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Retrouvailles avec Nicolas Laurent au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur sa riche actualité !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Monsieur Kay

(c) Monsieur Kay

Que t’a appris d’un point de vue artistique ton premier album intitulé « La Galerie des Anonymes » sorti en 2021 ?

D’un point de vue artistique, ce premier album a posé toutes les bases de mon univers. Pour moi, « La Galerie des Anonymes » était un album multicolore et à partir de ce disque, j’ai donné une couleur à chacun de mes projets. Si ce premier album était assez éclectique, il n’en demeurait pas moins très cohérent. Ce disque a été une première approche dans un travail artistique.

Ton second album était déjà prêt à cette époque-là alors pourquoi as-tu attendu trois ans avant de dévoiler de nouvelles chansons ?

Tout dépend de ce que l’on entend par prêt. Pas mal de chansons avaient été enregistrées en studio et ensuite, j’ai décidé de développer cet album en complétant son univers artistique sans me baser uniquement sur les chansons qui étaient prêtes à ce moment-là. J’ai eu à cœur de créer un vrai concept sur ce second album.

L’EP « Les Heures à la Fenêtre » est-il une parenthèse ou fera-t-il partie intégrante de ton prochain album baptisé « Les Origines du Mal » ?

L’EP « Les Heures à la Fenêtre » est un regroupement d’extraits de l’album « Les Origines du Mal ». Je ne voulais pas attendre de dévoiler tous les titres de ce second album à la rentrée. Je souhaitais présenter quelques extraits en amont afin que les gens puissent découvrir les chansons au fur et à mesure d’autant que ce deuxième long format est composé de dix-sept titres. L’EP regroupe tous les titres très radiophoniques de l’album.

(c) Monsieur Kay

(c) Monsieur Kay

Quelles thématiques abordes-tu sur « Les Heures à la Fenêtre » ?

Cet EP aborde plein de thématiques qui sont aussi développées de manière différente dans l’album. Ces chansons évoquent mes convictions et mes engagements notamment au niveau des droits des femmes et des enfants. Ces engagements ne sont pas uniquement musicaux et artistiques puisqu’au travers de mon label associatif, j’organise des ateliers dans des collèges et je mène des actions pour les droits des femmes. Sur cet EP, je parle également des travers de l’influence et du marketing à l’ère de l’industrie musicale. « La Vie Devant Soi » est une chanson composée pour moi par Erick Benzi qui m’avait repéré à l’époque d’« Un Eté 44 ».

Le titre de ton EP pourrait sous-entendre que c’est dans l’observation de la vie à l’extérieur que tu as puisé ton inspiration…est-ce le cas ?

 Je peux comprendre que ce titre évoque l’idée d’une contemplation et d’une vision sur le monde extérieur mais mon idée de départ était Windows et la culture Web. Ces heures sont aussi celles passées à contempler à travers l’écran d’un téléphone ; c’est d’ailleurs le concept même du premier single intitulé « Mieux que Moi » qui parle des travers de l’influence.

Ce disque a été annoncé par « Mieux que Moi » dans lequel tu t’attaques à la complexité de l’ère numérique, ce que tu racontes dans cette chanson n’est-ce pas devenu finalement une réalité quotidienne qui est « nécessaire » surtout quand on est artiste ?

On vit dans une ère qui est un théâtre digital où il y a une intelligence qui est au-delà de l’émotionnel et du rationnel puisqu’elle est devenue artificielle et la question est de savoir ce qui est sincère et ce qui artificiel. Parfois, on reçoit des mails qui sont personnalisés mais qui possèdent un côté très artificiel et parfois, il y a des personnes qui vous méprisent avec tellement de sincérité que ça en devient agréable. Toute la question est qu’est-ce qui fait que l’on est un être humain et encore plus quand on est un artiste car effectivement, aujourd’hui, on ne peut plus se séparer des réseaux sociaux.

(c) Anthony Dehodencq

(c) Anthony Dehodencq

Qu’as-tu voulu exprimer dans le clip de cette chanson ?

Dans ce clip, j’ai souhaité mettre en avant ce théâtre digital et l’aspect très classique de l’album puisque c’est une réadaptation du mythe de Narcisse avec une personne qui vit à travers le regard des autres et qui finit par s’y noyer complètement. Ce clip illustre également l’amour qu’elle se porte à elle-même. On retrouve les influences musicales classiques, Disco et Rock de l’album dans ce clip avec Narcisse, l’utilisation du jeu des miroirs pour le côté boule à facettes et cet univers assez dystopique et déjanté.

On te sent plus affirmé à tous les niveaux dans ton projet artistique, le vois-tu ainsi également ?

Je pense que c’est tout simplement le temps qui fait les choses. J’ai fait mon premier album à 19 ans et aujourd’hui, j’en ai 24, j’ai eu des séries d’échecs, de réussites et d’expériences et ce temps-là m’a permis d’évoluer, de grandir et de m’affirmer. Il y a eu beaucoup de travail et ce travail-là donne la sensation d’une vraie confiance en soi. Comme je joue sur les codes de cette confiance en soi, du regard des autres et du théâtre digital, cela donne peut-être l’impression de recevoir un produit qui est plus abouti ; plus fini ; car c’est une satire. Je pense que le fait de donner la sensation d’être plus mûr, c’est parce que je le suis forcément du fait de la vie.

Pourquoi as-tu tenté l’aventure The Voice alors que tu es déjà un artiste à part entière depuis plusieurs années ?

J’ai fait The Voice car c’était un rêve d’enfant ; les paillettes dans les yeux, le fait d’aller chanter pour un public sur scène dans un cadre qui est professionnel et que j’admirais depuis très longtemps. Je m’étais fait une raison à l’idée de ne pas forcément aller très loin dans l’aventure dans le sens où il n’y a qu’un seul gagnant ; on le sait avant même de démarrer les castings et les étapes de sélection qui sont très nombreuses avant d’arriver jusqu’aux auditions à l’aveugle. J’imagine que c’était une façon de continuer à me faire ma place.

(c) Anthony Dehodencq

(c) Anthony Dehodencq

Peux-tu nous en dire plus sur « La Flûte Enchantée : L’Air du Roi de la Nuit (Der Hölle Rache) » qui vient de paraître ? 

Ce titre ; comme tout l’album ; a été produit par Dino Sirius qui a dû s’adapter à mes folies passagères. « La Flûte Enchantée : L’Air du Roi de la Nuit (Der Hölle Rache) » a été extrêmement compliqué à produire. On y retrouve notamment « L’Air de la Reine de la Nuit » extrait de l’Opéra de Mozart « La Flûte Enchantée » mais aussi des références musicales comme Metallica et Rammstein.

Quels sont tes prochains projets ?

L’EP sortira dans les prochaines semaines et il y aura encore des surprises d’ici la fin de l’année ! Il faudra continuer à suivre l’actualité…

Retrouvailles avec Nicolas Laurent au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur sa riche actualité !
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