Rencontre avec Danilo au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier EP !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je m’appelle Guillaume et Danilo est mon second prénom, c’est pour cela que je l’ai choisi comme nom de scène pour ce projet que j’ai créé en 2020. Je suis auteur, compositeur et interprète. Je joue de la guitare et en ce qui concerne les autres instruments, pour le moment, sur scène, je suis accompagné de mon PC. Les arrangements, le mixage et le mastering de mon premier EP ont été fait par des professionnels ; notamment Nicolas Steib, Jason Del Campo et Jérôme Donzel ; au Studio Polycarpe à Caluire-et-Cuire qui se situe juste à côté de Lyon d’où je suis originaire. Je suis intermittent depuis deux ans ; avant cela, j’étais dans l’industrie durant dix ans ; et maintenant, j’essaie de vivre de ma musique.

Quel a été le déclic pour te lancer en solo ?

J’ai fait partie de différents groupes et j’ai toujours eu peur de me lancer tout seul car je pensais que cela représentait trop de boulot mais le COVID et tout ce qui s’en est suivi ; les divers confinements ; m’a permis d’écrire et de chanter de mon côté. Si le COVID a aidé, il y avait aussi le fait que dans mes groupes passés, tout le monde a fait des projets chacun de son coté et comme ça marchait bien comme cela, nous avons mis un stop sur les anciens projets et moi, je suis parti tout seul.

Pourquoi ton EP a-t-il mis autant de temps à voir le jour ? Etait-ce un temps nécessaire afin d’explorer différentes directions musicales ?

Ces dernières années, j’ai affiné ma direction musicale car au début, c’était un peu plus Electro notamment pour la facilité d’exécution mais j’ai surtout eu la volonté de tester mes chansons sur scène avant de choisir celles que j’allais sortir sur mon premier EP. J’ai fait pas mal de scène entre 2021 et fin 2023. Je trouve que c’est cool de prendre son temps et de voir quelles chansons marchent le mieux en live d’autant que la scène est presque ce qui est le plus important à mon sens.

Ces chansons sont-elles liées entre elles ?

A part dire qu’elles ont été écrites par moi, je pense qu’on peut plus tisser un lien entre des chansons sur un album, on ne peut pas développer une « histoire » du début jusqu’à la fin sur un EP. J’ai cherché à organiser musicalement cet EP afin qu’il y ait du rythme. Ces petites capsules, ces petits bouts de moi-même forment un tout mais ces chansons ne sont pas spécialement liées.

Quels thèmes abordes-tu sur ce disque ?

« Hôtel Restaurant » aborde le thème du changement de vie ; cette chanson parle du soir où je me suis dit que j’allais quitter mon ancien travail pour devenir musicien. « Méthadone » parle des addictions ; je pense que nous sommes beaucoup à être dans cette galère et à vouloir en sortir. « Bienvenue en Enfer » est une fiction dans laquelle je me demande si ce qu’il y a après est si terrible que cela. « Moneglia » évoque des vacances en amoureux en Italie ; cette chanson parle de choses simples dans cet endroit peu touristique qui se situe près des Cinque Terre est superbe surtout quand on est bien accompagné. « LMQR » évoque des souvenirs d’enfance notamment un album que ma mère écoutait énormément ; le « River Of Dreams » de Billy Joel.

Que retrouve-t-on principalement dans tes textes ? Écris-tu sur du vécu ou du fantasmé ?

Je ne me sens pas légitime de parler d’autres personnes ou de choses que je n’ai pas vécues mais quand c’est le cas, j’utilise souvent le second degré. J’aime bien aborder des choses plus graves avec de la légèreté.

Pourquoi utilises-tu le terme « mi crooner-mi loser » pour parler de toi ? As-tu créé un « personnage » ?

C’est un personnage mais pas tant que ça. J’aime bien me définir ainsi car ce terme me renvoie l’image d’un gars qui donne tout malgré le fait qu’il joue dans un bar un peu miteux devant dix personnes. Cette image me représente bien. Même si je ne fais pas des scènes énormes, je donne tout. J’aime cette idée de proximité et de gars attachant.

Comment décrirais-tu ton univers ?

Entraînant, Pop dans le sens populaire, un peu retro et sincère.

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Etienne Daho dont je suis très fan mais aussi Alain Bashung ; la Pop des années 80. Beaucoup de Rock Anglais, la Britpop des années 80 et 90, des groupes tels que Happy Mondays et The Stone Roses. Gamin, j’ai eu une grosse période Sum 41 et Blink 182 ; j’ai commencé à faire de la musique comme ça.

S’il ne devait rester qu’une seule mélodie sur ton iPod/ta platine quelle serait-elle ?

« Week end à Rome » d’Etienne Daho, je ne m’en lasserai jamais !

Quels sont tes prochains projets ? L’album est-il dans les tuyaux ?

Je ne me vois pas partir tout de suite sur un album mais je suis déjà sur la suite…Il y aura plusieurs singles à venir ; au moins un d’ici la fin de l’année. Je prévois surtout beaucoup de live car c’est ce que je préfère.