Rencontre avec Alexandre d’El Coyoté au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur le premier EP du groupe !

Peux-tu présenter El Coyoté à nos lecteurs ?

Nous sommes quatre musiciens au sein d’El Coyoté mais le projet a évolué car nous n’étions que deux à la base, moi ; Alexandre ; qui suis guitariste et chanteur et un très très bon copain ; Cédric ; qui est guitariste. Nous étions déjà dans des projets en commun avant et quand ils se sont arrêtés, nous avons continué un petit peu tous les deux mais nous étions sur quelque chose de plutôt acoustique. Au départ, nous nous voyions pour ne pas perdre la main et pour continuer à alimenter notre passion pour la musique et puis, nous avons commencé à composer quelques chansons dans un registre plutôt Folk mais nous nous sommes vite lassés de cette ambiance et nous avons eu besoin de remettre de l’électrique derrière, du crasseux, de la batterie...Durant la période COVID, nous avons maquetté quelques chansons en pensant déjà à l’après mais tout en étant deux encore. Ensuite, nous avons tout simplement passé des petites annonces sur divers forums et sites et nous avons recruté Yannick à la batterie qui a lui-même amené David ; un copain ; qui a rejoint le groupe à la basse. En termes de composition, c’est variable. J’écris les textes de nos chansons, nos toutes premières chansons ont été composées à deux avec Cédric mais maintenant, nous essayons de créer à quatre et là, il y a différents schémas. David qui est un très bon compositeur ou moi-même, nous pouvons amener 90% de la structure d’un morceau et ensuite, nous l’arrangeons avec les copains, nous trouvons de nouvelles idées ensemble et nous le faisons évoluer. Sinon, Cédric continue à amener beaucoup d’idées sur des riffs de guitare ou des ambiances particulières tout comme Yannick. Cela peut aussi se faire en jammant.

Pourquoi avez-vous choisi cet animal comme nom de scène ?

On en revient à l’origine du projet qui était acoustique au début. A cette époque-là, quand nous enregistrions les idées qui pouvaient être sympas sur dictaphone ou sur nos téléphones portables dans l’appart, nous avions l’impression d’entendre des hurlements de loups ou de coyotes dans le fond en les réécoutant, cela créait une ambiance un peu désertique et nous avons essayé de la faire continuer et évoluer sur les premières maquettes que nous avons pu faire sur ordinateur avec Cédric. Au-delà de cela, j’ai des origines Espagnoles et cette petite touche me parlait. Quand les gars sont arrivés dans le projet, ils ont trouvé ce nom cool et nous l’avons gardé.

Avez-vous d’abord développé le live avant d’entrer en studio ; quand vous étiez tous les quatre au complet ; pour enregistrer votre premier EP ?

Nous apprécions vraiment le live, nous aimons y aller afin d’être au contact du public ainsi que l’adrénaline que cela provoque avant, pendant ou après. El Coyoté est avant tout une aventure humaine et nous avons tous les quatre cet esprit-là. Quand nous composons ou quand nous répétons, nous avons toujours en tête ce que nous allons donner aux gens, c’est une certitude, le live est toujours derrière. Avant d’enregistrer l’EP, nous avions rodé quelques uns des titres sur scène mais pas tous.

Y-a-t-il un lien particulier entre les cinq morceaux qui figurent sur ce disque éponyme ?

Il y a une unité. On retrouve l’évolution du groupe au travers de cet EP. L’un des titres a vraiment été amené par David, nous en avons composé un ; voire deux ; vraiment tous les quatre et il y en a « deux et demi » qui existaient déjà lors du début du projet quand il était plus acoustique.

Quel thème abordez-vous sur cet EP ?

Les relations humaines ; l’humain ; est un thème qui revient dans nos chansons même si je n’avais pas l’impression d’en parler autant auparavant. Par contre, « Welcome » est une chanson plus politique qui parle de la dictature Sud-Américaine notamment en Argentine.

« El Coyoté » étant sorti durant l’été 2023, peux-tu nous dire ce que les gens ont le plus mis en avant sur ce disque ?

Les mélodies qui peuvent ressortir sur certaines intros, les différentes ambiances et les textes puisque nous chantons en français ; les gens nous en parlent forcément. On nous a plus parlé de l’énergie en live en nous disant souvent que c’était plus pêchu que sur l’EP.

« Crime Parfait » n’a que récemment été mis en images…pourquoi cela ?

Nous avions sorti deux autres clips auparavant mais nous faisons tout par nous-mêmes à la maison avec nos connaissances et deux ou trois aides et forcément, cela met plus de temps d’autant que nous avons tous nos vies respectives ; familiales et professionnelles. « Crime Parfait » nous tient à cœur car c’est la petite dernière, nous l’avons vraiment composé tous les quatre et naturellement, elle nous touche plus.

Comment décrirais-tu l’univers d’El Coyoté ?

Mélodique, alambiqué au niveau des textes, contrasté, humain, authentique et sincère.

Qui retrouve-t-on dans les influences du groupe ?

C’est très varié. Nous aimons bien le côté direct que l’on peut retrouver chez Nirvana, Ty Segall et Fuze. Comme je chante en français, on peut penser à des groupes comme Noir Désir et à Eiffel et de par mes origines, j’ai aussi un côté Pop-Rock Espagnol comme chez Arde Bogotá, Vetusta Morla et Dorian. Les gars écoutent pas mal de Rock Anglophone notamment Depeche Mode, Foo Fighters et Pixies.

Que mettrais-tu en avant chez chacun de tes partenaires dans cette aventure musicale ?

Vu que ça sue l’humanité dans El Coyoté, nous avons inexorablement des valeurs communes. Nous sommes tous sur la même longueur d’onde. Pour moi, il est question de sincérité et de fidélité dans ce groupe. Nous avons vraiment un socle commun de valeurs humaines et de qualités.

Quels sont vos prochains projets ? Un second EP ou un premier album en 2025 ?

Je n’ai pas la réponse car ça va dépendre de différentes choses mais nous sommes certains ; encore une fois de manière commune ; d’enregistrer en 2025 car nous avons la volonté de sortir un nouveau projet. Nous savons à peu près où nous allons, nous avons quelques chansons mais nous ne nous sommes pas fixé de deadline. Nous verrons comment nous organiserons les sorties…D’ici là, il y aura quelques dates de live notamment en Espagne en février.