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Rencontre avec Jabba360 au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Cursed Park » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Jabba360

(c) Jabba360

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?
J'ai 29 ans, je suis auteur, compositeur, interprète, vidéaste et photographe ; je fais un peu tout dans le projet. Je fais de la musique depuis que j'ai 12 ans, je suis passé par plusieurs cursus musicaux et cela fait trois ans que je suis signé chez Floral Records ; label sur Paris et Montpellier ; avec ce projet que j'ai commencé il y a quatre ans. Je joue principalement de la guitare, de la basse, de la batterie et un peu de synthé. 
Peux-tu expliciter ton nom de scène ?
Auparavant, j'avais un groupe de Rap dans lequel on avait tous un blaze et Jabba était mon nom de rappeur. A la base, ce nom n’avait pas vraiment de sens ; il n’avait rien à voir avec Star Wars. Lorsque j’ai commencé mon projet solo, j'ai rajouté le 360 pour le référencement Google (Rires). 
Comment perçois-tu ton évolution musicale/artistique depuis la parution de « Shleur Story » en avril 2021 ?
En ce qui concerne le premier projet, je venais de démarrer la MAO peu de temps auparavant. J'ai commencé à enregistrer mes premières guitares et quelques batteries en me disant que j’allais essayer de faire un peu de rock mais juste pour voir ce que cela pouvait donner. Je considère vraiment mon premier album comme de la Bedroom Pop car il possède vraiment ce côté son de la chambre, il est mal mixé, il n’est pas masterisé, c'est un projet qui s'écoute limite sur téléphone car on ne peut pas l’écouter sur des grosses enceintes. Depuis ce disque, c’est devenu plus pointu musicalement parlant et la dramaturgie des paroles est devenue plus concrète ; je parle beaucoup plus de moi et j’arrive plus à mettre mes émotions dans les textes. En ce qui concerne la MAO et le sound design, le son ; en termes de loud et de high ; est carrément mieux car maintenant, c'est masterisé et ça peut passer partout. Ces dernières années, le projet a pris du cachet. J’ai gagné en assurance et je sais où je vais à présent.

(c) Jabba360

(c) Jabba360

Comment décrirais-tu ton univers ?
Liminal ; très void ; mélancolique, très triste et très dramaturgique. 
Comment représenterais-tu visuellement ce cursed park qui baptise ton nouveau disque ?
Il ressemblerait à un grand sous-sol vide et lugubre avec de la mousse sur les côtés et juste une chaise au milieu et une personne assise dessus avec rien autour, uniquement le bruit de l'écho.
Quels thèmes abordes-tu dans le volume 1 ?
Sur ce volume 1, j’aborde beaucoup le thème de la solitude mais aussi celui de l'angoisse car je suis quelqu'un de très angoissé et c'est quelque chose que j'aime bien retranscrire aussi dans les paroles, ça me permet de pouvoir en parler et de me libérer au niveau de cela. Au-delà de ça, je parle aussi de personnes imaginaires ; fantasques ; que je rencontre sur mon chemin et dont les histoires peuvent être assimilées aux miennes.

(c) Jabba360

(c) Jabba360

Le volume 2 répondra-t-il à ce premier volume ? Va-t-il le compléter ou montrera-t-il une autre facette ?
Le volume 2 sera un complément. Ce prochain disque sera la suite de celui-ci et il y aura peut-être un volume 3 mais ce n’est pas certain pour l’instant...
Peux-tu nous parler de tes envies visuelles pour la mise en image de « Vieilles Godasses « ? 
« Vieilles Godasses » raconte l'histoire d'une personne qui est très seule, isolée dans une campagne et qui n'a jamais vu la mer. Malgré tout, cette personne n'a peur de rien et dans sa dépression, elle se dit qu’elle va aller voir cette mer afin de se noyer dedans. Dans ce clip, j’ai voulu illustrer la peur de sortir de chez soi ; ce que pour les personnes anxieuses peuvent ressentir car à un certain stade ; et l’affranchissement de cela. Dans cette vidéo, la personne sort de chez elle et elle visite ce monde qu’elle s’imagine lugubre. Elle arpente des zones qui n’existent pas dans le monde réel avant d’arriver à cette mer à la fin. L’angoisse qui lui court toujours après est représentée par un ourson ; c’est un trauma de l’enfance. 
Que retrouve-t-on parmi tes inspirations pour Jabba360 ? 
Beaucoup de Grunge des années 90/ 2000 et du Shoegaze ; des groupes comme Title Fight. Je suis un gros consommateur aussi de Rap New Wave en France ; des artistes comme Realo et Théa. J’aime aussi tout ce qui est très poussé au niveau de la Mao ; on appelle cela de la MAO/Rap. Pour ma part, je cherche à donner un son actuel à ce Grunge des années 90/2000 tout en y ajoutant ma voix qui va être tournée façon Hyperpop/Rap New Wave et cela donne un mélange contrasté entre Rap en français ; même s’il y a beaucoup de chant dans mes morceaux ; Shoegaze/Rock et des effets sur les voix, de l’Auto-Tune et du Flanger. Quant au niveau visuel, je suis très inspiré par Kane Pixels, le liminal, les backrooms, les églises et l’aspect gothique en général. En termes de séries, il y aurait Shameless et Skins. Par ailleurs, Death Note est un manga qui m’inspire également.

(c) Jabba360

(c) Jabba360

Y-a-t-il d'autres aspects artistiques que tu aimerais développer à l'avenir ? 
Dans l'accomplissement d'un futur projet ou d'un album, j'aimerais bien faire une espèce de mini-série un peu drama en plusieurs épisodes avec des sons que j'aurais composés auxquels s’ajouteraient des sons de potes afin de créer une œuvre un peu générale qui rassemblerait tout. Ca serait un rêve de fou ! Plus tard, j’aimerais bien manager des artistes. Et sinon, mixer dans les clubs pour arrondir les fins de mois. 
Quels sont tes prochains projets ? 
Je serai en concert avec SPORE au Point Ephémère le 13 mars, veille de la sortie de « Cursed Park ». Le 06 juin, je me produirai au Gueulard Plus à Nilvange. Le volume 2 sortira idéalement d’ici l’automne et s’il y a un volume 3, ça sera pour 2026. Il y aura une live session Basique d’ici cet été.

Rencontre avec Jabba360 au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Cursed Park » !
https://www.facebook.com/JABBA360
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