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Rencontre avec Quentin Slake au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Quentin Slake au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis originaire de Normandie ; de Rouen, plus précisément ; et je suis auteur, compositeur et interprète. Je joue principalement de la guitare et un petit de piano. Je fais des chansons en français et en anglais et musicalement, j’essaie de mélanger de la Folk des années 70 avec de l’Electro d’aujourd’hui.

« Mataoka » a-t-il été réellement imaginé d’un seul jet ou as-tu rassemblé des compositions élaborées durant plusieurs années pour créer ce premier album ?

Ça a été les deux car j’avais beaucoup de compositions même si je n’étais pas au niveau de Michael Jackson qui en faisait cent pour n’en choisir que dix. Comme j’étais attaché à faire un album joyeux, j’ai exclu pas mal de titres un peu tristes de ce disque mais aussi des morceaux qui de nature n’étaient pas très arrangés car comme « Mataoka » est assez arrangé, je voulais qu’il y ait une cohérence. J’avais à cœur que les titres s’enchaînent bien et que ce premier album me ressemble.

Que signifie le titre de ton premier album ?

« Mataoka » renvoie au conte de Pocahontas et à l’histoire d’un amour éphémère. J’avais en tête l’image de cette jeune fille qui ressemblait beaucoup à une Indienne et c’est en faisant des recherches sur Pocahontas que j’ai découvert que Mataoka ; qui signifie Fleur entre deux ruisseaux ; était son véritable nom. Le dessin animé « Pocahontas » de Walt Disney est basé sur l’histoire vraie de Mataoka.

Rencontre avec Quentin Slake au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !

Quel a été le déclic pour te lancer cette année et comment expliquerais-tu que tu ne l’aies pas fait plus tôt ?

Bonne question ! Je pense que le fait de se lancer s’assume. Avant de dévoiler ce premier album, j’avais déjà fait de la musique et j’avais même sortir des choses mais je vois les plutôt comme des ébauches. Vu la conjoncture actuelle ; plus de 20 000 titres sortent par jour sur Spotify ou Apple Music ; j’étais attaché à sortir quelque chose qui soit vraiment pro. J’ai pris le temps de faire ce premier album et entre temps, je me suis marié et j’ai eu un enfant. Par ailleurs, « Mataoka » a été en majorité autoproduit et je suis allé assez loin dans le process puisque j’ai créé une société d’édition. J’ai voulu professionnalisé mon projet avec une assise solide avant de publier ce disque.

Comment as-tu voulu habiller tes chansons d’un point de vue musical ?

Ça a été vraiment une équation mathématique puisque la guitare et la voix prennent déjà beaucoup de place sur le spectre des fréquences en musique. Le challenge était de réussir à laisser de la place à l’électronique et d’arriver à faire un montage où les deux pouvaient savamment se marier sans qu’il n’y en ait trop.

Quels thèmes abordes-tu sur ton album ?

Sur cet album, je parle notamment d’amour, des villes qui m’ont marqué ; Melbourne car j’ai vécu cinq ans en Australie et Londres que j’adore et qui est pour moi le Saint-Graal de la musique ; et d’immigration ; dans la chanson « Stateless », j’aborde le fait d’être bien né ou non.

Rencontre avec Quentin Slake au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !

Pas mal de titres sont sortis au compte-gouttes avant ton album alors pourquoi as-tu fait le choix de mettre en images la chanson « Twilight », serait-ce parce que tu penses qu’elle est une bonne porte d’entrée dans ton univers ?

« Twilight » est le premier titre où j’ai réussi l’équation dont je parlais précédemment. Sur ce morceau, j’ai appliqué tout ce que j’ai appris en matière de Melodic House en mêlant cela à la guitare et à la voix.

Comment synthétiserais-tu ton univers ?

Rêveur, aérien et curieux.

As-tu sciemment cherché à avoir du français et de l’anglais sur ton disque ou la langue s’est-elle imposée d’elle-même ?

La langue s’est complètement imposée d’elle-même. Par nature, il y a des titres que je veux écrire en français et d’autres en anglais en fonction du thème. L’écriture en anglais est un challenge mais ça fait aussi partie de mon histoire. C’est en écoutant la radio au Canada que ça m’a décomplexé car je me suis rendu compte que beaucoup de Canadiens sortaient des albums avec du français et de l’anglais alors qu’en France, on mélange souvent les deux langues dans un même titre dans un but commercial et ça, par contre, ça me dérange.

Rencontre avec Quentin Slake au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Coldplay a vraiment été une révélation pour moi. L’influence musicale des parents est énorme dans le parcours d’un musicien et si on remonte très loin, on écoutait notamment Michel Berger, Jean-Jacques Goldman, Daniel Balavoine, Johnny Hallyday, Elton John, Jimmy Somerville et Supertramp à la maison. Après cette phase-là, j’ai exploré ma propre musique, j’ai écouté pas mal de Reggae notamment Bob Marley, Peter Tosh, Steel Pulse, Burning Spear, Alpha Blondy et Pierpoljak. Par la suite, j’ai écouté du Radiohead, un peu d’Oasis et plus tard, The Beatles, Bob Dylan et Neil Young. A côté de cela, j’écoutais pas mal d’Electro Allemande mais aussi des artistes Français comme Polo & Pan et Air.

Quels sont tes prochains projets ?

Je me concentre vraiment sur le live. Je serai en concert le 21 septembre au Théâtre l’Almendra à Rouen. J’ai déjà en tête un second opus qui serait plus intimiste et plus en français que « Mataoka » afin de montrer une autre facette. Idéalement, ce second album pourrait voir le jour en 2025. Sinon, j’ai très envie d’écrire une chanson de Noël en français !

Rencontre avec Quentin Slake au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !
https://www.facebook.com/quentinslake
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