Rencontre avec la chanteuse Ishtar à l’occasion de la sortie de son nouvel album « Baila » !
Rencontre à l'Hôtel Eugène en Ville à Paris avec la célèbre interprète du tube " Alabina " à l'occasion de la sortie de son tout nouvel album ensoleillé et festif qui est parfait pour l'été!
Comment nous présenteriez-vous votre nouvel album « Baila » ?
C’est un album qui appelle à la fête, à la tolérance et au partage avec des sonorités modernes. Pour moi, on peut avoir du plaisir en solitaire mais on ne peut pas faire la fête pour seul.
« A Paris » en est le premier extrait. Pourquoi cette ville et non pas une autre ?
Tout simplement car j’habite Paris ! (Rires). Paris a présenté un grand changement dans ma vie, j’y ai fait la rencontre avec mon premier public mais aussi avec mon mari, j’y ai eu mes enfants, Paris est un vrai point de repère pour moi. J’ai continué à voyager durant toutes ces années et à rencontrer de nouvelles personnes à travers le monde mais je reviens toujours à Paris. Je dois dire que la vraie raison de la phrase à Paris qui donne son titre à la chanson vient de mon fils qui un jour en rentrant de vacances s’est mis à chanter à Paris et cela m’a donné l’occasion de rendre hommage à cette ville qui m’a touché. Je devais venir pour une semaine et cela fait 25 ans que j’y suis !
Avec qui avez-vous collaboré sur cet album ?
J’ai eu la chance qu’Indila me compose deux chansons. J’ai collaboré avec Skalp, Matthieu Mendes, Quentin Bachelet, Pancho qui est un gitan de Marseille très talentueux et avec Zafrir Ifrah qui est un jeune talent Israélien.
Il y a quelques reprises sur cet album. Pouvez-vous nous dire comment s’est effectué le choix et quel était votre souhait en revisitant ces titres populaires ?
Cela faisait deux ans que j’avais le souhait de préparer un album en Français, j’ai fait appel à des auteurs et des compositeurs mais il y avait également des chansons déjà existantes que j’ai envie de chanter. Ces chansons m’ont touché par leurs mélodies magnifiques. « Foule Sentimentale » possède des paroles toujours actuelles, malheureusement. Je voulais m’approprier cette chanson tout comme « Petite Marie » et leur donner une touche Orientale et les amener dans mon univers. Quand mes enfants sont nés il y a 9 ans, je chantais cette chanson le soir à mes enfants en remplaçant Marie par leurs prénoms et j’ai pris cette chanson comme 1000 roses versées sur ma vie et j’avais juste envie de faire un clin d’œil avec cette chanson. Le choix des chansons s’est fait naturellement, nous en avons enregistré plusieurs et nous avons gardé celles que je m’étais le plus approprié. Je dirais que nous avons gardé les chansons les moins évidentes car je fuis l’évidence et j’aime m’enrichir en allant vers l’inconnu.
« Baila » est un album de métissage qui invite aux voyages et on peut dire que vous êtes une citoyenne du monde. Vous qui parlez plus de cinq langues, pouvez-vous nous dire d’où vous vient cette culture si variée ?
Je pense que ce nouvel album est celui qui me ressemble le plus même s’il est chanté majoritairement en Français. J’ai grandi dans une mixité multiculturelle, multi sonorités, multi odeurs, multi couleurs et multi langues. Cet univers m’accompagné toute ma vie depuis mon enfance. J’ai été médiatisée plus tard mais je chantais déjà depuis mon enfance. Je ne chantais pas en Arabe mais en Anglais, je chantais de la musique plutôt noire, jazz et rock. J’aimais quand même toujours des influences Orientales et Espagnoles. Quand on a fait appel à moi pour « Alabina », c’était la toute première fois que j’enregistrais une voix en Arabe. Cela a été une révolution et une découverte sur moi-même. A travers mes racines, j’ai voyagé et je suis allé vers l’autre en continuant mon chemin du multi. Je viens de la multiculture et je la transmets et dans cette multiculture, j’y trouve la tolérance, le respect et la joie de vivre. J’aime partager cette générosité avec d’autres artistes à travers le monde et je fais souvent des duos que ce soit avec des chanteurs Russes, Bulgares, Israéliens, Espagnols… J’aime aller vers la recherche de l’autre et le but de cet album est vraiment l’harmonie.
Allez-vous défendre cet album sur scène prochainement ?
Oui mais ne me demandez pas quand car c’est le public qui décide. Le but est d’avoir un échange avec le public mais maintenant, c’est moi qui suis le public.
Un titre vous tient-il tout particulièrement à cœur sur cet album ?
Tous les titres me tiennent à cœur ! Je dois dire que j’étais vraiment déterminée pour cet album, au point de ne plus dormir chez moi afin de ne pas me partager. J’ai pris du recul à la naissance de mes enfants et quand j’ai eu besoin de revenir à la musique, nous en avons discuté. Chaque chanson est pour moi spéciale, cet album a été un travail en solitaire et il m’a demandé énormément une force mentale.
Votre album va-t-il sortir à l’international ?
Surement car auparavant tous mes albums ont voyagé à travers le monde.
Le titre « Alabina » a fêté ses 20 ans. Quel est votre sentiment par rapport à ce titre qui reste un hymne de la fin des années 90 ?
Je dirais que la boucle est bouclée et quand on termine une boucle, il y a toujours une autre boucle qui s’ouvre. C’est le cycle de la vie, de la tolérance, de l’amour et de la fête.
Vous qui avez participé à la bande originale du film « La Vérité Si Je Mens », avez-vous déjà été tentée par le cinéma ?
J’en ai fait mais il y a beaucoup de choses que je n’ai pas raconté. J’adore le cinéma et cela m’a toujours fascinée. J’ai joué dans un film musical à la fois drôle, triste et touchant. J’incarnais une chanteuse paralysée et je suis même allé visiter des centres afin d’observer des personnes handicapées afin de regarder leurs mouvements pour être vraiment dans le rôle. Quand j’ai pris des cours, j’ai eu l’impression d’être née dedans. Je suis ouverte aux propositions et j’aime entrer dans des minds différents.
Certains l’ignorent peut-être mais Ishtar est un surnom. D’où vous vient-il ?
Ishtar est une déesse de Babylone dans la mythologie Perse, elle est la déesse de l’amour et de la fécondité. Ishtar est un surnom affectif donné par ma grand-mère. J’étais bien plus fascinée par la mythologie que par les poupées quand j’étais enfant et j’avais dit à ma grand-mère que quand je serais chanteuse, je m’appellerais Ishtar et elle l’a toujours fait comme si j’étais déjà une grande star !
Si je vous demandais un mot pour résumer votre album et un mot pour résumer votre carrière ; quels seraient-ils ?
Pour ma carrière, je dirais partage et pour mon album, je donnerais le titre de l’une des chansons « La Vida Es Un Carnaval » car cette chanson décrit bien cet album coloré et festif.
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Ishtar - A Paris (Clip officiel)
Ishtar - A Paris (Clip officiel) Nouvel album "Baila" maintenant disponible et à télécharger ici : https://mca.lnk.to/IshtarBaila Retrouvez Ishtar sur : - Facebook : ...