont tes autres actualités et tes prochains projets ?
La tournée avec De Palmas continue jusqu’à début septembre ; en parallèle à cela, j’ai fait plusieurs dates à Paris ce mois-ci avec mon projet musical et j’ai du travail à droite à gauche en tant que guitariste. On travaille sur de nouvelles dates…On va essayer d’aller voir ce qui se passe du côté de Los Angeles.
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Boumbalawam par Pineapple sur Apple Music
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