Nous vous présentons le groupe Memory Lake !
Pouvez-vous nous présenter le groupe ?
Thomas : Memory Lake est composé de Julie au chant qui écrit et compose également, de Mathieu à la basse, il s’occupe également de toute la partie technique et de moi-même Thomas, je m’occupe du reste de la composition et des arrangements. Julie et moi faisons la « matière première » et Mathieu apporte une touche plus professionnelle pour que cela sonne bien.
Julie : Chacun a vraiment fini par trouver sa place dans le groupe et nous communiquons bien entre nous et je pense que c’est essentiel dans un groupe. Il n’y a d’égos surdimensionnés dans Memory Lake (rires).
T : On a trouvé vraiment un super équilibre car chacun est à sa place et à son rôle et ça marche bien sans déborder.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
J : Nous venons tous de régions différentes mais nous sommes rencontrés il y a deux ans à Paris. Thomas a mis une annonce sur un site de musique où il décrivait le projet qu’il voulait monter.
T : Il y avait une idée de base mais cela s’est formé avec Julie quand elle répondu à l’annonce, chacun a apporté quelque chose. Mathieu était à l’école avec moi et c’est un ami et je voulais qu’il fasse partie de l’aventure car je ne voulais pas qu’il y ait un simple rapport entre musiciens mais qu’il y ait vraiment un côté plus fort entre nous.
Pouvez-vous nous expliquer le choix du nom Memory Lake ?
J : C’est venu avec le temps, nous n’avons pas choisi immédiatement un nom de scène. Nous étions partis sur quelque chose d’assez abstrait et d’imaginatif. On voulait penser à un endroit qui pourrait correspondre à notre musique.
T : Il y a un côté un peu mystérieux et inconscient et aussi quelque chose de très visuel et imagé dans notre musique. Dans la composition, il y a souvent une histoire ou une ambiance qui se crée.
J : Memory Lake laisse planer l’imaginaire.
Avez-vous toujours évolué dans la musique ?
J : On peut dire que les gars oui car Thomas a fait le conservatoire et Mathieu est ingé son dans un studio. Moi, en revanche, pas du tout. Je viens de Bretagne et avant tout cela, j’ai fait un master de droit. En arrivant à Paris, je me suis rendu compte que ce n’était pas fait pour moi et c’est à ce moment-là que j’ai répondu à l’annonce de Thomas et depuis c’est un conte de fée (rires).
Que propose Memory Lake au public ?
J : On va dire que l’on s’apparente au trip hop et à la pop indépendante. On fait une musique de sensation et d’ambiance. J’espère que quand les gens nous écoutent ou quand ils viennent nous voir en concert, ils ressentent des choses et qu’ils sont transportés quelque part.
T : On accorde souvent beaucoup d’importance au son et même si on essaye de jouer un peu partout, on recherche les lieux où le son est vraiment bon. Le Pop In a été l’un de nos meilleurs concerts, c’était une petite salle très intime et le public a beaucoup apprécié. Si à l’avenir, nous pouvons amener du visuel sur notre musique, ce serait l’idéal.
J : Nous travaillons beaucoup avec le photographe Patrick Le Borgne, nous avons les mêmes références et on adhère directement à ses propositions visuelles.
T : C’est un photographe plus artistique que nous avons rencontré lors d’un tournage, il arrive vraiment bien à capter notre univers et à le retranscrire en images. Pour nous, c’est comme un quatrième membre du groupe.
On vous découvre avec « Vibration » Quelle est l’histoire de ce titre ?
J : Ce titre symbolise la fin d’une relation. J’avais l’impression d’être avec quelqu’un qui ne voulait pas s’engager dans quelque chose de trop fou. Il voulait une relation plus posée plutôt que de quelque chose de plus incertain. Ce titre parle des vibrations que j’ai ressenti avec et sans cette personne et le texte aborde ce à qui renonçait pour l’avenir.
Sur votre chaine Youtube, il y a également des covers réussis d’Iggy Pop et de Noir Désir. Avez-vous une culture rock ?
T : Oui, pas mal effectivement, on a tous une culture assez rock même si on écoute beaucoup de styles différents.
J : Radiohead, Patty Smith, Noir Désir…
T : On a d’ailleurs une culture plus rock qu’electro en fait. Cela se ressent peut-être dans la manière d’utiliser l’electro dans la composition de nos morceaux.
Un EP arrive. Pouvez-vous nous en dire plus ?
T : Nous sommes auto-produits et la démarche de base est de tout faire nous-mêmes afin d’avoir la meilleure liberté artistique possible. On a construit les morceaux dans le temps.
Mathieu : On avait une première mouture que l’on a complètement remixé par la suite et on a même changé des morceaux, on en a retiré et on en a ajouté.
J : On a fait six morceaux, quatre en Anglais et deux en Français, des morceaux qui sont assez différents les uns des autres.Au départ on était plutôt partis pour l'anglais seulement, mais David de Diz Sound, un label qui nous aide depuis nos débuts, nous a encouragé à tester le français. Et vu que ça marchait plutôt bien, du coup on a continué dans les deux langues !
T : Nous ne nous sommes pas trop éparpillés mais nous voulions montrer que nous pouvions aller dans différents endroits. La voix de Julie permet de faire le lien. Cela nous permet d’être assez libres et d’explorer plein de choses.
J : Le fait de chanter en Anglais n’est pas choquante et c’est le retour que nous fait le public, on nous dit que cela apporte quelque chose et que cela reste cohérent.
M : La voix de Julie est naturelle, on ne la trafique pas, c’est une voix pure.
L’EP est-il un premier pas vers un album ?
T : C’est une bonne question car nous avons remarqué qu’il y a quand même eu un gros bouleversement dans l’industrie musicale, beaucoup de groupes même connus sortent des EPS et je pense que l’on se pose de moins en moins la question de l’album car tout est numérisé. Je ne suis pas sûr que l’album soit un but final et même un but à viser car c’est très difficile de signer en major.
J : Si on en a l’occasion, on ne dira pas non.
T : Le but est de faire des concerts, des EPS qui servent de cartes de visite, si on pouvait en vivre et se dégager des obligations matérielles, ce serait l’idéal. Il ne faut pas chercher à plaire et faire un truc qui se vende absolument. On veut tout assumer à 200%.
Que nous réservez-vous dans les semaines ou dans les mois qui arrivent ?
T : Pas mal de choses !
J : On vient de sortir le cover du titre « Le Fleuve » de Noir Désir et on se prépare à notre release party qui a lieu après demain à L’International et notre EP intitulé « Hurricane » sortira le 17 juin.
T : Un deuxième EP est en préparation, on continue de composer, on ne s’arrête pas et c’est prévu cet été de s’enfermer de nouveau en studio. On espère sortir cet EP à la rentrée.
J : Ce sera un EP un peu plus rentre dedans.
T : Il va affirmer la direction que l’on prend.
J : On sortira le clip de « Hurricane » et on est en train de voir aussi pour aller faire des concerts en Suisse et en Belgique.
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Memory Lake - Vibration (Live)
Live Session au Studio Diz Sound à Paris Le single Vibration est disponible par ici Deezer : http://www.deezer.com/track/122368338 Spotify: https://play.spotify.com/album/7cGP8uiDZOdUv4YZkrWBj0 ...
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Memory Lake - Le Fleuve - (Cover Noir Désir)
Vous pouvez nous retrouver par ici : Facebook: https://www.facebook.com/memorylake.theband/ Twitter: https://twitter.com/memory_lake Soundcloud: https://soundcloud.com/memory-lake
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Release Party : Memory Lake & Guests
Grosse soirée à L'international avec des invités et des surprises pour fêter la sortie de notre EP Hurricane le 17 Juin ! ► MEMORY LAKE (Pop Alternative/ Trip Hop) Originaire de région paris...
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