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Rencontre avec Valentine Lambert au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !

Publié le par Steph Musicnation

© James Brown

© James Brown

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis auteure, compositrice, interprète et je joue de la guitare. Je suis originaire de Chartres mais je vis près de La Rochelle ; je me suis installée près de l’océan. Je fais de la chanson Folk en français avec des touches Americana et Pop. 

Après deux EPS, a-t-il été évident que ton prochain projet serait un album ?

Oui car j’avais déjà grandement hésité à faire un format album pour l’EP « Nomade ». Certaines chansons présentes sur « Le Silence » existaient déjà il y a trois-quatre ans, j’aurai pu pousser un peu la chose, écrire d’autres titres mais finalement, j’ai quand même opté pour le format EP à ce moment-là même si l'envie de faire un album me tentait beaucoup.

Que représente pour toi ce silence qui baptise ton disque ?

Pas mal de choses ! J’ai écrit la chanson qui donne son nom à ce disque au printemps 2023, je venais de passer quelques mois un peu compliqués durant lesquels je ne trouvais plus vraiment l’envie de créer après avoir vécu de petites déceptions. En tant qu’artiste indépendante auto-produite, il faut toujours être son propre moteur en quelque sorte et là, le moteur ne marchait plus trop, c’était un moment de grand silence et de calme. Quand j’ai composé cette mélodie et écrit ce texte, « Le Silence » est devenu un peu une chanson de thérapie. Cette chanson m’a fait prendre conscience que c’était tout à fait OK d’avoir des moments où l’on a plus envie, où l’on ne sait plus trop où aller et ce moment plutôt off m’a fait replonger dans des influences très Folk et cela m’a donné la direction de l’album. Finalement, ce moment-là a été inspirant. Comme quoi, l’inspiration est parfois dans le rien. Ce n’est que plus tard que « Le Silence » a donné son titre à l’album car je trouve que c’est un mot très joli qui peut dire beaucoup de choses et parce que cette chanson en elle-même a quelque chose de très intime, de très personnel et qu’elle a une grande symbolique dans cette quête de créativité.

© James Brown

© James Brown

Cet opus est-il né à la suite d’un road trip aux Etats-Unis comme pourrait le laisser entendre l’habillage musical de tes chansons ?

Non, même si je suis allée deux fois aux Etats-Unis mais sans y faire de road trip. C’est vrai que mes chansons parlent beaucoup de voyage ; c’est un thème assez récurent chez moi. Certains de mes voyages m’inspirent, c’est le cas notamment d’un voyage que j’ai fait en Australie en 2018. Comme beaucoup de gens, je ne trouve pas forcément de temps de voyager mais l’envie est là. J’ai toujours en moi cette quête de liberté mais après, c’est l’imaginaire qui fait le reste. Si cet album n’a pas vu le jour après un road trip, il est né de l’envie de voir le monde !

Quels thèmes abordes-tu sur « Le Silence » ?

Le voyage, l’évasion, le temps qui passe…je parle un peu de féminisme dans « Elle S’Appelle Jane » et comme thème sous-jacent, il y a l’espoir car j’essaie toujours d’en mettre dans mes chansons.

Comment synthétiserais-tu ton univers en quelques adjectifs ? Solaire et coloré à l’image de la pochette qui illustre « Le Silence » en feraient-ils partie ?

Effectivement, je pense que solaire est un terme qui me décrit bien et même musicalement car on me le dit après les concerts et c’est très agréable. En effet, la pochette de l’album est très colorée et comme dans mes chansons, j’aborde pas mal de thèmes de la vie que l’on pourrait représenter par une palette de couleurs, le terme coloré me va bien également. Je dirai que cet univers est aussi intimiste, chaleureux et que les notions de voyage et de liberté y sont importantes.

© James Brown

© James Brown

Qu’aimerais-tu transmettre au public avec ton album ?

Je ne fais pas des chansons tristes mais quand il y a de la mélancolie dans mes morceaux, j’aime apporter une petite touche d’espoir, de renouveau car j’essaie moi-même d’être bercée dans l’idée que les choses peuvent s’arranger, je garde cet espoir-là, je me dis que chaque jour est nouveau et que l’on peut en faire ce que l’on veut tant qu’on y met une certaine intention. J’ai à cœur de transmettre des choses positives. 

Prévois-tu de transposer quelques chansons de ce disque en anglais ?

Ce n’est pas prévu mais c’est intéressant car comme j’ai commencé par écrire en anglais, je me dis parfois que ça pourrait me retenter. Pourquoi pas…mais ce n’est pas à l’ordre du jour !

Afin de faire un clin d’œil à l’une de tes chansons, que retrouverait-on sur un polaroid qui décrirait bien ton état d’esprit durant le processus de création de cet album ?

Il faudrait un mashup de plein de choses. Ce sont plutôt des émotions qui me viennent à l’esprit et du coup, ça serait difficile de les rendre palpables sur une photo….Comme j’ai beaucoup écrit seule et que j’ai finalisé pas mal de chansons de cet album dans une maison familiale que nous avons en Vendée pas très loin de la mer ; c’est d’ailleurs là-bas que j’ai écrit « Le Silence » ; cette petite bulle m’a fait beaucoup de bien pour créer cet album, le polaroid pourrait me représenter avec ma guitare, un petit rayon de soleil dans le salon avec un ordinateur, plein de papiers éparpillés par terre et un petit thé.

© James Brown

© James Brown

Que retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Je ne me suis pas trop éloignée de mon background de l’enfance et de l’adolescence. J’ai grandi avec beaucoup de Folk, de Country, de Blues et un peu de Jazz. Mon père étant guitariste, il écoutait notamment B.B. King, Mark Knopfler et Eric Clapton mais aussi Bob Dylan et les Beatles. Du côté de mère, c’était plus chanson française avec des artistes comme Alain Souchon, Laurent Voulzy et Francis Cabrel. Petite, je faisais du playback sur du Shania Twain ! A l’adolescence, je me suis prise de passion pour Norah Jones ; je pense que c’est l’artiste dont je suis le plus fan même si je l’écoute moins qu’à une époque où je me passais ses disques en boucle, c’est une inspiration qui est très présente notamment dans les mélodies.

Quels sont tes prochains projets ?

Il y a pas mal de concerts à venir. Je vais jouer en ouverture des 27ème Journées du film français de Leipzig au Théâtre Schaubühne le 20 novembre, je serai en première partie de Julie Zenatti pour Les Hivernales le 22 novembre à l’Espace Culturel George Sand de La Mothe Achard et je ferai ma release party le 10 décembre au Sunset avec tout mon groupe. Début 2025, je vais refaire le festival Chant’Appart en Vendée et ça va être trop chouette ! J’aimerais beaucoup faire une live session de « Polaroid » et un autre clip avec une vraie équipe dans les mois à venir. Je vais continuer à écrire de nouvelles chansons pour la suite.

Rencontre avec Valentine Lambert au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !
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