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Rencontre avec Dude Low au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Saint-Hélier » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Tanguy Barot

(c) Tanguy Barot

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je m’appelle Lucas, je suis né en banlieue parisienne mais je suis très vite parti en Bretagne ; à mes trois ans ; et donc, je me considère breton. Dans Dude Low mais aussi dans Born Idiot ; qui est un groupe de Rock Indé en anglais ;  je suis auteur, compositeur et interprète. J’ai 31 ans et j’écris des morceaux depuis mes 15 ans. J’ai appris à jouer de la guitare en autodidacte. J’organise des événements à Rennes où je vis actuellement mais je compte m’installer à Bruxelles en février ; ça sera une nouvelle vie, un nouveau départ.

Comment définirais-tu Dude Low ?

J’aime définir Dude Low comme un personnage de loser romantique prolétaire qui galère dans ce milieu industriel de requins.

« Saint-Hélier » s’inscrit-il dans la lignée musicale d’« Ego Trip » paru en avril 2022 ou as-tu emprunté d’autres chemins ?

Je pense que cet album est dans la continuité du précédent car on y retrouve les mêmes sonorités. Pour ce disque, j’avais le désir d’avoir ce son Américain que j’écoute beaucoup ; je cite souvent Mac DeMarco car beaucoup de gens connaissent.

(c) Tanguy Barot

(c) Tanguy Barot

A l’exception de la dernière chanson, pourquoi as-tu choisi de t’exprimer en français sur ce nouveau disque ?

Ça s’est fait naturellement. Cela est venu du fait de prendre de l’âge et de me poser des questions sur ma légitimité dans la musique. Retrouver ma langue, c’était m’assumer plus. Bien sûr, ça a été plus dur car forcément, on se dévoile plus dans les textes mais il y a un réel plaisir à être juste dans son propos quand on est dans sa langue. En anglais, on n’a pas forcément la bonne justesse pour atteindre ce que l’on veut dire.

Quelles thématiques abordes-tu sur cet album ?

Sur cet album, je parle de galères notamment d’argent, de la fête ; son côté sombre mais aussi son côté joyeux ; d’amour, des copains, de mon désir d’évasion ; j’aime beaucoup la nature, la randonnée, le plein air. Cet album est un peu une petite thérapie car ces dix morceaux me retracent un peu sur ces dix dernières années car j'évoque mon passé et mes faces sombres.

Quels seraient tes meilleurs souvenirs liés au quartier Saint-Hélier ?

J’en ai plusieurs et ils sont tous liés à mon appartement qui était très vivant. Mes potes se pointaient s’en prévenir, nous faisions de la musique, ça pouvait jouer fort, c’était un peu l’appart de la fête.

(c) Tanguy Barot

(c) Tanguy Barot

La pochette de ton troisième disque est-elle en quelque sorte un plan du quartier ?

Esthétiquement, on pourrait croire qu’il y a une géographie mais en fait, c’est plus le reflet des textes de cet album.

Comment synthétiserais-tu cet album en quelques adjectifs autres que musicaux ?

Je dis souvent que c’est la Pop du soleil conçue dans le béton. Solaire mais sombre aussi, schizophrénique, rêveur, authentique et un peu politique.

A quelle chanson de « Saint-Hélier » es-tu le plus attaché à l’heure actuelle et pourquoi celle-là ?

De l’écriture à la sortie de cet album, il y a eu beaucoup de revirements. En ce moment, j’aime beaucoup « Extraordinary » qui est en anglais parce qu’elle m’amène peut-être vers où je veux aller à savoir un côté encore plus perché et plus sauvage. J’ai l’impression que ce morceau est un peu bordélique et comme il termine l’album, il ouvre aussi une porte.

(c) Tanguy Barot

(c) Tanguy Barot

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?          

Julian Casablancas le chanteur de The Strokes, j’ai aimé tous ses projets que ce soit ses collaborations avec Daft Punk, son album solo, The Voidz…Ce mec est incroyable ! J’écoute beaucoup d’artistes de New York tels que Mac DeMarco, Beach Fossils…Il y a une énergie dans cette ville que j’aimerais bien aller voir. J’aime beaucoup aussi Lou Reed et John Lennon.

Comme tu vas partir vivre à Bruxelles en 2025, comptes-tu te réinventer musicalement là-bas et comment vas-tu gérer tes projets en France ?

En ce qui concerne l’organisation et la motivation, je pense que cela va se faire naturellement selon le souffle énergétique et humain. En tout cas, j’ai un réel besoin de récréer quelque chose et effectivement, je vais me réinventer à Bruxelles. J’ai envie d’aller vers quelque chose que je ne connais pas et j’ai très hâte de découvrir cela.

Quels sont tes prochains projets ?       

Une captation live devrait sortir en janvier. L’idéal serait de faire une tournée en France, en Belgique et aux Pays-Bas. Nous prévoyons de retourner en studio au printemps pour enregistrer de nouveaux morceaux. Avec Born Idiot, nous avons sorti un single récemment et un album est prévu pour la rentrée 2025.

Rencontre avec Dude Low au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Saint-Hélier » !
https://www.facebook.com/dudeloww
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