La chanteuse Clou en mode interview pour La Parisienne Life !
Clou est une jeune chanteuse à découvrir d’urgence ! J’ai eu la chance de découvrir son univers nostalgique emprunt de Pop-culture lors d’une première partie récemment. Totalement sous le charme, j’ai invité l’artiste à répondre à mes questions. Vous le verrez, la demoiselle ne manque pas d’humour !
Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Certainement pas ! (rires)
Je m’appelle Clou mais je ne suis pas marteau –ça c’est fait- !
Je suis auteur, compositeur et interprète, je suis Parisienne, je viens du 20ème, Represent (à l’Américaine) !
Peux-tu nous expliquer ton choix de pseudo ?
Ce n’est pas vraiment un choix, c’est un surnom que j’ai depuis toujours ; je m’appelle Anne-Claire et je fais beaucoup le clown ; bien que parallèlement je sois assez réservée ; de Anne-Clown à Clou il n’y avait qu’un pas.
Mes parents et ma sœur m’appelaient comme ça à la maison et ça aurait du rester confidentiel mais mon surnom a fait son chemin jusqu’à l’école et mes amis l’ont perpétué.
Es-tu bricoleuse ?
Non, je ne suis pas bricoleuse mais au besoin je sais réparer une fenêtre…
J’ai quand même fait partie du…« club bricolage » à l’école primaire de Télégraphe et nous avions construit un sémaphore…c’est classe ou pas ?
Quel a été ton parcours artistique pour en arriver à ton premier EP ?
C’est un long parcours, vous êtes surs d’avoir le temps ?
J’ai commencé par faire du piano au conservatoire puis un peu de chorale ; j’ai continué par l’apprentissage de la guitare pour pouvoir faire des choses plus modernes.
J’ai très vite écrit des chansons ; plus pour moi que pour devenir chanteuse ; j’ai commencé à travailler avec ma meilleure amie sur des titres de Simon & Garfunkel…ceci n’est pas une blague.
Je suis partie aux USA avec des chansons en stock et j’y ai rencontré des personnes qui m’ont dit de me lancer.
J’ai surfé sur la vague à mon retour et crée mon premier groupe Folk’U pendant 3 ans environ, nous avons fait de belles premières parties.
Je suis devenue Clou la chanteuse au moment du radio crochet France-Inter.
Que retrouve-t-on dans tes textes ?
C’est à toi de me le dire ! (rires)
Dans mes chansons, on retrouve des histoires, un peu de sentiment ; j’espère pas trop ; un peu de pop culture (je suis fan de Star Wars par exemple), des choses tristes mais pas pathétiques sur des mélodies joyeuses.
Quelles sont tes influences musicales ?
Simon & Garfunkel bien sûr mais j’écoute plein de choses, c’est important de tout écouter !
J’aime beaucoup des artistes comme Suzanne Vega, Tracy Chapman, les premiers albums de Regina Spektor (en particulier l’album Far).
J’écoutais beaucoup de chansons françaises, étant enfant, notamment Georges Moustaki.
Comme beaucoup de jeunes dans les années 90, j’ai écouté du rap Français comme Iam, NTM ou Mc Solaar…ouais, classique. J’ai eu ma période Renaud qui dure encore (j’ai toujours mes compils sur cassette…).
Aujourd’hui, j’écoute des artistes comme Camille, Anna Calvi, Tiny Ruins, Feist.
J’ai une très bonne culture karaoké aussi…no comment !
J’ai aimé très tôt les chansons de Joan Baez et plus tard Joni Mitchell.
Je peux citer aussi Madonna, Marina and the Diamonds, Lykke Li, Vampire Weekend, The Do, voilà vous savez déjà pas mal de choses !
Tu composes aussi bien en Anglais qu’en Français, peux-tu nous expliquer ce double choix ?
Ce n’est pas un choix, j’ai commencé à New York donc l’écriture m’est venue en Anglais et j’écoutais aussi beaucoup de musique Anglo-saxonne étant ado donc ça aide !
La première fois que j’ai chanté une chanson en français c’était devant les personnes de France-Inter sous l’impulsion de Didier Varrod et de l’équipe du radio crochet.
Quelle est l’histoire de Yellow Pills ? Ces pilules sont-elles magiques ?
(Rires)
Les paroles sont de moi et la musique a été co-écrite avec Brice Loubet mon ancien acolyte de Folk’U.
Le texte est sorti tout seul après écoute de notre mélodie, c’est un titre un peu « hommage » aux Beatles mais qui part dans tous les sens !
Moi, j’y vois ma super trousse de toilette et les voyages qu’on fait seul dans sa tête mais chacun peut y voir quelque chose de différent !
Je t’ai découverte en première partie de Joseph D’Anvers à L’Européen, as-tu fais d’autres scènes Parisiennes ? D’autres premières parties ?
Dans le cadre de Folk’U, nous avons fait les premières parties de Revolver (notre plus grande scène en banlieue), Irma et Rover ; mais dans le cadre de Clou uniquement France-Inter pour le moment.
L’album est-il en préparation ?
La première étape sera la sortie de l’EP en septembre-octobre, il sera composé de 6 titres et la logique veut que dès le lendemain tous les labels m’appellent, n’est-ce pas ! Mais oui sinon l’album est en préparation, il faut sélectionner les titres et le plus importants et ensuite trouver un label.
Quel va être l’été de Clou ?
Pour l’instant, je n’en ai aucune idée !
Je travaille mais j’ai quelques jours en août…
Je pense que mon programme sera de profiter de Paris et essayer de partir un peu, je ne sais pas encore où.
Quel serait ton mot de la fin ?
Pression totale ! (rires)
Soyons heureux, achetons des disques et des gariguettes. C’est bien comme ça ?