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Retrouvailles avec Blondino au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Hauteurs » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Florian Salabert

(c) Florian Salabert

A quelles hauteurs fait référence le titre de ton troisième album ?
Ce titre renvoie surtout à celles qu'il est parfois nécessaire de prendre pour regarder une situation avec un point de vue un peu plus large, un peu plus juste, un peu plus bienveillant. En dehors de cela, ces hauteurs renvoient également aux défis que nous avons à réaliser personnellement et puis peut-être aussi plus largement dans la société.
S'inscrit-il dans la lignée musicale de ses deux prédécesseurs ?
Il est dans une certaine continuité et en même temps, il est différent car il n’a pas été fait du tout au même moment. Par ailleurs, l’instrumentation sur « Hauteurs » est différente, il y a notamment des cordes sur deux morceaux de ce disque qui est plus minimaliste que ses prédécesseurs. Sur cet album, l’instrumentation est un petit peu réduite, il y a même du piano-voix et j’ai gardé « Erreur » dans sa forme première ; c’est vraiment la maquette de ce morceau car je le trouvais très beau comme cela. 
En référence au titre du nouvel extrait d’ « Hauteurs », cette part noire est-elle au centre de ton œuvre ? Est-ce celle qui te guide dans la création ? 
Je pense que quand on crée, on travaille toujours à la fois avec notre part d'ombre et notre part de lumière ; on explore un petit peu ces zones-là.

(c) Aurélien Conty

(c) Aurélien Conty

Comment développerais-tu l’atmosphère générale de ton nouvel album ?
Ce disque est assez planant et immersif. Je trouve que cet album plonge l’auditeur dans quelque chose qui invite à de la rêverie, à l'imaginaire et à la réflexion ; en tout cas, c’est ce qu’il provoque chez moi.
Quelles thématiques y abordes-tu ?
Je décris des situations de vie qu'elles soient joyeuses ou douloureuses. Dans mes chansons, je parle de choses que nous pouvons tous connaître. Sur ce disque, j’aborde des situations de détresse ; notamment face à une séparation ; même s’il y a de l’espoir en chacun de nous.
Comment as-tu prévu de retranscrire le côté enveloppant de « Hauteurs » sur scène ? As-tu pensé à une scénographie particulière afin d’amener les auditeurs dans un cocon ?
Ce serait mon souhait mais il faut du budget pour cela. En tout cas, j’essaie déjà de créer ce côté enveloppant avec la matière première à savoir avec le son, la voix et l’instrumentation.

(c) Aurélien Conty

(c) Aurélien Conty

Ce troisième album est-il celui où tu te livres le plus ? 
Je ne crois pas car cet album est dans la continuité des thèmes que j'ai déjà pu aborder sur les deux autres. Peut-être que certains auront ce sentiment-là mais je me suis toujours livrée dans mes disques. Même si je passe par d'autres histoires, c'est toujours aussi sincère ; il n’y a pas eu de changement là-dessus.
En référence au titre de ton nouvel opus, sur quels hauteurs aimerais-tu l'interpréter ? 
C'est une bonne question ! Même si je n’y avais pas vraiment réfléchi, je m’étais plutôt demandée à quel moment ce serait intéressant d'écouter cet album et je me suis dit que ce serait au lever du soleil...peut-être ; pourquoi pas ; dans un endroit en hauteur. Par exemple, si quelqu’un va faire une randonnée en montagne, je pense qu’écouter cet album en arrivant au sommet offrirait un beau moment. Interpréter les chansons de ce disque en extérieur avec une pleine vue sur la nature ; sur un panorama magnifique ; ça serait magique !
Que souhaiterais-tu que le public retienne le plus de cet album ? 
J’aimerais que chaque auditeur puisse sentir une vibration forte en écoutant cet album ; et je fais de la musique pour cela ; car c'est une production de l'âme pour d'autres âmes.

(c) Aurélien Conty

(c) Aurélien Conty

As-tu déjà des idées pour ton quatrième album ?
Il est vrai que lorsqu’un album est terminé, je pense déjà à la suite mais je n’ai pas vraiment d'idées concrètes…c’est déjà en chemin mais je ne peux pas encore exprimer aujourd'hui ce que sera ce prochain disque.
Quels sont tes prochains projets ? 
Le clip de « Ma Part Noire » sortira le 11 février et celui qui illustrera « Rêves Assassinés » sera dévoilé idéalement au printemps. Les concerts sont en cours de programmation et j’espère pouvoir annoncer des dates prochainement. Il se pourrait qu’il y ait des live sessions et pourquoi pas des collaborations....

Retrouvailles avec Blondino au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Hauteurs » !
https://www.facebook.com/blondinotiphaine
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