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Rencontre avec In The Can un groupe à suivre de près !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec In The Can un groupe à suivre de près !

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Julian : Je m’appelle Julian Chablaoui, je suis bassiste et percussionniste du groupe In The Can.

Neil : Je suis Neil Chablaoui, chanteur et guitariste du groupe In The Can.

Pourquoi avoir choisi In The Can comme nom de scène ?

N : C’est venu petit à petit mais ce qu’on appelle Can était à la base le sous-sol de chez nos parents. Nous avons démarré comme tous bons musiciens adolescents qui se respectent en faisant du bruit dans la cave de nos parents et puis au fur et à mesure cela a évolué et maintenant, cela symbolise un peu tout ce qu’on a envie de partager, d’envoyer.

J : Ce nom représente aujourd’hui une invitation à nous rejoindre dans notre univers

La musique a-t-elle toujours fait partie de votre vie ?

J : Oh oui, depuis un bon moment maintenant. On écoute beaucoup de musique depuis tous petits de par nos parents qui nous ont éduqués dans une culture musicale qui est très rock et Anglo-Saxonne.

N : Il y avait très peu de variété Française à la maison au final car nos parents étaient plus fans des Doors, des Who, de Led Zeppelin,de Bob Dylan, etc… On a pris le virus et après, nous en avons fait quelque chose de plus personnel.

J : Pour ce qui est des instruments, nous avons à peu près commencé au même âge mais en décalé vers 10-12 piges.

Rencontre avec In The Can un groupe à suivre de près !

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre nouvel EP disponible depuis le mois de mars ?

N : Nous avons beaucoup travaillé sur cet EP et dans des conditions différentes mais très bonnes par rapport à ce que nous avions connu auparavant. Nous avons eu la chance de faire notre mix au Studio Davout qui est un super lieu et nous avons pu rencontrer de nouvelles personnes qui nous ont bien aidés à développer ce que nous avions déjà en tête. Cet EP est né après un voyage à Nashville que j’ai fait il y a deux ans, je suis parti la gratte sur le dos et je suis resté là-bas durant un mois, quelques chansons sont sorties de cette aventure et nous étions dans phase post album qui était sorti deux auparavant et nous avions envie de continuer. Nous voulions faire un EP qui reprenne les différentes facettes de ce que In The Can peut être. Il y a des ballades et des morceaux plus rythmés. Cet EP est une palette en six morceaux de ce que l’on est capables de faire et de ce qu’on est. Le morceau en Français a été enregistré récemment et il est une nouvelle étape dans notre zik. C’est un beau projet perso, on est contents d’être allé au bout, on a connu les méandres de l’autoproduction mais dès le moment où cela sort, on est fiers de pouvoir présenter le résultat. Cet EP est juste pour nous une étape car le meilleur reste à venir.

Vous écrivez en Anglais mais n’êtes pas fermés au Français. Pouvez-vous nous expliquer ce choix ?

N : Pourquoi l’Anglais ? C’est à la base dû à une culture musicale. J’ai grandi avec la musique Anglaise et Américaine, il y a des codes que tu reconnais, j’écoutais à seize piges des artistes comme Bob Dylan ou Neil Young et quand tu t’intéresses aux textes, cela te parle énormément et il y a un gout de reviens-y. Quand tu commences à composer, c’est vers cela que tu te diriges, tu as envie de faire comme tes idoles. Cette écriture en Anglais est liée également à un voyage que j’ai fait en Angleterre quand j’avais 20 ans, j’ai passé un an et demi là-bas. Avec l’utilisation de l’Anglais, il y a une certaine pudeur, tu peux développer des choses plus personnelles tout en te disant que le public Français ne va le capter au premier coup. Tous nos morceaux ont une signification car j’ai toujours essayé de ne pas faire du Baby I Love You même s’il y en a quelques fois car cela fait plaisir. J’essaye de progresser constamment au niveau des textes. Le Français a amené beaucoup de choses car il n’y a pas de filtre. Le morceau « Je Suis » m’a clairement débloqué car j’ai pris conscience qu’on pouvait prendre énormément de plaisir avec ce que l’on raconte tout en n’ayant pas de filtre. Cela a été un long processus de se dévoiler, ce n’était pas évident de se mettre à nu. Pour la suite, il y aura beaucoup plus de communication avec les gens via les textes.

Rencontre avec In The Can un groupe à suivre de près !

« Je Suis » est-il un titre engagé ?

N : Je ne sais pas ce que veut dire le terme engagé, est-ce que cela veut dire qu’il faut aller lever le poing dans les manifestations ? Nous n’avons pas un engagement militant mais humaniste. On capte les choses qui se passent autour de nous et on essaye de les retranscrire du mieux que l’on peut et cela a été le cas avec « Je Suis ». Ce texte est venu deux jours après les tragiques événements de Charlie et il est sorti tel quel. Ce texte est sorti avec le cœur, il n’y a pas eu de calcul là-dessus. Il y avait beaucoup de choses qui s’étaient emmagasinées et il fallait qu’elles sortent et l’idée de base était de prendre du recul sur les événements.

Quelles sont vos sources d’inspiration pour les textes ?

N : Elles sont très variées. La façon dont j’écris les textes est très innocente. C’est très compliqué de nous définir nous-mêmes car dans In The Can, nous sommes nous et avec toute la complexité que cela représente. Les chansons peuvent être liées à notre vie amoureuse, à des choses que l’on a pu voir, à des coups de gueule…. Il y a beaucoup d’exagération parfois, prendre des choses que nous avons vécu et les transformer pour en faire quelque chose de différent en exagérant les traits, je pense notamment à la chanson « Sally » où il y a des doubles sens cachés.

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Pouvons-nous déjà vous retrouver en live ?

J : Nous sommes musiciens du métro et nous jouons à la station Gare De Lyon à la sortie de la ligne 1 tous les vendredis généralement entre 16 h et 19h.

N : Le reste de la semaine, c’est au petit bonheur la chance, nous n’annonçons pas le reste de nos dates dans le métro afin de laisser les choses se faire d’elles-mêmes afin de rencontrer de nouvelles personnes en dehors de notre rendez-vous régulier. Le 18 juin, nous allons jouer au Groove Your World Festival qui se déroulera à la BNF et nous serons aussi au festival Solidays le 25 Juin sur la scène KIOSK.

Avez-vous fait voyager votre musique au-delà de nos frontières ?

J : Au Mexique ! (Rires)

N : Le fait de jouer dans le métro, tu joues devant des gens du monde entier, on a joué à St Michel, à Notre Dame de Paris et on constate via les statistiques sur Facebook qu’il y a des gens qui nous écoutent dans le monde entier. On rigole sur le Mexique car on s’est rendu compte qu’on a plus de 600 fans au Mexique et on ne sait pas d’où ils viennent.

J : On va dire que du coup c’est de l’export indirect, on aurait bien aimé partir en Angleterre mais on n’a jamais pris le temps.

N : Mais il n’est jamais trop tard et on va aller faire pas mal de coucous aux Anglais dans les mois et années qui viennent.

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Quels sont vos prochains projets ?

N : On travaille sur un deuxième clip pour l’Ep que l’on sortira d’ici la rentrée.On va continuer les épisodes de What’s In The Can que nous faisons toutes les semaines et où nous présentons des reprises, même si on est en pause actuellement, mais pour mieux revenir dans quelques semaines avec un format plus travaillé et on pense y intégrer des compositions originales par la suite. Nous allons continuer à nous développer sur le net et nous développer nous-mêmes sur scène. Pour l’instant rien n’est défini, est-ce que nous sortirons un deuxième EP, un deuxième album, tout est possible.

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