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Rencontre avec Stereolux au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Who Told You » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Stereolux

(c) Stereolux

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je fais de la musique et de la photo depuis pas mal de temps. J’ai commencé par faire du piano pendant mon enfance, puis, adolescent j’ai monté mes premiers groupes au lycée. C’est dans ce contexte que j’ai appris à composer et à jouer de la guitare, de la basse et de la batterie. J’ai eu plusieurs groupes dont “jabberwock” avec lequel on a pas mal tourné. En ce qui concerne la photo, j’ai commencé par du noir et blanc avec un vieil appareil argentique, puis je suis passé aux polaroids où j’ai experiménté des compositions plus abstraites. J’ai exposé dans des galeries en France et aux USA.
Mon nouveau projet Stereolux allie la musique et la photo et me permet de m’exprimer à travers mes deux passions.

Musicalement, Stereolux s’inscrit-il dans la lignée de ce que tu as pu faire auparavant ?

Pas vraiment, ce projet solo est différent de ce que j’ai pu faire auparavant. J’ai essayé pas mal de choses allant de l’électro-rock énervé avec “jabberwock”, à la noisy pop en passant par du rock alternatif ou du grunge. Cinq groupes avec lesquels j’ai pu expérimenter des choses complètement différentes et qui aujourd’hui m’ont mené à ce nouveau projet !

Quelles ont été tes envies principales avec ce nouveau projet ?

Stereolux m’a permis d’aller dans la direction que je souhaitais en alliant la musique et la photo.
J’avais aussi envie de me lancer dans un projet solo car cela ne m’était jamais arrivé auparavant. Travailler seul a beaucoup d’avantages, mais c’est aussi un petit peu vertigineux car en groupe, il y a une émulation et un regard critique et constructif, et c’est rassurant car on n’avance pas tout seul. Stereolux va évoluer, je voulais sortir un EP en solo pour installer le projet, mon but est de le développer afin qu’il devienne collaboratif avec des personnes que j’apprécie.

(c) Stereolux

(c) Stereolux

Comment décrirais-tu l’univers de Stereolux ?

Abstrait ; visuellement mais aussi musicalement ; mélancolique et cinématographique.

Comment s’est fait le choix des trois premiers morceaux présentés ? Ont-ils un lien entre eux ?

Dans cet EP, il y a des choses assez différentes. « Not Afraid » n’a rien à voir avec les deux autres morceaux et je voulais véhiculer cela dans ce premier format court afin de laisser ouvert le champ des possibles pour la suite, car j’ai toujours aimé explorer. Le fait d’essayer de ne pas raconter d’histoires serait le lien entre les trois morceaux de « Who Told You ». Un peu comme en photo, je fais une sorte d’abstraction afin d’exprimer une émotion sans trop de contexte pour que les auditeurs puissent se l’approprier.

Quels thèmes abordes-tu sur ce format court ?

« Who Told You » aborde le fait d’oublier ses rêves. Cette chanson illustre le fait de laisser ses fardeaux pour prendre son envol.  Sur « Not Afraid », il est question de s’auto-convaincre. La voix sur « Not Afraid » se persuade qu’elle n’a pas peur ; mais on ne sait pas de quoi ; et que tout va bien se passer. « Please » exprime aussi une émotion mais il y a un peu plus de contexte puisque cette chanson aborde une rupture. Quand on se réfère aux paroles, il y a une petite subtilité entre le please say et le please don’t say. Il y a un côté tiraillé dans cette chanson comme après une rupture.

(c) Stereolux

(c) Stereolux

Pourquoi est-il si court, d’ailleurs ? « Who Told You » est-il un amuse-bouche avant le « plat de résistance » ?

J’aimais bien l’idée de présenter des choses variées sur un format court et trois morceaux, cela permet de ne pas faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Je pense que ces trois titres ont de quoi faire naître l’étonnement et ce qui est certain, c’est qu’ils en annoncent d’autres…

Qu’aimerais-tu procurer aux auditeurs avec tes morceaux ?

J’aimerais bien toucher les auditeurs avec ces morceaux et qu’ils puissent s’y reconnaître. J’aimerais procurer des émotions diverses avec ma musique.

As-tu prévu de mélanger les disciplines avec ce projet ?

Avec “jabberwock”, nous avions collaboré avec des VJs (Kosmos 4000) qui projetaient des vidéos pendant nos lives et elles correspondaient et étaient synchronisées à ce que nous jouions. Nous répétions avec eux et ils préparaient vraiment leurs séquences. Aller à un concert et voir quelque chose qui est ajouté à la musique, je trouve cela stimulant et j’aimerais beaucoup faire ça avec Stereolux, mais cela dépendra de tout un tas de choses.

(c) Stereolux

(c) Stereolux

As-tu déjà lié ta musique à l’image ou serait-ce quelque chose qui t’intéresserait ? Si oui, que te verrais-tu illustrer avec Stereolux ?

En parallèle de mes groupes, j’ai déjà composé pour des courts-métrages et des pubs et ce travail-là me plait beaucoup ; surtout le fait d’illustrer une histoire. Je me verrais bien faire de la musique pour un film, ça me plairait énormément et je suis très ouvert là-dessus ! J’aime beaucoup de choses dans le cinéma et je n’ai presque pas envie de donner de noms car cela orienterait trop…Cela va du cinéma Français d’auteur aux réalisateurs indépendants Américains ; j’en dis déjà presque trop. Pour donner quand même une direction, je ne me vois pas trop mettre en musique des comédies même si j’aime sortir de ma zone de confort. Se mettre au service de l’image est un exercice compliqué que j’adore.

Quels sont tes prochains projets ?

Il devrait y avoir au moins une nouvelle sortie d’ici la fin de l’année et encore d’autres en 2025. Le live arrivera plus tard car je souhaite avoir plus de morceaux et surtout présenter quelque chose de qualité et de collaboratif ; ce qui nécessitera des répétitions avec de bons camarades de jeux.

Rencontre avec Stereolux au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Who Told You » !
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