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La Parisienne Life a rencontré Peter Kitsch, ayez la funky-électro attitude !

Publié le par Steph Musicnation

La Parisienne Life a rencontré Peter Kitsch, ayez la funky-électro attitude !

Peter Kitsch a commencé sa carrière très jeune au début des années 90, l’artiste n’a cessé d’évoluer tel un véritable caméléon, que ce soit en solo, en duo, en tant que parolier, Peter a proposé beaucoup de titres qui ont eu du succès en France mais aussi à l’étranger.

Retrouvez dans cette interview des moments clefs de sa carrière et découvrez une partie de ce que vous ignoriez certainement !

Rencontre avec un artiste funky et électro pour qui sonne le glamour !

D’où vient ton pseudo ?

Mon pseudo vient des films de Fred Astaire, des comédies musicales et puis aussi des affiches de Pierre et Gilles, visuellement c’était cette idée du kitsch que j’avais en tête et pas du tout ce que d’autres peuvent avoir comme image comme par exemple la moumoute sur les volants de voitures.

J’aurais très bien pu m’appeler Peter Glamour.

Aujourd’hui, il y a un double sens avec Kitsch et puis on peut aussi croire que c’est mon vrai nom car il y a un acteur Américain qui s’appelle Taylor Kitsch qui a joué notamment dans Battleship avec Rihanna.

Tu as commencé ta carrière très jeune, comment arrive-t-on à enregistrer son premier album dans les studios Paisley Park ?

C’est une belle histoire car j’avais envoyé une cassette par la poste à Sony Music qui m’avait répondu et comme j’étais très jeune et très arrogant, je leur avais dis je suis d’accord pour faire un album mais à condition que je l’enregistre à Paisley Park qui était le complexe de studios d’enregistrements de Prince dans le Minnesota et ils m’ont pris au mot.

J’étais fan de Prince et c’était ma référence, c’est lui qui m’a donné envie de créer des chansons à la base.

J’ai pu le rencontrer mais nous n’avons pas enregistré ensemble, c’était très sympa et j’ai beaucoup appris la-bas notamment à faire de la talkbox, c’est un instrument qui permet d’avoir une voix de robot, c’est un peu ce qu’on appelle l’autotune de nos jours.

La Parisienne Life a rencontré Peter Kitsch, ayez la funky-électro attitude !

1992, premier succès Dad Laisse Moi Conduire La Cad, comment est né ce titre ?

C’est peut-être un peu Oedipien.

C’est tout simple, on a tous eu envie de conduire la voiture des ses parents, j’ai mis un nom sur cette chanson et j’ai commencé à raconter ma life autour de ça.

1996, ABC pour casser en duo avec Olivia, gros succès au Top50, il fallait le prendre au second degré ou c’était du vécu ?

C’était du vécu, pas avec Olivia mais avec mon ex, toutes mes chansons ont toujours une part de vécu, c’est romancé bien entendu et avec du second degré.

Pourquoi avoir délaissé le groove pour t’orienter vers l’électro ?

Je n’ai pas vraiment délaissé le groove, je dirais plus que j’ai une double culture.

Quand j’avais une vingtaine d’années, je sortais beaucoup en boite, j’ai développé une vraie culture house et c’est à cette époque que j’ai rencontré David Guetta.

Il y a quelques années, je me suis regardé dans la glace et je me suis dis Peter tu n’es pas noir, j’ai commencé à travailler avec David Guetta, progressivement j’ai mis un peu de côté le groove pour faire des choses plus house et peut-être du coup de la musique plus « blanche » .

La Parisienne Life a rencontré Peter Kitsch, ayez la funky-électro attitude !

Peux-tu nous parler de tes collaborations avec David Guetta ?

Nous nous sommes rencontrés à peu près à l’époque de la sortie de son titre Up & Away en 1994 et nous sommes restés en contact, il a monté un studio avec Joachim Garraud, j’ai participé à l’élaboration du titre People Come People Go sur le premier album de David intitulé Just A Little More Love.

Quelques temps après, je suis parti à New-York où j’ai pris une grosse claque dans les églises où j’ai entendu le vrai gospel, je suis revenu avec le titre Higher que j’ai envoyé à David, il m’a fait un bon retour et je l’ai chanté en studio à Chris Willis et le titre a été enregistré pour l’album Guetta Blaster. Le titre apparaît d’ailleurs en premier sur l’édition Anglaise de l’album. J’ ai composé aussi la musique de In Love With Myself et Time.

Beaucoup de gens l’ignorent peut-être mais tu as fais la version Française de Gummybear, comment es-tu arrivé dans cette aventure ?

J’ai fais des titres pour Nadiya dans les années 2000, lorsque son équipe s’est retrouvée chez M6 et qu’ils ont voulu faire l’adaptation des paroles de Gummybear, ils m’ont appelé.

Je me suis éclaté à faire ces paroles, pour la chanson Je M’appelle Funny Bear j’ai pris exemple sur mon chat qui a toujours un petit bidon qui dépasse, ça a eu du mal à passer car ils trouvaient cela trop bizarre comme paroles et pourtant ça a bien marché au final.

Il y a eu d’autres titres comme Nuki Nuki la chanson de la tétine, I Love You ( Love De Toi ) ou Ca Y Est C’Est Noël.

Il y a même eu des millions de vues, un dessin animé est en cours et il y a même eu des spectacles au Japon !

Depuis les années 2010, tu as beaucoup collaboré avec de jeunes chanteuses, peux-tu nous les présenter ?

Tout d’abord, il y a Wadey Nara, elle a un univers très kawai pop, elle m’a rejoint sur plusieurs titres dont Boy Vs Girl et Freak Mixtape.

Elle prépare actuellement son album et un single sortira en septembre dont le titre est Lâche Ton Phone Zombie.

J’ai travaillé également avec Lisa B., une jeune Canadienne de Colombie Britannique, je l’appelle la Marilyn 2.0, elle a un côté très Américain.

On a déjà fait quelques titres ensemble dont Come 2 Me et Mine Tonite et nous sommes en préparation d’autres à venir !

Je m’adapte en fait à l’univers de chaque artiste.

La Parisienne Life a rencontré Peter Kitsch, ayez la funky-électro attitude !

Peux-tu nous parler de ton nouvel album ?

Mon 4ème album s’intitule Pour Qui Sonne Le Glamour, il est sorti sur mon label en novembre dernier et on peut le trouver sur toutes les plate-formes.

Je le vois comme un vrai retour aux sources, il sonne très funky.

Un premier single va en être extrait, il s’agit du titre Clic On Me.

Tu as collaboré également avec Muttonheads récemment, peux-tu nous en dire plus ?

Muttonheads vient de sortir son premier album Demomaker et je figure dessus en featuring sur le titre Could It Be Love que j’ ai également ecrit et composé.

J’ai été très agréablement surpris qu’il m’ ait proposé de le chanter. je pensais composer ce titre et qu’Eden Martin l’interpréterait.

En général, je chante plus le titre que j’écris comme si c’était une voix témoin pour aider les artistes à poser leur voix.

Muttonheads est une très belle rencontre.

La Parisienne Life a rencontré Peter Kitsch, ayez la funky-électro attitude !

As-tu d’autres projets en cours ?

Je pense à d’autres titres avec Muttonheads pour plus tard, je fais des titres avec Lisa B. et je prépare en parallèle un album très rock et en Français !

On a du mal à imaginer, non ?

Qu’est ce que tu n’as pas encore réalisé musicalement et qui te tiendrait à cœur ?

Peut-être justement cet album rock, j’avais fait un premier essai avec le titre Comme Des Anges partagé avec Marie-Amélie Seigner, j’adore faire de la guitare et j’ai un côté très encré dans la culture Francophone.

Je pense réaliser cela l’année prochaine mais ça ne m’empêchera pas de faire des titres en Anglais avec Muttonheads et David Guetta !

Pour la sortie de cet album totalement différent, je réfléchis au fait de le sortir sous mon vrai nom…

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