Rencontre avec Laure Sanchez au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de son premier titre !
Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?
Je suis contrebassiste, bassiste, chanteuse, autrice et compositrice. En parallèle de mon projet, je suis musicienne pour d’autres artistes en tournée ; en ce moment, j’accompagne Voyou. J’ai travaillé avec pas mal d’artistes de milieux très différents ; cela allait du Hip Hop avec Disiz et Nemir à la Pop avec Anna Majidson en passant par le Jazz avec Raphaël Imbert et Marion Rampal ; et j’ai également fait du cabaret avec Le Cabaret de Poussière.
La contrebasse, la basse et le chant sont-ils entrés simultanément dans ta vie ?
Le chant est arrivé avant car il était plus accessible. Je pense que j’ai toujours voulu être bassiste mais je ne viens pas du tout d’une famille de musiciens et du coup, ça a été compliqué de trouver le chemin jusqu’à l’instrument. J’ai commencé la contrebasse plus tard, il a vraiment fallu aller la chercher. J’ai abord chanté un peu intuitivement car ça me faisait plaisir mais je chantais pour moi. Je n’ai jamais pris de cours mais j’ai souvent chanté. A partir de mes 21 ans, j’ai dédié tout mon temps à la basse et à la contrebasse. A la basse électrique, je travaillais les morceaux qui me plaisaient et qui me faisaient du bien, il y avait un côté récréatif alors que je travaillais des heures par jour la contrebasse ; j’ai fait le conservatoire, je suis allée dans des écoles. Paradoxalement, je suis beaucoup plus en tournée avec la basse électrique.
Quel a été le déclic pour composer ton premier album en tant qu’artiste solo ?
A côté du fait d’être musicienne pour d’autres artistes, j’avais le rêve de sortir de la musique depuis très longtemps mais je pense que je ne me serai pas lancée si le label Art District Music ne m’en avait pas donné l’opportunité ; j’aurai peut-être sorti des singles ou des choses moins ambitieuses.
« L.S.B -Love Song for the Beast » a-t-il été un premier extrait évident?
Oui dans le sens où c’est l’un des morceaux les plus anciens. Comme le processus de réalisation d’un album est assez long, on évolue esthétiquement durant ce temps-là et maintenant, je me dirige avec des choses plus produites et un peu moins live. Il y a très peu de postproduction sur « L.S.B -Love Song for the Beast » qui a été joué en studio. Dans la démarche, il était évident pour moi de dévoiler un titre qui avait plus d’ancienneté afin d’« acter » cet épisode pour pouvoir passer à autre chose après.
De quoi parles-tu dans cette chanson?
Je parle d’auto-sabotage et de résilience dans une relation qui peut être assez difficile au quotidien. Cette chanson est une invitation au lâcher-prise.
T’adresses-tu à quelqu’un en particulier dans « L.S.B -Love Song for the Beast » ou cet.te autre est-il/elle plus universel.le ?
Cette chanson m’a été inspirée par quelqu’un mais si elle est issue de mon vécu, je pense qu’elle peut s’appliquer à énormément de situations car je connais beaucoup de personnes qui ont traversé ce genre d’histoire dans leur vie. Le propos est assez universel.
Ce morceau donne-t-il bien la direction musicale de ton premier album à paraître à l’automne ou ce disque sera-t-il assez éclectique ?
C’est un mélange des deux ! Il y aura des morceaux qui ressembleront à « L.S.B -Love Song for the Beast » ; des titres influencés Jazz et Nu Soul ; et d’autres qui seront plus produits et où il y aura moins de place pour de l’improvisation. Il y aura aussi des titres en français.
As-tu prévu de partager ta musique avec d’autres musiciens comme c’est le cas sur ton premier titre ?
Oui, il y a beaucoup d’invités sur le disque ! Il y a un socle de quatre personnes à savoir les musiciens avec qui je joue en live. Ensuite, j’ai appelé notamment une amie choriste et des amis musiciens au gré des idées. Ca a été plus instinctif que calculé d’avance.
Comment décrirais-tu ton univers artistique ?
Très sincère, sensible, introspectif, très intime et contrasté car j’aborde des thèmes assez difficiles dans mes chansons mais ils sont amenés avec beaucoup de douceur.
Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?
Petite, j’ai écouté la même musique que mon frère à savoir du Rock et des groupes comme Aerosmith, The Offspring et System of a Down. A la maison, nous écoutions aussi de la chanson française, j’étais très fan de Tété à l’époque et je pense que ça a été une inspiration dans l’écriture. Quand j’ai commencé à faire du Jazz, Esperanza Spalding a été une figure de représentation car c’était une des rares artistes féminines que je voyais à ce moment-là ; en plus, elle était contrebassiste et chanteuse et elle avait une capacité créative vraiment incroyable ; j’ai beaucoup travaillé sur ses morceaux. Dans la Nu Soul, des artistes comme Lianne La Havas et José James. J’écoute beaucoup de Rap Français également et de Hip Hop en général. Mes plus grandes influences aujourd’hui sont Solange et Rosalía mais ça paraît presque trop évident.
Quels sont tes prochains projets ?
Je suis toujours en tournée avec Voyou jusqu’à l’automne. Cet été, j’ai prévu de tourner une live session ainsi qu’un second clip. Il y aura quelques prestations un peu ponctuelles durant lesquelles je jouerai ma musique. Je serai présente au Jazz District Festival organisé par mon label le 1er septembre au Parc Floral de Vincennes. Un deuxième single sortira à la rentrée et l’album paraîtra le 04 octobre et la release party se fera au Studio de l’Ermitage le 09 octobre.
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Laure Sanchez - L.S.B - Love Song for the Beast (Clip Officiel)
Laure Sanchez - L.S.B - Love Song for the Beast (Clip Officiel) Premier single disponible sur toutes les plateformes : https://pias.ffm.to/laure_sanchez_lsb Instagram : ...