Nous avons écouté le troisième album de Sigrid !

Trois ans et demi après la parution de « How To Let Go » avec lequel la chanteuse Norvégienne avait confirmé ses très prometteurs débuts, Sigrid est de retour avec un troisième album baptisé « There’s Always More That I Could Say » qui a été annoncé par « Jellyfish », « Fort Knox » et « Two Years ».

Si on a plaisir à retrouver Sigrid, on note toutefois qu’il y a quand même une baisse de régime évidente sur ce troisième pas discographique qui est globalement moins accrocheur que ses prédécesseurs ; la production de « There’s Always More That I Could Say » est soignée et la chanteuse reste égale à elle-même vocalement parlant mais c’est moins pêchu dans l’ensemble.

Décrit par l’artiste comme un « accidental breakup album »,  « There’s Always More That I Could Say » explore les hauts et les bas de l’amour et des relations.

Dans ses nouvelles chansons ; qui ne manquent ni d’authenticité ni de profondeur d’un point de vue émotionnel ; Sigrid parle d’amour, de séduction, de rupture, d’infatuation, de découverte de soi, de la beauté des amitiés...et pour une fois, on préfère le fond à la forme.

En résumé, Sigrid peut mieux faire mais elle est loin de décevoir totalement avec ce nouvel opus moins radiophonique au sens premier du terme ; « There’s Always More That I Could Say » fait tout bonnement partie de ces disques qui se vivent peut-être plus en live.

Personnellement, nous retenons surtout « Hush Baby, Hurry Slowly » qui est la pépite de l’album.