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Il Ne Faut Jurer De Rien à l’ABC Théâtre, nous y étions !

Publié le par Steph Musicnation

Il Ne Faut Jurer De Rien à l’ABC Théâtre, nous y étions !

Laurent Czerniak a décidé de revisiter l’œuvre d’Alfred De Musset maintes fois adaptée au théâtre mais également au cinéma en 2004 par Eric Civanyan avec Jean Dujardin, Mélanie Doutey et Gérard Jugnot.

Le metteur en scène y interprète également le rôle de Van Buck avec autour de lui une fine équipe de cinq comédiens constituée d’Anaelle Corlin, Agathe Anquez, Nicolas Pluyaud, Sacha Majetniak et d’Alexandre Florent.

On retrouve bien évidement le romantisme et la poésie de Musset mais il y a un vrai travail de création, ce n’est pas du copié collé, ce n’est pas non plus du déjà vu.

L’idée de la narration faite par un clown donne à cette relecture d’Il Ne Faut Jurer De Rien un côté très moderne, intéressant et original.

La pièce est novatrice et les interactions avec le public offrent encore plus de proximité avec les comédiens.

On apprécie la candeur et la fraîcheur du couple Valentin/Cécile (Nicolas Pluyaud/Anaelle Corlin), le côté décalé de l’abbé (Sacha Majetniak), l’humour de « l’apprentie comédienne » devenue La Baronne (Agathe Anquez) et l’interprétation magistrale de Van Buck par Laurent Czerniak.

Tout se petit monde évolue sur scène grâce à Ludwig Bombyx (Alexandre Florent) le clown qui donne vie à l’œuvre de Musset, un clown qui fait partie intégrante de la pièce et qui distille par ci par là des billets d’humour et qui apporte beaucoup de modernité à la pièce.

Anaelle Corlin est l’atout charme de la pièce, la comédienne est pétillante et sensuelle d’autant plus quand elle danse et c’est un vrai plaisir de retrouver sur les planches Nicolas Pluyaud que nous avions grandement apprécié l’été dernier dans une pièce moderne, le comédien prouve qu’il excelle également dans un registre plus classique et ce rôle de jeune premier lui va comme un gant.

Nous parlions cinéma au début de cet article et bien la folie présente dans cette version théâtrale de Musset nous a rappelé un temps soit peu le film Le Libertin, peut-être est-ce l’abbé ?

Bonne découverte à vous !

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